dimanche 17 juin 2018

Huitième page de l'ITV de FABIEN CERUTTI





Pour relire les précédentes pages :





« Allez bande de forbans, j'attends toujours vos questions  ! »






Correspondance du journaliste anglais Charles Chevais Deighton avec le professeur Léopold Delisle, administrateur général de la Bibliothèque Nationale de France. 

           Maulnes, le 20 avril 1899



           Cher professeur,

     Le surprenant questionnaire que l’équipe de fouille a mis au jour dans les ruines de la Bibliothèque circulaire du château de Maulnes ne devrait pas exister. Les caractères utilisés pour l’impression sont parfaits, le papier d’une légèreté et d’une blancheur incomparable, et le contenu fait chavirer la raison. Jugez par vous-même : la date de l’entête indique juin 2018, à cent dix-neuf ans d’ici dans l’avenir !… Quant aux noms qui apparaissent, ils sont singuliers : Dup, Phooka, Celindanaé, Aely Nah, Aelinel, Xapur. Il ne s’agit pas de prénoms usités dans les civilisations connues, pas plus qu’ils ne rappellent les sonorités elfiques ou une quelconque retranscription de phonèmes runiques. En tout cas, la présence de ce texte à l’intérieur de la bibliothèque circulaire de Maulnes indique que quelqu’un a voulu le mettre à l’abri des bûchers de la Croix d’Adombrement. Et qu’il y est parvenu durant plus de trois siècles. 
        Quant à la teneur, elle se révèle stupéfiante. Il s’agit à n’en pas douter d’un questionnaire adressé à un écrivain, par ailleurs enseignant d’histoire, répondant au nom de Fabien Cerutti. Un patronyme originaire d’Italie du Nord, peut-être du village de Gozzano dans la province de Novare. Celui-ci serait l’auteur de romans et de nouvelles tournant autour du fameux chevalier mercenaire, Pierre Cordwain de Kosigan, l’ancêtre médiéval de notre ami Kergaël dont nous cherchons depuis plusieurs mois à démontrer l’existence ! Une partie de l’intrigue se déroulerait à notre propre époque, entre Londres et Paris. 
        La présence de ce document dans un passage scellé d’un château ravagé par les flammes il y a trois cents ans semble inexplicable. Sauf à envisager que les théories d’Hamilton sur les voyages dans le temps (parues en 1887 dans le Science Schools Journal et reprises par mon ami Herbert George Wells), comportent un fond de vérité. Vous ais-je dis que Wells et moi avions déjeunés ensemble il y a deux mois dans sa propriété du Kent ? La conversation avait dérivé sur Kosigan et ses mystères, et j’avais évoqué la possibilité un peu folle d’un voyage dans le temps. Wells m’avait ri au nez, assurant qu’il ne fallait accorder nulle foi aux thèses de son roman, La machine à explorer le temps, et je n’avais pas insisté. Cependant en y réfléchissant, je me dis que j’ai peut-être eu tort. Il est de notoriété publique que Wells a brûlé ses notes d’écriture à la mort de Hamilton, et qu’il a passé plusieurs années à racheter, un par un, la totalité des exemplaires des premières versions de son œuvre, afin de les détruire. Son prétexte était de faire disparaître ses maladresses de débutant. Et s’il en allait autrement ? Je jurerais en tout cas que le questionnaire que nous avons entre les mains n’est pas de notre époque. 
         Néanmoins, pour être tout à fait honnête, il existe une seconde possibilité. La feuille comportant le questionnaire se trouvait dans une étagère consacrée à d’épais carnets intitulés Almanachs séculaires, signés de Michel de Nostre Dame, surnommé Nostradamus. Des manuscrits originaux tenant lieu de brouillons à ses fameuses Prophéties. Étant lui-même alchimiste et versé dans l’art de l’imprimerie, il se peut qu’il ait conçu, à la fin de sa vie, un papier et une encre d’un genre nouveau pour coucher par écrit ses visions. Peut-être avons-nous en notre possession la dernière de ses prédictions ? 
         Le titre du document est « mois2 ». 
        J’ignore précisément ce que cela signifie, mais je vous l’envoie sous pli scellé, en compagnie de cette lettre. Faites-moi connaître au plus vite votre opinion, 
         En hâte, 



