samedi 2 juin 2018

Troisième page de l'ITV de FABIEN CERUTTI



La première page est ICI
La seconde



« C'est bon, on commence à lui faire peur... »
:))




Correspondance du journaliste anglais Charles Chevais Deighton avec le professeur Léopold Delisle, administrateur général de la Bibliothèque Nationale de France. 

           Maulnes, le 20 avril 1899



           Cher professeur,

     Le surprenant questionnaire que l’équipe de fouille a mis au jour dans les ruines de la Bibliothèque circulaire du château de Maulnes ne devrait pas exister. Les caractères utilisés pour l’impression sont parfaits, le papier d’une légèreté et d’une blancheur incomparable, et le contenu fait chavirer la raison. Jugez par vous-même : la date de l’entête indique juin 2018, à cent dix-neuf ans d’ici dans l’avenir !… Quant aux noms qui apparaissent, ils sont singuliers : Dup, Phooka, Celindanaé, Aely Nah, Aelinel, Xapur. Il ne s’agit pas de prénoms usités dans les civilisations connues, pas plus qu’ils ne rappellent les sonorités elfiques ou une quelconque retranscription de phonèmes runiques. En tout cas, la présence de ce texte à l’intérieur de la bibliothèque circulaire de Maulnes indique que quelqu’un a voulu le mettre à l’abri des bûchers de la Croix d’Adombrement. Et qu’il y est parvenu durant plus de trois siècles. 
        Quant à la teneur, elle se révèle stupéfiante. Il s’agit à n’en pas douter d’un questionnaire adressé à un écrivain, par ailleurs enseignant d’histoire, répondant au nom de Fabien Cerutti. Un patronyme originaire d’Italie du Nord, peut-être du village de Gozzano dans la province de Novare. Celui-ci serait l’auteur de romans et de nouvelles tournant autour du fameux chevalier mercenaire, Pierre Cordwain de Kosigan, l’ancêtre médiéval de notre ami Kergaël dont nous cherchons depuis plusieurs mois à démontrer l’existence ! Une partie de l’intrigue se déroulerait à notre propre époque, entre Londres et Paris. 
        La présence de ce document dans un passage scellé d’un château ravagé par les flammes il y a trois cents ans semble inexplicable. Sauf à envisager que les théories d’Hamilton sur les voyages dans le temps (parues en 1887 dans le Science Schools Journal et reprises par mon ami Herbert George Wells), comportent un fond de vérité. Vous ais-je dis que Wells et moi avions déjeunés ensemble il y a deux mois dans sa propriété du Kent ? La conversation avait dérivé sur Kosigan et ses mystères, et j’avais évoqué la possibilité un peu folle d’un voyage dans le temps. Wells m’avait ri au nez, assurant qu’il ne fallait accorder nulle foi aux thèses de son roman, La machine à explorer le temps, et je n’avais pas insisté. Cependant en y réfléchissant, je me dis que j’ai peut-être eu tort. Il est de notoriété publique que Wells a brûlé ses notes d’écriture à la mort de Hamilton, et qu’il a passé plusieurs années à racheter, un par un, la totalité des exemplaires des premières versions de son œuvre, afin de les détruire. Son prétexte était de faire disparaître ses maladresses de débutant. Et s’il en allait autrement ? Je jurerais en tout cas que le questionnaire que nous avons entre les mains n’est pas de notre époque. 
         Néanmoins, pour être tout à fait honnête, il existe une seconde possibilité. La feuille comportant le questionnaire se trouvait dans une étagère consacrée à d’épais carnets intitulés Almanachs séculaires, signés de Michel de Nostre Dame, surnommé Nostradamus. Des manuscrits originaux tenant lieu de brouillons à ses fameuses Prophéties. Étant lui-même alchimiste et versé dans l’art de l’imprimerie, il se peut qu’il ait conçu, à la fin de sa vie, un papier et une encre d’un genre nouveau pour coucher par écrit ses visions. Peut-être avons-nous en notre possession la dernière de ses prédictions ? 
         Le titre du document est « mois2 ». 
        J’ignore précisément ce que cela signifie, mais je vous l’envoie sous pli scellé, en compagnie de cette lettre. Faites-moi connaître au plus vite votre opinion, 
         En hâte, 



Charles Chevais Deighton



Dup :

Quand tu as commencé à écrire le tome 1, savais-tu déjà l'ampleur de la série qui se profilait ?

