vendredi 8 juin 2018

Cinquième page de l'ITV de FABIEN CERUTTI





Pour relire les précédentes pages :






« 5ème page, même pas peur, je reste toute ouie ! »
:))




Correspondance du journaliste anglais Charles Chevais Deighton avec le professeur Léopold Delisle, administrateur général de la Bibliothèque Nationale de France. 

           Maulnes, le 20 avril 1899



           Cher professeur,

     Le surprenant questionnaire que l’équipe de fouille a mis au jour dans les ruines de la Bibliothèque circulaire du château de Maulnes ne devrait pas exister. Les caractères utilisés pour l’impression sont parfaits, le papier d’une légèreté et d’une blancheur incomparable, et le contenu fait chavirer la raison. Jugez par vous-même : la date de l’entête indique juin 2018, à cent dix-neuf ans d’ici dans l’avenir !… Quant aux noms qui apparaissent, ils sont singuliers : Dup, Phooka, Celindanaé, Aely Nah, Aelinel, Xapur. Il ne s’agit pas de prénoms usités dans les civilisations connues, pas plus qu’ils ne rappellent les sonorités elfiques ou une quelconque retranscription de phonèmes runiques. En tout cas, la présence de ce texte à l’intérieur de la bibliothèque circulaire de Maulnes indique que quelqu’un a voulu le mettre à l’abri des bûchers de la Croix d’Adombrement. Et qu’il y est parvenu durant plus de trois siècles. 
        Quant à la teneur, elle se révèle stupéfiante. Il s’agit à n’en pas douter d’un questionnaire adressé à un écrivain, par ailleurs enseignant d’histoire, répondant au nom de Fabien Cerutti. Un patronyme originaire d’Italie du Nord, peut-être du village de Gozzano dans la province de Novare. Celui-ci serait l’auteur de romans et de nouvelles tournant autour du fameux chevalier mercenaire, Pierre Cordwain de Kosigan, l’ancêtre médiéval de notre ami Kergaël dont nous cherchons depuis plusieurs mois à démontrer l’existence ! Une partie de l’intrigue se déroulerait à notre propre époque, entre Londres et Paris. 
        La présence de ce document dans un passage scellé d’un château ravagé par les flammes il y a trois cents ans semble inexplicable. Sauf à envisager que les théories d’Hamilton sur les voyages dans le temps (parues en 1887 dans le Science Schools Journal et reprises par mon ami Herbert George Wells), comportent un fond de vérité. Vous ais-je dis que Wells et moi avions déjeunés ensemble il y a deux mois dans sa propriété du Kent ? La conversation avait dérivé sur Kosigan et ses mystères, et j’avais évoqué la possibilité un peu folle d’un voyage dans le temps. Wells m’avait ri au nez, assurant qu’il ne fallait accorder nulle foi aux thèses de son roman, La machine à explorer le temps, et je n’avais pas insisté. Cependant en y réfléchissant, je me dis que j’ai peut-être eu tort. Il est de notoriété publique que Wells a brûlé ses notes d’écriture à la mort de Hamilton, et qu’il a passé plusieurs années à racheter, un par un, la totalité des exemplaires des premières versions de son œuvre, afin de les détruire. Son prétexte était de faire disparaître ses maladresses de débutant. Et s’il en allait autrement ? Je jurerais en tout cas que le questionnaire que nous avons entre les mains n’est pas de notre époque. 
         Néanmoins, pour être tout à fait honnête, il existe une seconde possibilité. La feuille comportant le questionnaire se trouvait dans une étagère consacrée à d’épais carnets intitulés Almanachs séculaires, signés de Michel de Nostre Dame, surnommé Nostradamus. Des manuscrits originaux tenant lieu de brouillons à ses fameuses Prophéties. Étant lui-même alchimiste et versé dans l’art de l’imprimerie, il se peut qu’il ait conçu, à la fin de sa vie, un papier et une encre d’un genre nouveau pour coucher par écrit ses visions. Peut-être avons-nous en notre possession la dernière de ses prédictions ? 
         Le titre du document est « mois2 ». 
        J’ignore précisément ce que cela signifie, mais je vous l’envoie sous pli scellé, en compagnie de cette lettre. Faites-moi connaître au plus vite votre opinion, 
         En hâte, 



Charles Chevais Deighton




Fantasy à la carte :

Après cette longue et belle expérience d'écriture, tu te sens plus dans ton élément en tant qu'inventeur d'univers de jeu de rôle ou en tant qu'écrivain? Laquelle de ces casquettes est la plus facile à porter pour toi?