Charles Chevais Deighton




****************





Je n'ai aucune question mais je viens d'acheter le tome 2 et je suis tellement contente de l'avoir que je viens crier ma joie ici avec tout ce beau monde qui me comprendra ;) (je deviendrai donc après ma lecture de celui ci :p )

Quoi que en fait j'en ai une mouhaha:
Comment choisis-tu les prénoms? As-tu fais des recherches pour coller à la mode médiévale? pour les "non humains" les prénoms ont-il une signification ou une origine particulière?







Fabien:

Thème très intéressant que celui des noms et prénoms.
Pour ce qui est de ceux que je choisis pour mes personnages, je me laisse guider par l'inspiration MAIS avec la volonté de m'en servir pour renforcer l'atmosphère médiévale et fantastique des romans. Il faut pour cela varier, en utilisant pour partie des prénoms classiques (Pierre, Gérard, Robert, Anne, Blanche, Catherine etc.), usités au Moyen âge, et pour partie des patronymes plus rares (Edric, Adelys, Foulque) voire entièrement imaginaires (Dùn, Toaille). J'aime bien également reprendre un prénom connu et y modifier une lettre (ainsi dans le tome 2, Thierry de Commines devient Thaerry de Commines).
Les noms de familles historiques, les noms de région ou les surnoms célèbres sont des outils très efficaces pour créer une ambiance, ou générer de l'épaisseur et évoquer une richesse médiévale familière: Les comtes de Champagne, les ducs de Bourgogne, Edouard III d'Angleterre, Philippe VI de France, les Plantagenêts, les Valois, le "roi de fer", "le Prince noir", "le meilleur chevalier du monde" (Guillaume le Maréchal)
D'autres sont des clins d'oeil pour des férus d'histoire: Gérard de Rais, le bras droit du Bâtard, est ainsi certainement un ascendant du célèbre Gilles de Rais ("Barbe bleue" pour les intimes, futur lieutenant de Jeanne d'Arc quelques décennies plus tard) :)
Quant au nom de Juan Gines de Las Casas (le peu recommandable cardinal de l'Inquisition des tomes 3 et 4), il reflète une double origine liée à la fameuse controverse de Valladolid: "Las Casas" sera l'écclésiastique qui défendra à cette occasion (en 1550) l'idée que les indigènes amérindiens possèdent une âme et qu'il faut abolir l'esclavage les concernant (Avec en arrière plan l'idée qu'un homme particulièrement vicieux et mauvais peut engendrer une lignée qui au final peut, pourquoi pas, soutenir des idées humanistes). Tandis que son prénom "Juan Ginés" vient de "Juan Ginés de Sepúlveda" le théologien favorable à l'esclavage et à l'idée que les autochtones n'avaient pas d'âme.Le mélange des deux rappelle que chaque être humain a du bon et du mauvais en lui et que...Hein?Comment ça je pars loin?Disons, que j'apprécie de mettre ce genre de choses dans mes écrits... 99.9% des gens ne s'en rendrons pas compte (*bien vu, Joyeux Drille! ;)), mais en même temps, cela n'a aucune espèce d'importance, pas vrai? :)



Quand je vois tout les jeux de plateau que je ne connais pas j'ai juste envie de tous les découvrir ahah bref...
Ma question est la suivante: Depuis maintenant l'âge où je commençais à m'intéressé vraiment à la lecture, j'écris de temps en temps mais j'ai toujours eu le même problème (et je l'ai encore aujourd'hui),c'est que j'ai des idées,des intrigues qui me plaisent beaucoup mais je n'arrive pas à trouver une fin et à développer une histoire avec des péripéties utiles à celle-ci. Quelques petits conseils pour un roturier de l'écriture ? :) Comment toi tu t'y es pris la première fois que tu as penser au Bâtard (même avant les livres) ? 



