vendredi 19 octobre 2018

Interview participative de CLÉMENT BOUHÉLIER # 4



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XL

Surtout n'écrivez pas pour la jeunesse, les ados ou les YA, il me semble qu'on est submergés de titres alors que la bonne SFFF adulte est plus rare, je suis avec intérêt le jeu des questions-réponses de cette interview et je n'en conclus qu'une chose, je vais approfondir ma connaissance de vos univers et lire Chaos... mais je pense que Torgend et Evyna n'ont pas dit leur dernier mot et que des personnages secondaires ont eu aussi des aventures à vivre! merci 


Clément:

Bonjour... et merci, je retiens le conseil ! Je suis ravi par ailleurs que vous ayez envie de découvrir mes bouquins. Quant à Torgend, Evyna et quelques autres, je vous confirme bien volontiers que leurs aventures ne sont pas terminées : Olangar est loin d'être un havre de paix... ;)






Bonjour Clément, 

J'arrive après le début des hostilités mais je viens de rattraper mon retard. Je vois qu'il y a déjà eu des questions et des réponses très intéressantes ! J'ai été très ravie de faire connaissance avec ta plume et tes univers dernièrement au travers de Passé déterré et Olangar. 

Même si du coup comme tu le soulignes dans une réponse ici tes romans ont tous une base assez thriller, as-tu préféré explorer ces enquêtes dans le monde réel ou dans l'univers de fantasy qui, peut-être (ou pas) laisse plus de liberté ?

Je rebondis aussi sur le métier de ta compagne qui me touche puisque je travaille moi-même dans l'environnement. Comme Olangar est assez engagé du côté politique, est-ce que la thématique environnemental (qui est aussi politique pour le coup) t'inspirerait pour un prochain roman ?



Clément:

Bonjour,

D'abord, merci beaucoup des très belles chroniques ;)

Concernant ta première question, clairement, j'ai adoré développé une enquête dans le monde d'Olangar, précisément parce qu'on peut y glisser les éléments que l'on veut et grossir certains traits, ce qui ne serait pas possible dans le réel. Par exemple, la thématique de la conquête de droits sociaux m'intéresse et j'avais envie de la mettre en scène de manière "grandiose". Bien entendu, il aurait été possible de le faire dans un cadre "réel". Les exemples en ce sens ne manquent pas, en particulier en France (après tout, on ne nous a pas donné "gratuitement" l'ensemble de nos acquis sociaux). Mais imaginer une lutte sociale de A à Z a ceci de plaisant qu'on peut y placer les personnages que l'on souhaite, et jouer avec tout le décorum" qui l'accompagne : la réaction du pouvoir, les espions, les agents doubles...


Pour ce qui est de la thématique environnementale, elle devait initialement être très présente dans l'intrigue, mais j'ai finalement privilégié l'aspect social. Du coup, c'est en effet quelque chose qui pourrait être réutilisé dans de prochains livres de cet univers. Je ne peux pas en dire plus pour le moment mais... clairement, c'est une piste ;)






Bonjour Clément, 
En attendant de recevoir Olangar, peux-tu un peu nous parler de ta routine écriture. Quand est-ce que tu écris? Plutot la nuit, la journée, entre les 2? dans le silence ou en musique? Sur ordi ou sur papier? En grignotant? Et dans un autre registre, quel a été ton parcours entre le moment où tu as écrit ton 1er roman et le moment où tu l'as enfin tenu en main? (l'envois du manuscrit, la réponse d'un édition, as-tu ton mot à dire sur le titre final, sur la couverture?)
j'abuse des parenthèses je sais, j'ai des questions dans les questions et je triche, j'assume ! et du coup on se verra peut être aux prochaines imaginales alors, ça serait cool :)



Clément:

Bonjour et... ah, je vois que les questions intimes reprennent ! Quand est-ce que j'écris ? Eh bien en bon salarié, principalement les soirs, les week-ends et pendant les vacances. Toujours dans un silence absolu, et rarement en grignotant mais en buvant du thé ou du café :) Il arrive que ça me tienne assez tard le soir de temps à autres. Et depuis que j'ai la chance de participer à des salons, je mets le temps de trajet à profit pour travailler sur les intrigues, les plan... Jusqu'à présent, je ne me suis jamais lancé dans un roman sans avoir une trame assez précise de ce qui se passe, du début à la fin. Il m'arrive de "dévier" un peu, mais c'est en générale pour revenir à ce que je souhaitais.