Fabien :

En fait en tant que maître de jeu de jdr papier, j'ai toujours été davantage un adaptateur qu'un inventeur. J'ai fait jouer mes personnages dans "le monde des rêves" de Jacques Sadoul, "le monde à étage" et les différents "univers de poche" des hommes dieux de P.J Farmer et bien sûr, ils ont écumé les "ombres" et les mondes véritables (Ambre et les Cours du Chaos) de R.Zelazny. Il n'y a qu'avec le Bâtard (donc sur jdr informatique) que je suis devenu créateur véritable, et pour répondre à ta question, tout en créant mon univers de jeu de rôle, je fabriquais sans le savoir la trame de mes aventures à venir. :)


Au final (comme je suis un peu gourmand et que j'aime autant le beurre que l'argent du beurre, tout en ayant un grand respect pour les crémières), je dirais que je me sens dans mon élément dans les 2 rôles: je suis devenu écrivain, mais je reste créateur et joueur dans l'âme et il se pourrait bien que d'ici quelques années, Kosigan se décline en divers jeux (de rôle ou non) à partager autour d'une table. :)



Fantasy à la carte : 
Note de Dup : Surligner les parties cachées SI vous avez lu le tome 4

C'est encore moi mais c'est parce que je suis en retard dans mes questions. Tu as un petit faible pour Dun. Bah moi aussi, Dun et le Bâtard, une évidence!!! Au vu de ce que je lis, une suite est à prévoir. Comment l'envisages-tu? Elle va prendre directement la suite des événements de la fin du tome 4, (attention aux spoilers pour ceux qui n'ont pas lu le dernier tome) à savoir Pierre qui va emmener Dun pour la soigner? Ou alors on suivra plutôt les aventures de leur descendance?

Fabien :


Non, l'avenir immédiat du Bâtard et de Dùn fera l'objet (peut-être) un jour d'une nouvelle. De même que ce qui se passe avec Adelys de Quiéret entre le t2 et le t3.

On fera un petit saut vers l'avant dans le temps et on étudiera la version du chevalier de Kosigan des relations familiales harmonieuses (sic!).

Puis on s'attardera sur les désirs unificateurs et très légèrement expansionnistes du roi de France.

Avant de partir pour une dernière ballade en Italie. Puisqu'il paraît que tous les chemins y mènent... :)


Ô Grimoire :

Cinq à six ans de grossesse, deux ans de baby-blues. Effectivement, ça fait envie, la vie d'auteur :-)

Mais, du coup, dans le process, quelle est la phase la plus agréable (écriture, relecture, promotion...) ? Et la plus pénible ?

Fabien :


^^ Non, honnêtement le baby blues, ça va, on ne demande qu'à ce que le rejeton vole de ses propres ailes, crois-moi! :)



La phase la plus agréable, c'est celle qui ne se commande pas: celle ou brusquement l'inspiration te vole dans les plumes et où tu sens que, oui, ça c'est bon, ça, et que les pages se mettent à défiler les unes après les autres... :) Ce moment peut aussi s'avérer affreux, si justement ça arrive quand telle ou telle autre obligation d'une importance capitale t'empêche de mettre ce qui descend du ciel noir sur blanc (il est l'heure de manger; il faut aller chercher les enfants; des copies à corriger pour il y a cinq jours déjà et le conseil de classe est dans une heure; on est déjà en retard à la soirée où on est attendus etc. etc.)



Evidemment on ne perd pas toujours les idées (cela peut cependant arriver, surtout si ça arrive la nuit, mais en général ce n'est pas le cas), cependant les écrire à froid change tout: on a perdu la verve, l'élan, la substantifique lueur qui transformait les mots en ensorcellement, et on retombe dans le besogneux, le travail de fond et on avance à nouveau à 2 à l'heure...

La promo (dans le sens rencontre avec les lecteurs) est très sympa également. Moi j'aime vraiment bien, parce que cela signifie que c'est fini :) Surtout quand le cycle entier est achevé! Là c'est un plaisir rare, on se sent libre, accompli, on n'a plus qu'à récolter les gnons...euh...non... les compliments et les fruits de son travail (rares sont les rustres qui nous crachent au visage, cela arrive, malheureusement, et on sait tous qu'une mauvaise critique peut en gâcher 10 bonnes, auquel cas c'est tout de suite moins sympa, mais franchement c'est hyper rare). En plus, une fois l'ouvrage achevé, on peut répondre aux questions des gens éminemment intelligents, sympathiques et au goût très sûr, qui ont aimé nos livres, et leur expliquer ce qu'on voulait faire ou ce qui se cache derrière tel ou tel mystère apparent. Cela complète en quelque sorte la construction :)