Oui vu que c'est le troisième message, je commence à te tutoyer :)




Fabien:

Pas de problème pour le tutoiement :)
Alors, je pense être mal placé pour te répondre, du moins en apparence.
Je m'explique: je n'ai jamais utilisé de "truc" d'écriture (je parle là, de rebondissements préfabriqués, de fausses pistes qu'il faudrait mettre à tel ou tel moment de l'intrigue, ou de choix de personnages ou d'alliance de personnage qui seraient indiqué car "fonctionnant" bien, ou "politiquement apte à attirer tel ou tel type de lecteur")
Je ne nie (sans doute) pas l'efficacité de tout cela, et je sais que cela peut s'apprendre.
Mais moi, je ne fais jamais cela. Je laisse l'histoire "pure" se développer en écrivant (il y a d'ailleurs très peu (voire aucune?) fausse piste dans mes livres, je ne prévois pas les éventuelles surprises ou éléments de suspense qui vont advenir, je ne construit pas mes personnages en fonction de ce que les lecteurs vont en penser).
Pour faire exister une histoire, je commence tout simplement par la situation du début. Et je ne la cherche pas, soit j'ai une idée et ça vient tout seul, soit ce n'est même pas la peine d'essayer. A partir de ce début, j'essaie d'imaginer ce qui, logiquement et humainement parlant, pourrait être une fin intéressante (là pour le coup, je cherche, et parfois, c'est effectivement un effort, mais c'est incontournable, une bonne fin c'est ce qui différencie un bouquin ou une série moyenne, d'une grande réussite, on e peut pas la garder pour plus tard. On peut la changer en cours de route si elle s'affine ou si on trouve mieux, mais tu dois en avoir une idée (même floue) avant de te lancer. Et il faut que cette idée te plaise!
Ensuite, j'écris, toujours en m'appliquant à chercher ce qui semble logique, crédible, réaliste, (et si possible original), pas par pas, scène après scène; comme un impressionniste, en retouchant, ajoutant, enlevant sans cesse des mots, des morceaux de phrase, en restructurant pour que ça sonne mieux, que ce soit plus clair, plus fluide etc. etc.
Jusqu'à ce que mort s'en suive! :)
C'est ça mon truc à moi. Ce n'est pas forcément hyper original, mais en tout cas, j'apprécie les auteurs qui font de même car j'ai l'impression de lire des choses qui viennent réellement d'eux. Je déteste voir les ficelles... :)




Bonjour,
je vais essayer de développer ma question. Bon c'est juste une sensations ... mais par exemple Pierre est souvent lié aux couleurs chaudes de l'automne, du sang et des entrailles, la vie on va dire. Kergaël est aussi entouré de rubis, de dorure, des couleurs chaudes tournées vers l'extérieur lié au printemps et donc à la vie ou renaissance. Robert de France c'est plutôt le gris, la lune et la mort... 


Je n'ai pas tout noté, mais est-ce juste une interprétation de lectrice qui délire, ton inconscient, ou ton talent d'écrivain... lol ! 




Fabien: 

Alors... Saint John Perse disait souvent qu'il était surpris de ce que les analystes décryptaient de son oeuvre poétique, des choses que lui-même n'avait pas le moins du monde prévu... Il en concluait qu'il se cache bien davantage dans le rendu littéraire que ce que l'auteur cherche à y placer, et que l'oeuvre possède une part de richesse intrinsèque secrète qui se révèle uniquement à l'oeil de certains lecteurs. On pourrait dire que cela en fait une triple construction, issue du Père (l'écrivain), du Fils (le lecteur) et du Saint Esprit (les arcanes propres à l'écriture) :)
Tout cela pour dire que dans le cas présent, je n'avais pas du tout réfléchi aux couleurs, mais que mon inconscient/l'inspiration/le Saint esprit du texte, a dû s'en charger pendant que j'avais le dos tourné :)