Pour ce qui est du manuscrit, le chemin est assez long en effet ! Comme je l'explique à Dup, il s'est d'abord passé plusieurs mois entre son envoi et la réponse de l'éditeur. Ensuite, il a fallu terminer le roman qui n'était pas achevé (il restait environ un tiers à écrire). Puis il y a eu toute la phase des corrections, d'abord sur le fond (les personnages qui doivent gagner ou perdre en importance, les scènes à ajouter ou à supprimer...) et ensuite sur la forme. C'est un travail assez long, mais extrêmement important et très enrichissant... et dans cette tâche, les Editions Critic sont très bienveillantes.



Vient ensuite le moment du choix du titre : c'est alors une succession de propositions, de débats, d'échanges entre l'auteur, l'éditeur et la personne qui dirige les corrections. Enfin, un illustrateur choisi par l'éditeur fait des propositions et, en effet, l'auteur a la possibilité de faire des retours. C'est pour Olangar que j'ai eu le plus l'occasion d'intervenir, car j'ai eu la chance de voir les premières propositions de croquis.





Hello Clément,

Moi je vais compléter la question de Régina Falange. 
Besançon, Lyon... comment as-tu atterri à l'autre bout de la France aux éditions Critic de Rennes ?



Clément:

Hello Dup ! Eh bien malheureusement, aucune histoire rocambolesque là-dedans. Mais une jolie petite anecdote tout de même, à mes yeux en tous cas. J'en étais aux deux-tiers de Chaos, environ, quand je me suis décidé à tenter ma chance du côté des maisons d'édition de SF et de fantastique. Je ne savais pas trop quoi penser de cette démarche et assez rapidement, je me suis dis que je ne perdais rien à essayer de convaincre un éditeur. En bon enfant de la génération "Google est ton ami", j'ai demandé à notre Big Brother de Mountain View se me sortir tout ce qu'il avait sur le sujet. Et je dois avouer que j'ai découvert pas mal de maisons d'éditions de SF à cette époque. Je n'ai pas fait attention à la localisation géographique.


Le 22 décembre 2013 très exactement (oui oui, je viens de retrouver !), j'ai envoyé un mail au service des manuscrits des éditions. J'ai reçu un mail de réception le 27 décembre et un autre le... 30 octobre 2014 :) Il me disait : "votre manuscrit a retenu l'attention d'un des membres de notre comité de lecture". Ce qui m'a fait bondir de joie, comme tu imagines. Ce membre était une dame qui a été par la suite ma directrice de correction pour Chaos et sans qui le manuscrit ne serait pas devenu un roman, j'ai eu beaucoup de chance... et si elle lit ces lignes et se reconnaît, qu'elle sache que je la remercie encore :)



Phooka :

Bonjour Clément,

Quels sont tes 5 romans préférés (tous genres confondus)
Quels sont tes 5 romans préférés en fantasy
Quels romans conseillerais tu à quelqu'un qui n'a jamais lu de fantasy et qui souhaite découvrir le genre?

(Ouais je sais plus bateau que ça tu meurs, mais parfois ça permet de découvrir de chouette romans, histoire de faire grandir un peu notre PAL :) )

Clément :

Hello Phooka. Ah, la terrible question ! Pour un peu, je me mettrais à crier : Ô rage, Ô désespoir ! Quoi, je suis donc condamné à choisir... à sélectionner... Bon. Soit. Mais je triche alors. D'une part – et même si cela vous semble absurde – je ne pourrai répondre à votre demande sur les livres de fantasy. Car j'en ai trop peu lu. Mon avis ne vaudrait rien. Ensuite, je ne vais pas vous donner 5 romans de SF et 5 autres romans... non, je vais vous donner tout simplement 10 romans, car je milite pour que l'on arrête avec la séparation. Et tiens, allez, petit challenge personnel : je vous glisse dans cette liste quelques romans reconnus comme des classiques, dans lesquels se glisse le fantastique ! Deal ? On y va...