Ah! sinon le truc le plus terrible entre tous, c'est quand pour une raison que seul le dieu des emmerdes connaît, tu ne retrouves plus le fichier sur lequel tu as travaillé 10h la veille... Même réaction que pour la mort d'un proche... (toute proportion gardée, évidemment): d'abord le déni...tu passes au moins 1h à chercher dans tous les recoins possible de cette saleté d'ordinateur en répétant à voix haute "mais c'est pas vrai....c'est pas possible!... c'est affreux! je ne peux pas le croire", agrémenté de quelques noms d'oiseaux parmi les plus fleuris du vocabulaire du ferrailleur moyen (qu'en plus il faut retenir au maximum, quand les enfants et les proches sont à portée d'oreille)... Puis l'acceptation (et la déprime qui va avec)...Et enfin la détermination (on retrousse ses manches et on s'y remet...). Parfois il faut attendre plusieurs jours pour cela, parce qu'on a pas le temps de se consacrer à l'écriture pour le moment et qu'on a des obligations par ailleurs. En plus, on ne se souvient que vaguement de ce qu'on avait pondu la première fois, et en général on met au moins 15h à revenir au même point...en beaucoup moins bien. Ça m'est arrivé 2 fois... (+ une ou 2 autres où j'ai perdu beaucoup moins de matière). Je ne le souhaite à personne :)


Aely :

Bon j'ai fini le tome 1... et on me dit dans l'oreillette que la suite va encore et toujours en se bonifiant!!
OMG !! j'ai adoré donc merci aux vénérables de cette découverte dont elle me rabâche depuis des mois que je devrais la faire lol et merci Fabien Cerutti pour cette histoire géniale et ces personnages vraiment intéressants.
Me voici apte à poursuivre l'aventure dès que j'aurai trouvé les tomes suivants à la bibliothèque ;)
Sinon notre bâtard sera-t-il prévu en audio? j'avoue qu'aller me balader dans les bois en leur compagnie doit-être vraiment une aventure?
Bon allez j'ai une chronique à écrire :p je ne suis pas auteur mais parfois là aussi la grossesse est un peu mouvementée lol quand on a aimé et qu'on veut en parler sans en dire trop. Et moi je n'en suis qu'au 1 lol


Fabien :
Merci pour les compliments! (hé! je vais commencer à y prendre goût). Mais je ne sais pas s'ils sont si sincères que ça dans la mesure où tu résistes un peu trop facilement à mon goût à l'envie irrépressible de te jeter dans la première librairie/fnac venue pour acheter la suite (ou agonir le libraire d'injures s'il ne l'a pas, là, immédiatement, tout de suite et pas demain!). :)


Non, en réalité, c'est parfaitement normal: l'envie est dosée pour monter en puissance, particulièrement dans le 3 et le 4.

Au fait, je rappelle au passage qu'on peut parfois être un peu déstabilisé par le t2, plus sombre et violent que le 1 (même si une partie des lecteurs l'apprécient davantage). Encore une fois c'était voulu afin d'explorer différentes facettes du héros.



Ah! oui, la question... En audio?... J'ai demandé à Mnemos d'essayer de placer le Bâtard sur ce créneau, ils ne font pas eux-mêmes mais m'ont affirmé qu'ils allaient essayer "sans trop d'espoir de succès" car, m'ont-ils expliqué, les entreprises de livre audio ne s'intéressent qu'aux auteurs aux ventes pléthoriques, ce qui n'est pas encore tout à fait mon cas. Mais dès que chacun/chacune d'entre vous aura violenté suffisamment de proches (et se sera mis à acheter les livres qu'il aura lu au préalable en bibliothèque), ça devrait être bon ;)



Dup :

Depuis le tome 1, tu utilises un artefact magique qui permet au Bâtard d'avoir un compte-rendu intégral des opérations effectuées par celui ou celle qui le porte.Jusqu'au tome 4, ce port semble très bien se supporter. Alors pourquoi diable tortures tu un personnage du tome 4 qui souffre le martyr lorsqu'il doit s'en servir ? Et surtout, pourquoi ne donnes tu aucune explication quand à cette douleur ? 
T'es pas cool comme mec en fait !