Fabien :

Oui :) Et, honnêtement, je suis persuadé qu'on ne peut en aucun cas juger le Bâtard de Kosigan sans avoir lu la totalité du premier cycle qui vient de s'achever. C'est un tout.

Et évidemment, ce n'est pas fini, et je mesure (avec une légère appréhension) l'importance de ce qu'il me reste encore à écrire! :)


Régina Falange :

Bonjour Fabien.

Je ne m'attendais pas à devoir rattraper toute cette interview le 2 au matin déjà ! Une visite attendue semble-t-il... J'ai acheté le tome 1 aux imaginales, je vais essayer de faire mes devoirs dans le mois pour poser des questions intéressantes, en attendant: es-tu allergique aux cacahuètes? ;) (j'avais promis que je poserai cette question haha)

Bon mois2 et à très vite !


Fabien : 

Non, ni aux cacahuètes, ni au lactose, ni au gluten. Je vous le dis, j'ai tous les vices! :)


Dup :

Pour en revenir à ma question précédente, est-ce Mnémos en mesurait l'ampleur ? Ils t'ont co-opté sur le manuscrit du tome 1 seulement ?

Fabien :


Oui...Dans la mesure ou le tome 1 pouvait se lire comme un one-shot et que j'avais prévu que ce soit le cas pour chacun des autres volumes (c'est également le cas de l'histoire du tome 3-4... pris comme un ensemble puisque les 2 romans n'en forme en réalité qu'un seul (d'où le léger suspense à la fin du t3)). :) Bref, j'avais prévu le coup: une série de plusieurs épisodes indépendants, avec le fil rouge du XIX° siècle, très secondaire au début, mais de plus en plus présent (et intéressant) de livre en livre.

Il n'empêche que les contrats se signaient livre par livre, individuellement et que, si le succès n'avait pas été au rendez-vous, la série aurait pu s'arrêter. :)

Merci donc à tous ceux qui ont lu! :)

(Et n'hésitez pas à torturer les gens autour de vous pour qu'ils s'y mettent aussi!)


Ô Grimoire :

Quelques questions sur le tome 3 (je vais faire en sorte, évidemment, de ne pas spoiler) que je viens de finir, avant d'attaquer le 4. Tu parles des sorcières et des procès en sorcellerie. Tu écris à un moment que "environ cent mille procès furent tenus dont la moitié s'acheva par une condamnation aux flammes". J'avais en tête l'idée que certains historiens considéreraient qu'il y aurait eu en fait relativement peu de peines appliquées (je viens de trouver une stat parlant de 2% de condamnations au bûcher en Espagne, par exemple). L'idée n'est pas de se battre sur les chiffres, dont on sait qu'ils ne sont pas fiables, pleins de sources ne nous sont pas parvenues, mais plutôt de parler des sources et de comment tu les emploies. Est-ce que tu t'en tiens forcément à la plus stricte "orthodoxie" historique possible, ou est-ce que parfois tu t'autorises une "licence poétique" si cela soutient l'histoire. Et peux tu nous raconter comment tu documentes tes histoires (dans le même tome, tu parles de la Cage de Fer, au Vatican : invention, mythe, réalité ?).

Ah, et autre aspect du même type, comment choisis-tu (ou es tu élu) par les lieux de tes intrigues (la Champagne, Cologne, l'Écosse...). Y a-t-il des critères, liés par exemple aux faits historiques, ou est-ce le hasard qui dicte le choix, ou encore des affinités, des souvenirs personnels ?

Fabien :


* Attention risque de spoiler pour les lecteurs qui n'ont pas atteint la fin du t3. Alors pour les chiffres historiques et les sources, je m'autorise une grande licence sur le Moyen âge (puisque dans mon cycle, l'histoire est censée avoir été largement réécrite, y compris dans ses détails). Il n'empêche que je cherche à imprimer une atmosphère réaliste assez proche du Moyen-âge réel (toute proportions gardées). Côté XIX° siècle en revanche, je dois coller au plus près aux connaissances qui pouvaient être celles de cette époque, et je m'y applique (avec un nombre très faible d'inexactitudes apparemment involontaires, mais qui servent un certain but, comme le comprendront peut-être ceux qui auront atteint l'ultime lettre du tome 4).