Ô Grimoire

J'ai terminé le T.4, et la chronique est en ligne (le lien est sur Ô Grimoire, juste en haut). Quelle fin, même si, naturellement, je vais me retenir de spoiler - à grand peine.
Ma question, pour cette fois : après la fin - c'est à dire après l'indication "fin du cycle 1", apparait cette lettre adressée à Lucia. Ce courrier... il est extraordinaire ! Expliquer en 5 pages comment et pourquoi la littérature de l'imaginaire s'est développée, tout en étant tellement en ligne avec ce qui précède. Avais-tu déjà l'idée de cette lettre en commençant le cycle ? Est-ce une partie de la genèse de l'histoire, ou est-ce venu après ? En tout cas, j'espère qu'un jour tous les lecteurs fans de ces littératures sauront ce qu'ils doivent à Joseph... qui, c'est drôle, dans la description que tu en fais, me rappelle tellement mon grand-père (mais, pour autant que je sache, lui n'a jamais fréquenté l'Arche...). 



Fabien:

Merci beaucoup pour cette superbe chronique !
Pour ce qui est de la lettre, il faut séparer deux choses: le fond et la forme. - Pour le fond, j'avais comme d'habitude prévu les grandes lignes de mon histoire, mais pas forcément ce développement précis. Il s'est imposé de lui même en atteignant les 2/3 du roman à peu près.- Pour la forme, j'avais initialement envisagé un rendu différent, qui se révélait un peu moins intéressant. C'est Fredéric Weil, mon éditeur, qui a eu l'idée de faire passer tout cela sous forme de lettre. J'en profite ici pour préciser que je travaille avec lui (je veux dire, en personne) depuis le tome 3 et que cela a été à deux ou trois occasions très constructif :)
Concernant ton grand-père, je n'ai rien le droit de te révéler, tu t'en doutes ;)


ÔGrimoire

:-))
Bah, j'aurai essayé : si je n'avais pas demandé, aucune chance d'avoir une réponse, n'est-ce pas... Mais, à bien y réfléchir, le pétillement dans son oeil ne peut pas avoir été uniquement lié au hasard :-)



Je ne sais pas si Mendorallen figure dans l'une ou l'autre des nouvelles des anthologies déjà évoquées, mais, sinon, devons-nous nous attendre à le retrouver, à l'occasion (encore une fois, ce dialogue Pierre Cordwain / Mendorallen, quel petit bijou...) ? As-tu déjà un "grand dessein" pour lui (on peut imaginer qu'il n'apparait/disparait pas comme cela, juste incidemment) ? Évidemment, si tu ne peux rien dire, ce sera déjà une forme de réponse... (désolé si cela semble un peu brumeux à ceux qui n'ont pas encore fini le cycle, j'essaye d'en dire assez pour que la question soit compréhensible, mais pas trop pour ne rien spoiler, et c'est parfois un peu casse-gueule...)




Fabien:




J'ai de grand desseins pour Mendorallen... :) (Mais il va falloir patienter quelques années puisque normalement il devrait être de retour dans les tome 2 et 3 (voire 4 en cas de nouvelle trilogie en 4 tomes) du second cycle).
En attendant on le retrouve indirectement dans la nouvelle parue dans l'anthologie des Imaginales de cette année ("légende de l'ancien monde"). :)





Ramettes

Bonjour
Merci pour la réponse. 
J'ai bien aimé certains passages comme celui du sommeil et plus tard sur le rêve... es-tu tôt insomniaque ou Loir ?




Fabien:



Légèrement insomniaque du matin, le genre à se lever à 9 heures en s'étant couché à 5 heures... Ou à se réveiller un peu une demie heure avant le réveil...C'est relativement désagréable, mais en général c'est là que j'ai le plus d'inspiration. :)




Fantasy à la carte

Hello Fabien, en sachant qu'écrire et publier des romans nécessitent du temps et une énergie de fou, te vois-tu dans l'avenir ne plus rien écrire?