Fabien :


Il faut bien de temps en temps laisser des portes ouvertes pour laisser libre cours à l'imagination fertile des lecteurs d'élite (dont tu es, je n'en doute pas ;) )
Est-ce l'idée que rien n'est éternel et que tout ce qui fonctionne peut un jour dysfonctionner (surtout après plus de 500 ans)?... L'objet aurait-il été abîmé par la foudre ou qui sait, la lave?... Aurait-il pu disparaître pendant des siècles et n'être retrouvé que récemment par l'Arche?... Est-ce qu'une partie de la nature du nouveau porteur pourrait être incompatible ou provoquer un rejet?... 

Suis-je effectivement un type "pas cool"?... Ne compte pas sûr moi pour répondre. En tout cas, moi, je ne fais que relater les faits, ce n'est pas ma faute si ça s'est passé comme ça! :)


Dup :

Hummmpfff !

J'ai fini la nouvelle "Légende du premier monde" de l'anthologie des Imaginales 2018. En fait le Bâtard a de qui tenir, tu es un sacré roublard Fabien ! De vive voix aux Ima tu m'as dit qu'il fallait d'abord finir le tome 4 et que j'y retrouverai Mendorallen...
1) on y retrouve surtout son grand-père, même si c'est lui qui relate l'histoire.
2) il nous appâte au début avec la genèse du Noir-sang, pour ne rien nous lâcher et nous la promettre à la toute fin avec un "c'est une toute autre histoire."
Rhaaaaaaaa, je te tords le cou la prochaine fois que je te vois !!!
À ce rythme, tu vas pouvoir nous faire un recueil de nouvelles de 800 pages minimum non ?

Bon, sinon, je me suis régalée avec cette nouvelle. Les explications magico-scientifiques de la création du bestiaire propre à la Fantasy sont délicieuses. Cette nouvelle porte très bien son titre ! Bravo !

Fabien :


"pouvoir"... C'est exactement ça. Je peux faire un nombre de nouvelles assez hallucinant, toutes plus intéressantes les unes que les autres dans le cadre de la série. Il va falloir choisir et prendre le temps d'écrire, évidemment... (Si seulement je pouvais aller plus vite...) :)



Fantasy à la carte :

Fabien, as-tu d'autres projets d'écriture à part la suite du Bâtard du Kosigan?

Fabien :

Question intéressante...qui me rappelle que cela pourrait effectivement être le cas! Le Bâtard est un type un peu entreprenant qui a la fâcheuse tendance de prendre mon esprit d'assaut comme une forteresse et de s'y installer comme seigneur en sa demeure...


Malgré cela, j'ai toujours sous le coude mon projet de "poésie d'aventure" pour enfant (dont la première histoire est déjà en grande partie écrite) et aussi une BD différente du Bâtard avec un scénario prêt...
Alors, eh bien, si j'ai le temps de m'en occuper (ou si quelqu'un vient me chercher en lisant ces lignes) pourquoi pas :)



Ramettes :

Bonjour
Je vais surveiller mon correcteur qu' il ne transcrire pas un message déjà pas clair en truc ésotérique ! Je tenais à m'excuser. ..
Je suis d'accord avec toi avec la perte du fichier... toute proportion gardée mes notes et brouillons de chroniques disparaissent parfois...

Je me demandais si à un moment de l'écriture tu visualises un type de lecteur en train de lire et donc créer une image dans sa tête ? Je pense en particulier dans le tome 1 la scène où il est en fâcheuse posture entre deux femmes... Mdr!

Fabien :

Je vois ce que tu veux dire. Sans me faire une image mentale du lecteur, il peut arriver dans de rares cas que je me mette à sa place afin d'estimer si un contenu peut se révéler trop choquant ou pas. Cela m'arrive rarement car de toute façon les réactions de chacun sont différentes et, j'ai pris le parti dès le départ de raconter l'histoire telle qu'elle me vient, avec ses moments crus voire repoussants. Je ne suis pas sur la même longueur d'onde de ce point de vue que plusieurs de mes camarades auteurs qui définissent certains de leurs personnages, de leurs péripéties, de leurs dialogues et des idées qu'ils mettent en avant, dans le but de plaire (voire de séduire) telle ou telle catégorie de lecteur/lectrices. :) Je peux comprendre la démarche, mais je la trouve trop artificielle à mon goût. (Puisque je vous dis que je suis pur dans l'âme... :) )


Ah! Une fois cependant (sur la demande de mon éditeur appuyé par l'avis d'un ou deux beta-lecteurs), j'ai tout de même légèrement modifié un passage pour qu'il soit plus soft. Il s'agissait dans le tome 3 d'une rencontre entre le Bâtard et la belle "comtesse de no-spoil" (;)). [Evidemment, si vous n'avez pas lu ce tome 3 est que vous ne voulez strictement rien en savoir, il ne faut pas lire la suite de cet exemple :) Si vous avez moins de 16 ans non plus...]
Au cours des quelques paragraphes que dure le tête à tête une forte tension sexuelle s'installait entre les deux personnages; la dame se jouait du Bâtard en lui faisant miroiter monts et merveilles, tout en le repoussant dès qu'il cherchait à sa faire plus pressant; tant et si bien qu'il perdait brièvement une partie de son contrôle, la coinçait contre un mur et la prenait.