En ce qui concerne la documentation, je me réfère principalement, aux cours que j'ai reçu par d'éminents professeurs comme Colette Beaune ou R. Muchembled (sur la vie quotidienne au Moyen-âge et durant la période moderne) et qui s'accrochent irrémédiablement à l'intérieur des rangements de mon bureau. J'y ajoute quelques précisions livresques tirés des manuels d'histoire de ma bibliothèque et des petits coups d'oeil sur internet, notamment concernant l'historiographie du XIX° siècle.



La cage de fer au Vatican est bel et bien une réalité. :)

Pour ce qui est de la chasse aux sorcières, sans être allé vérifier, il me semble que le chiffre de 2% de cas menant à la peine capitale (souvent par noyade) correspond aux débuts de l'Inquisition (lorsque les accusés pouvaient bénéficier d'un défenseur et invoquer des témoignages en leur faveur, et que le choix de recourir à la question devait être validé par un conseil de plusieurs personnes)... Pour la période que l'on qualifie de "chasse aux sorcières", le chiffre de 100.000 procès/50.000 condamnations à mort, même s'il est une approximation, paraît cohérent (d'autant qu'une partie des archives de l'Inquisition qui enregistrait ce type d'acte a été détruite depuis et qu'il faut donc extrapoler à partir des relevés précis que nous possédons encore).
Un peu de tout cela à la fois, cela dépend des cas: la Champagne est la région dans laquelle je suis né; quel meilleur endroit pour donner vie à un projet d'écriture? Le choix des Flandres est davantage en rapport avec une nécessité historique, puisque la première grande bataille de la guerre de cent ans autour de laquelle se déroule l'intrigue du tome 2 se déroule à Bruges. Cologne, c'est parce que je voulais faire partir le Bâtard dans le Saint empire et que j'avais visité la ville il y a pas mal de temps. :)



Raphaël :

Hoy Herzog Cerutti !! Ici votre humble serviteur Raphaël Yvan des îles bourbons, simple manant devant votre grandeur.

J'ai , il y a quelques temps déjà, fait part de mon envie de réaliser une adaptation de votre série sire. Mais ma réelle question est tel que je vous la présente céans: Vous refusez vous la moindre possibilité de donner vie à notre ami commun Pierre et sa troupe de joyeux lurons, sur écrans, que cela soit en jeux vidéo, série ou film entièrement dédié à ses aventures ? (Neverwinter Night ne compte pas puisque l'histoire ne tournait pas principalement autour du Bâtard). Surtout avec les nouvelles évolutions graphiques et techniques .. Bref je m'égare.

Ainsi ma dernière question si votre grandeur me le permet est qu'après le cycle du Bâtard quel pourtour de l'histoire allez vous vous dirigez ?

De mon envie personnel, j'aurai vraiment voulu savoir ce qui s'est passé pour notre belle reine elfe gouvernant la région au champagne pétillement exquis et aussi si les projets de cette vile fripouille de Nirdrym sont arrivé a termes. ( soit même si je n'ai pas pu me délecter, du moins pour l'instant, des centaines de pages du tome 4, en cela j'aurais peut-être les réponses à mes questions.).

Ainsi je vous adresse mes plus sincères félicitations pour votre oeuvre entière et remerciement pour ce que vous faites :)


PS: Désolé du retard de cette missive, le faucon de Gerfaut s'est encore trompé d'entrée dans mon château. Malheureusement au lieu d’atterrir dans les appartements de ces dames comme la dernière fois, il n'a pas trouvé mieux que d'aller rendre visite à mes chiens de chasse.