Les Misérables : pour la puissance sociale du récit, pour la lutte des étudiants républicains contre la monarchie, pour la formidable rédemption de Jean Valjean, pour l'amour que Victor Hugo clame à l'attention de l'être humain, pour son plaidoyer en faveur d'une société plus juste, plus égalitaire, plus instruite. Le plus grand roman que j'ai lu à ce jour, indétrônable,

Ruy Blas : eh oui, j'assume un second Victor Hugo dans cette liste ! Je n'y peux rien, j'adore cette pièce qui brise les canons du théâtre classique. J'adore cette intrusion d'un valet dans le monde des "grands". J'adore l'idée que le "petit peuple" peut s'approcher du pouvoir et contrarier les affaires des rois en demandant un peu plus de justice et de redistribution. Et j'adore le fait que Ruy Blas dépasse sa propre condition et au point d'avouer son amour à une reine. Est-ce qu'on ne frissonne pas, par ailleurs, quand il interpelle les grands d'Espagne avec son mythique "Bon appétit Messieurs !", avant son monologue de dénonciation ?

Le Nom de la Rose : parce que le personnage principal fait passer l'érudition et l'intelligence avant la croyance bête et méchante. Parce qu'à sa manière, il croit en l'Homme. Parce que le récit dégage une force historique incroyable. Parce que c'est un plaidoyer pour l'érudition, pour l'amour du savoir, mais aussi un récit qui montre le danger de vouloir conserver la connaissance pour soi.

Dom Juan : encore du théâtre ? Mais oui, encore du théâtre ! Mais pas n'importe quelle pièce : peut-être la plus étrange et la plus ambigüe de Molière. Certes, son personnage est froid, terriblement misogyne, odieux... Mais il est aussi un dénonciateur formidable des moeurs de son époque et des hypocrisies qui y ont cours. Chaque fois que j'ai eu la chance de voir la pièce, j'ai été subjugué par le monologue de Dom Juan à la fin. Et j'ai beaucoup d'affection pour Sganarelle, le pauvre diable qui finit sans ses gages. On ne me convaincra pas, par ailleurs, qu'il n'y a pas un côté fantastique dans Dom Juan... à moins que la statue du commandeur ne soit que l'émanation de sa propre conscience ?

La Vouivre : la plume de Marcel Aymé, la délicatesse rude avec laquelle il dépeint ses personnages (des paysans du Jura), l'intrusion d'un personnage mythologique dans le quotidien d'hommes et de femmes simples qui réveillent leurs passions et leurs travers... C'est le fantastique mis au service d'une réalité sociale terrible et d'une tragédie.

L'Enchanteur : quand même, on ne pouvait pas faire cette liste sans les chevaliers de la table ronde. J'aime beaucoup la version qu'en livre René Barjavel. L'amour de Lancelot pour Guenièvre, les exploits, les doutes, les interrogations des chevaliers, leur recherche de la perfection et du divin à travers la quête du Graal... avant l'inévitable carnage final. C'est tout ça à la fois.

Vipère au poing : on change de style et on assume ! Hervé Bazin livre un portrait et un procès saisissant de Folcoche, cette mère qui aurait dû l'aimer et qui le déteste. Cette haine-là est cultivée avec raffinement, de manière saisissante. Bazin dresse aussi le portrait de son époque, mais je retiens surtout de son livre la désillusion de l'enfant blessé. La fin est sublime : c'est un clin d'oeil hargneux au début du roman... mais on n'en dira pas plus.

Fahrenheit 451 : un classique, mais Ô combien précieux et atemporel. On ne brûle pas les livres de nos jours, mais on les enterre sous des monceaux de "temps de cerveau disponible". La rebellion de Montag devrait probablement être une nécessité quotidienne.

Le joueur d'échec : une nouvelle ou un roman court, je ne sais pas, que j'ai lu tardivement, où le fantastique s'insinue discrètement. Zweig y dénonce les horreurs du totalitarisme, responsable de l'état de son personnage principal, mais il glorifie aussi, je trouve, les capacités de l'esprit humain. Dans un oeuvre très courte, l'auteur réussit le tour de force de présenter une galerie de personnages fascinants. A dévorer en une soirée.