Fabien:


Ce n'est pas impossible.
Cela dépendra d'abord de ma santé parce que la tension énorme de l'écriture faisant effectivement parfois déborder le vase de mes activités, il y a des répercussions très désagréables (acouphènes, palpitations etc.) (Il n'est pas impossible que j'aie deviné juste sur certains des secrets de l'Histoire et que l'on soit en train de m'assassiner à petit feu :) )
Quoiqu'il en soit, je compte changer nettement de rythme d'écriture pour me préserver, j'espère que cela suffira. (Et puis j'ai levé le voile sur la totalité des mystères que je pouvais deviner, alors j'espère qu'on me laissera tranquille à présent... :) )
Ensuite, je verrai ce que je choisirai une fois le second cycle achevé (d'ici 10 ans j'espère). C'est le but que je me suis fixé depuis le début.Après, soit je continuerai à écrire dans le même univers, soit je tirerai ma révérence et disparaîtrai comme un prince! :)




Ramettes

Bonsoir
D'après les "conseils " d'écriture donné précédemment j'en déduis que tu ne fais pas de plan.C'est bien ça ?




Fabien:

Exact. Je suis bien meilleur en improvisation et en pirouette pour retomber sur mes pieds. :)




Les frontières ayant changées depuis 1339, tu aurais été Français ou Bourguignon si tu avais vécu à l'époque?




Fabien:

C'est une question plus difficile qu'il n'y paraît; dans mes romans, j'aurais certainement été Bourguignon... Dans la vraie vie, c'est plus compliqué... Les Bourguignons se sont rangés aux côté des Anglais durant la guerre de cent ans, ce qui peut ressembler à de la trahison... Sauf si on considère que les prétentions d'Edward III au trône de France étaient légitimes... auquel cas c'était les soutiens de Philippe VI qui étaient des traîtres.
Bref, joker :)





J'ai ben envie de poser cette question à tout le monde ici d'ailleurs :p Personnellement je ne serai aucune des 2, je serai Romaine d'ailleurs. 



Ô Grimoire 

Eh bien soit, je tâcherai de faire preuve de patience pour retrouver Mendorallen. Quand tu parles de le retrouver "indirectement", du coup j'imagine que ce pourrait être au travers d'un autre membre de sa famille, un Ildibaren donc (je ne suis plus sûr du nom exact et je n'ai pas emmené le livre au bureau, mais ça ressemble à ça), famille dont il semble croire que tous doivent la connaître...

Pour ma part, en 1339... Par fait de naissance, j'aurais été sujet du landgraviat de Basse-Alsace, sous l'autorité des comtes de Woerth ; trop tard pour être rattaché à une terre rattachée aux Hohenstauffen, puisque le dernier duc d'Alsace Hohenstauffen a été Conradin, mort sur l'échafaud en 1268, a priori.

D'ailleurs, à ce sujet, une petite question. Dans le tome 3, je crois, quand Pierre Cordwain de Kosigan arrive sur les terres des Hohenstauffen, il y a un flou dans la graphie : une fois apparait Hohenstauffen avec deux f, le reste du temps Hohenstaufen avec un seul. Je me suis dit en le lisant qu'il devait y avoir un doute dans les sources, puisqu'on sait qu'à l'époque c'était souvent dépendant de l'inspiration de celui qui écrivait. Mais y a-t-il une graphie considérée comme officielle ?




Fabien:



Hohenstaufen avec un seul "f" est l'orthographe communément admise, une coquille a dû échapper aux multiples relectures :)
Quant à Conradin von Hohenstaufen, il n'est pas impossible que la proximité de sa famille avec un certain cénacle de sorcières ait poussé quelques siècles plus tard à ce que son histoire soit réécrite... :)

11 commentaires:

Ô Grimoire a dit…

:-))
Bah, j'aurai essayé : si je n'avais pas demandé, aucune chance d'avoir une réponse, n'est-ce pas... Mais, à bien y réfléchir, le pétillement dans son oeil ne peut pas avoir été uniquement lié au hasard :-)