La pénétration finale (quoique très brève dans le texte initial) a été enlevée du passage pour faire disparaître le sentiment de viol qui pouvait en résulter.
Voilà, c'est la seule fois ou j'ai modifié quelque chose à mon texte, en imaginant la réaction possible des lecteurs.
Je crois que dans ce cas précis, on a bien fait de me conseiller dans ce sens :)




7 commentaires:

Dup a dit…

Depuis le tome 1, tu utilises un artefact magique qui permet au Bâtard d'avoir un compte-rendu intégral des opérations effectuées par celui ou celle qui le porte.Jusqu'au tome 4, ce port semble très bien se supporter. Alors pourquoi diable tortures tu un personnage du tome 4 qui souffre le martyr lorsqu'il doit s'en servir ? Et surtout, pourquoi ne donnes tu aucune explication quand à cette douleur ? T'es pas cool comme mec en fait !

Dup a dit…

Hummmpfff !

J'ai fini la nouvelle "Légende du premier monde" de l'anthologie des Imaginales 2018. En fait le Bâtard a de qui tenir, tu es un sacré roublard Fabien ! De vive voix aux Ima tu m'as dit qu'il fallait d'abord finir le tome 4 et que j'y retrouverai Mendorallen...
1) on y retrouve surtout son grand-père, même si c'est lui qui relate l'histoire.
2) il nous appâte au début avec la genèse du Noir-sang, pour ne rien nous lâcher et nous la promettre à la toute fin avec un "c'est une toute autre histoire."
Rhaaaaaaaa, je te tords le cou la prochaine fois que je te vois !!!
À ce rythme, tu vas pouvoir nous faire un recueil de nouvelles de 800 pages minimum non ?

Bon, sinon, je me suis régalée avec cette nouvelle. Les explications magico-scientifiques de la création du bestiaire propre à la Fantasy sont délicieuses. Cette nouvelle porte très bien son titre ! Bravo !

Fantasy à la carte a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Fantasy à la carte a dit…

Fabien, as-tu d'autres projets d'écriture à part la suite du Bâtard de Kosigan?

Ramettes a dit…

Bonjour
Je vais surveiller mon correcteur qu' il ne transcrire pas un message déjà pas clair en truc ésotérique ! Je tenais à m'excuser. ..
Je suis d'accord avec toi avec la perte du fichier... toute proportion gardée mes notes et brouillons de chroniques disparaissent parfois...

Je me demandais si à un moment de l'écriture tu visualises un type de lecteur en train lire et donc créer une image dans tête ? Je pense en particulier dans tome 1 la scène où il est en fâcheuses posture entre deux femmes... Mdr!

Regina Falange a dit…

Bonjour Fabien,
Je suis en pleine lecture du tome 1 et je dois avouer que j'adore, et je remercie les vénérables d'en avoir tant parler et de t'avoir inviter pour ce mois de qui m'aura poussé à acheter ce 1er tome aux imaginales et à le lire sans tarder.
Ma question concerne la correspondance de Kergaël à Charles, y a-t-il une raison pour qu'il ne signe pas toujours pareil? Des fois c'est son prénom, des fois son nom entier, d'autres seulement un K.
Maintenant je retourne à ma lecture, il ne me reste qu'une centaine de pages et j'ai hâte de connaitre la suite.

Regina Falange a dit…

Olala hier soir j'ai terminé le tome 1 et wouahhh ! Je pense que je ne vais pas tarder à me procurer le tome 2 (et comme j'ai pris la version Folio, après ça, il va falloir que je m'arme de patience).
J'ai cru comprendre qu'il y avait des nouvelles liées à cet univers, celle par exemple dans Créatures que je ne dois pas lire avant d'avoir terminé le 1er cycle (bouh) y en a-t-il d'autres? Où les trouver? et surtout quand les lire dans la chronologie du Bâtard?