Messieurs les Enfants : l'écriture de Daniel Pennac est une liqueur savoureuse... et là encore, voici le fantastique qui pointe le bout de son nez ! Certes, c'est pour disserter et pour parler d'enfance, mais quand même. J'adore le personnage du prof, fasciné par la famille. J'adore les réactions des enfants forcés de se confronter au monde des adultes... et inversement, mais je n'en dirai pas plus : mieux vaut que vous lisiez le roman sans spoil :)


En bonus :

La Tour Sombre : vous me demandiez de la fantasy et je vous l'ai dit, je ne suis pas en mesure de conseiller beaucoup de choses... si ce n'est cette immense oeuvre de Stephen King, rédigée sur quatre décennies. Elle raconte, en sept tomes, les aventures de Roland de Gilead et de son Ka-Tet. Mais elle raconte bien plus que cela : c'est une longue histoire de quête vers la rédemption.



Et, en vrac, parce que je continue à tricher, j'aurais voulu sélectionner aussi : Une Vie, Les Trois Mousquetaires, Le Mariage de Figaro, La Promesse de l'Aube, l'attrape-coeur, Shining, Ca, Le Petit Prince, Peter Pan, La Nuit des Temps, La Route, La Guerre des Mondes, Notre-Dame de Paris, Les Thibault, le mythe de Cthulhu, la saga des Malaussène, Antigone...



Sia :

J'enchaîne avec les questions éditoriales. Pourquoi avoir publié les deux tomes d'Olangar en même temps ? (A moins qu'il ne s'agisse de deux volumes du même livre ?) (je vois que c'est un mois d'intervalle, en réalité, mais c'est tellement proche !!)

Clément :

Bonjour Sia !

En effet, j'ai conçu et écrit Olangar comme un seul et unique roman, que l'éditeur a préféré séparé en deux tomes au vu de la longueur (environ 900 pages) : un seul volume aurait pu effrayer certains lecteurs. d'où cette parution presque simultanée. Note qu'au départ, j'avais prévu un roman de 400 à 500 pages... :)




Ramettes :

Bonjour,

Je n'ai pu lire que Chaos 1... le week end dernier j'ai fait le pitch de ton histoire à quelqu'un qui est du côté de Bourgoin... et elle m'a dit : "ça expliquerait bien des choses! Ah ah ah " . Je n'ai pas pu en savoir plus...

Envisages-tu d'écrire une histoire basée sur une autre région française ? ou vas-tu plutôt rester dans le monde imaginaire d'Olangar ? As-tu un planning d'écriture à long terme ?


Clément :

Bonjour !


Alors concernant Bourgoin-Jallieu, j'y ai travaillé un moment et j'ai replacé quelques lieux réels dans Chaos : certaines rues, des places, etc... Si le journal – le Dauphiné libéré – est bien réel, les personnages sont en revanche et évidemment complètement fictif. Leurs fonctions, quant-à-elles, s'inspirent de ce que font réellement des journalistes, des secrétaires d'édition et des correspondants de presse. J'ai également glissé quelques éléments "réels" de Besançon, où j'ai vécu un petit moment, ainsi que de Paris.



Vernay, le village de Passé déterré, est, lui, complètement fictif, même si certains éléments existent bel et bien. Est-ce que j'envisage d'écrire une histoire qui prendrait corps dans une autre région française ? Eh bien oui et pour tout dire, c'est déjà en cours, même si j'ignore encore ce que j'en ferai et si ce sera publié :) Petit indice : cela se passe en région Rhône-Alpes.



Mais ce n'est qu'une petite étape passagère : je compte bien, en effet, revenir assez rapidement dans le monde d'Olangar. Le scénario est en cours d'écriture ;)


Régina Falange :

Bonjour,
Je suis plongée dans la lecture du 1er tome d'Olangar et je me demandais "comment inventer des prénoms/noms de lieux?" sur quoi se baser, une résonance, une étymologie, un prénom "réel" mis à l'envers (tiens c'est une idée ça, si j'étais Elfe je pourrais m’appeler eidolé haha oups je m'égare) un hasard sur le clavier pour que les noms soient imprononçables? Je crois que c'est une question propre à tous les romans de fantasy.