Je ne sais pas si Mendorallen figure dans l'une ou l'autre des nouvelles des anthologies déjà évoquées, mais, sinon, devons-nous nous attendre à le retrouver, à l'occasion (encore une fois, ce dialogue Pierre Cordwain / Mendorallen, quel petit bijou...) ? As-tu déjà un "grand dessein" pour lui (on peut imaginer qu'il n'apparait/disparait pas comme cela, juste incidemment) ? Évidemment, si tu ne peux rien dire, ce sera déjà une forme de réponse... (désolé si cela semble un peu brumeux à ceux qui n'ont pas encore fini le cycle, j'essaye d'en dire assez pour que la question soit compréhensible, mais pas trop pour ne rien spoiler, et c'est parfois un peu casse-gueule...)

Ramettes a dit…

Bonjour
Merci pour la réponse.
J'ai bien aimé certains passages comme celui du sommeil et plus tard sur le rêve... es-tu tôt insomniaque ou Loir ?

Fantasy à la carte a dit…

Hello Fabien, en sachant qu'écrire et publier des romans nécessitent du temps et une énergie de fou, te vois-tu dans l'avenir ne plus rien écrire?

Ramettes a dit…

Bonsoir
D'après les "conseils " d'écriture donné précédemment j'en déduis que tu ne fais pas de plan.C'est bien ça ?

Phooka a dit…

Désolée j'ai pris un peu de retard à faire suivre vos questions, mais là c'est fait ;)

Regina Falange a dit…

Les frontières ayant changées depuis 1339, tu aurais été Français ou Bourguignon si tu avais vécu à l'époque?

Regina Falange a dit…

J'ai ben envie de poser cette question à tout le monde ici d'ailleurs :p Personnellement je ne serai aucune des 2, je serai Romaine d'ailleurs.

Ô Grimoire a dit…

Eh bien soit, je tâcherai de faire preuve de patience pour retrouver Mendorallen. Quand tu parles de le retrouver "indirectement", du coup j'imagine que ce pourrait être au travers d'un autre membre de sa famille, un Ildibaren donc (je ne suis plus sûr du nom exact et je n'ai pas emmené le livre au bureau, mais ça ressemble à ça), famille dont il semble croire que tous doivent la connaître...

Pour ma part, en 1339... Par fait de naissance, j'aurais été sujet du landgraviat de Basse-Alsace, sous l'autorité des comtes de Woerth ; trop tard pour être rattaché à une terre rattachée aux Hohenstauffen, puisque le dernier duc d'Alsace Hohenstauffen a été Conradin, mort sur l'échafaud en 1268, a priori.

D'ailleurs, à ce sujet, une petite question. Dans le tome 3, je crois, quand Pierre Cordwain de Kosigan arrive sur les terres des Hohenstauffen, il y a un flou dans la graphie : une fois apparait Hohenstauffen avec deux f, le reste du temps Hohenstaufen avec un seul. Je me suis dit en le lisant qu'il devait y avoir un doute dans les sources, puisqu'on sait qu'à l'époque c'était souvent dépendant de l'inspiration de celui qui écrivait. Mais y a-t-il une graphie considérée comme officielle ?

Ramettes a dit…

Bonjour,

Je suis en train de lire un autre roman et là ça m'a fait tilt ... il y a peu de scènes de repas dans le tome 1. On sait surtout que Dun à besoin de manger de la viande et donc des salaisons. .. qu' en est-il dans les autres tomes ? Des banquets gargantuesques ? Une raison particulière à cette impasse ?

Nath Aely a dit…

Coucou
J'entends parler d'un Mendorallen dont le nom me fait furieusement penser à Mandorallen le chevalier Mimbraïque du couple Eddings. Je ne connais pas encore le tien mais celui des Eddings avec son style de phrasé ampoulé et fleuri me plaisait bien.
Y a t il un lien entre eux outre cette proche homonymie??

Fantasy à la carte a dit…

Salut Fabien, une petite dernière et après je te laisse tranquille. Aimerais-tu que ta saga soit adaptée au cinéma ou à la télévision?