Clément :

Bonjour,


J'utilise en effet quelques "trucs et astuces" pour les noms et prénoms, les lieux, les mots de langue étrangère... Parfois, je modifie un nom ou un prénom connu, je me sers d'un nom de lieu que je "déforme"... Pour Olangar cependant, ce travail était un peu particulier dans la mesure où tout devait être créé à partir de "rien". Il était surtout nécessaire que les noms, prénoms, noms de lieux et autres ne soient pas du hasard pur et fassent écho à certaines connaissances du lecteur.



Ainsi, pour les prénoms et noms du Sud et de certains politiciens, je me suis inspiré de la vieille noblesse française. Ce qui a donné les d'Enguerrand, les d'Alverny... Les Elfes cultivant un certain isolationnisme, j'ai regardé du côté des "insulaires" et je me suis inspiré notamment de l'Islandais pour les noms et certains mots de leur langue. Les Nains étant plutôt "collectivistes", j'ai fait le choix – sans doute un peu contestable et facile ! - de m'inspirer de noms et de prénoms à consonnace de langues de l'est, en particulier le Russe.



Je confirme qu'Eidolé donnerait plutôt bien pour une Elfe :)




Sia :

Eidolé, c'est sympa, on dirait un prénom grec ! En tout cas les sonorités fonctionnent bien :)

Clément :
De nouveau, je confirme, même si ça ne "collerait" qu'à moitié avec mes Elfes :)



10 commentaires:

Phooka a dit…

Bonjour Clément,

Quels sont tes 5 romans préférés (tous genres confondus)

Quels sont tes 5 romans préférés en fantasy

Quels romans conseillerais tu à quelqu'un qui n'a jamais lu de fantasy et qui souhaite découvrir le genre?

(Ouais je sais plus bateau que ça tu meurs, mais parfois ça permet de découvrir de chouette romans, histoire de faire grandir un peu notre PAL :) )

Regina Falange a dit…

(oui parce que nos PAL ne sont pas assez énormes comme ça... haha)

Phooka a dit…

Oui hein, tu as remarqué aussi. Toutes petites riquiquis ces PAL! :)

Sia a dit…

J'enchaîne avec les questions éditoriales. Pourquoi avoir publié les deux tomes d'Olangar en même temps ? (A moins qu'il ne s'agisse de deux volumes du même livre ?) (je vois que c'est un mois d'intervalle, en réalité, mais c'est tellement proche !!)

@Dup et Phooka : désolée pour le doublon de commentaires, j'étais pas sur la bonne page d'itv :/

Phooka a dit…

Pas de soucis, t'inquiète ! ;)

Ramettes a dit…

Bonjour,
Je n'ai pu lire que Chaos 1... le week end dernier j'ai fait le pitch de ton histoire à quelqu'un qui est du côté de Bourgoin... et elle m'a dit : "ça expliquerait bien des choses! Ah ah ah " . Je n'ai pas pu en savoir plus...
Envisages-tu d'écrire une histoire basée sur une autre région française ? ou vas-tu plutôt rester dans le monde imaginaire d'Olangar ? As-tu un planning d'écriture à long terme ?

Regina Falange a dit…

Bonjour,
Je suis plongée dans la lecture du 1er tome d'Olangar et je me demandais "comment inventer des prénoms/noms de lieux?" sur quoi se baser, une résonance, une étymologie, un prénom "réel" mis à l'envers (tiens c'est une idée ça, si j'étais Elfe je pourrais m’appeler eidolé haha oups je m'égare) un hasard sur le clavier pour que les noms soient imprononçables? Je crois que c'est une question propre à tous les romans de fantasy.

Sia a dit…

Eidolé, c'est sympa, on dirait un prénom grec ! En tout cas les sonorités fonctionnent bien :)

Regina Falange a dit…

oui j'aime bien aussi :) faudrait que je trouve le moyen pour glisser cette idée de prénom aux auteurs pour me retrouver dans leur livre. J'ai déjà tenté à l'endroit mais Elodie c'est trop commum, pourquoi pas à l'envers donc haha

Sia a dit…

Sans vouloir te saper le moral, on m'a dit un paquet de fois en dédicaces que mon prénom (pas trop courant) serait top pour un perso de fantasy, mais je pense que c'est encore en pleine maturation :P