Fabien :

Merci pour ces compliments, Raphaël.
Evidemment, je suis très favorable à des adaptations du Bâtard sur tous supports (jeux videos, BD, cinéma, série télé etc. (d'ailleurs si quelqu'un connait des gens influents sur HBO, n'hésitez pas à vous bouger pour moi, Dieu vous le rendra...)). Seulement, je suis un peu un maniaque du contrôle, touche-à-tout et un peu jaloux sur les bords. Du coup, je veux collaborer et avoir l'oeil pour valider le produit final. On verra bien si on arrive à faire quelque chose dans ce sens un jour ou l'autre. :)
(Et je ne suis pas d'accord sur ton analyse de Neverwinter nights: l'histoire tournait principalement autour du Bâtard, peut-être beaucoup plus que dans les romans d'ailleurs :) Mais on verra cela plutôt dans le futur (mais un peu lointain) second cycle justement)

Dans les aventures futures du Bâtard, on le verra rentrer dans son comté natal pour discuter entre quatre yeux avec son oncle et régler avec sa courtoisie habituelle quelques affaires de famille... Puis devoir faire face à la soif de pouvoir du roi de France (welcome back, Myrdrin...); découvrir les détails les plus croustillants (sic!) de la vie de sa mère; les origines réelles du Noir-sang; et se lancer dans un voyage vers Rome histoire de mettre un point final à toute cette affaire (en compagnie d'un certain Mendorallen)... :) Mais chuuut, tout cela est top secret pour le moment... (et représente pas mal d'années de travail acharné)

Cathern an Aëlenwil (la comtesse de Champagne) n'est plus de ce monde, pour le savoir, il faut se procurer la nouvelle "Le livre des merveilles du monde" parue dans l'anthologie des Imaginales 2017 (hé oui, le travail de recherche n'est pas réservé à Kergaël de Kosigan, les véritables lecteurs du Bâtard doivent s'y mettre aussi s'il souhaitent tout savoir...). Rassure-toi, elle sera reprise dans un recueil de nouvelles qui s'intercalera entre les 2 cycles du Bâtard. (D'ici 2 ans tout de même). :)

(Je préfère ne pas savoir ce que ton faucon fabrique avec tes chiens de chasse :) )



Ô Grimoire :

Et où travailles-tu ? Tu évoques ton bureau - auquel s'accrochent irrémédiablement tes cours -, mais du coup est-ce une pièce à part consacrée à cela (et, dans ce cas, est-ce pour t'isoler, te protéger, marquer la distance pro/perso...), ou bien écris-tu n'importe où (quand les idées viennent, au café parce que ça permet de se plonger dans "la vie" de façon anonyme...) ?

Fabien :

Certaines mauvaises langues affirment que mon bureau est un véritable capharnaüm... Moi, je le vois plutôt comme un espace de rangement pour mes divers documents et archives. En tout cas, je travaille plutôt à la table du salon (non loin de la cuisine, au cas où...et à proximité de mes proches (qui, fort heureusement, pratiquent eux-mêmes des activités silencieuses)) :) Par conséquent, je ne marque pas de séparation pro/perso à la maison.
J'écris aussi parfois dans les transports en commun, à l'ancienne, avec stylo et papier. 



Ramettes

On voit toujours les lettres (Sauf erreur de ma part) dans le sens Kergael vers Charles... pourquoi ne pas suite lettres de Charles à Kergael ?


Fabien :



L'idée sur la partie XIX° siècle du tome 1 était de suivre le descendant du héros. Mais le défi était de taille, il fallait:

- Gérer la mise en place d'une histoire de grande envergure qui, je l'espérais, allait pouvoir se développer dans des tomes futurs mais n'en était pour l'instant qu'à ses prémices
- Lui donner une place aussi réduite que possible, dans le but de l'utiliser pour ménager des pauses et du suspense à la fin de certains chapitre consacré au Bâtard de Kosigan au XIV° siècle, tout en n'éloignant pas le lecteur trop longtemps du récit principal qui avait vocation de le tenir en haleine (entre 1/2 et trois pages).
- Faire comprendre au lecteur que le parti pris de la série était que tout ce qui arrivait à l'époque du Bâtard était censé être "vrai" et se déroulait dans notre monde réel (autrement dit, que l'histoire avait été manipulée en cours de route).
Face à tous ces enjeux, il m'a paru évident que le peu de place que j'avais à consacrer à cette partie de mon récit devait être réservé uniquement à Kergaël de Kosigan. C'était déjà trop court pour le mettre en valeur, alors alterner avec Charles Chevais Deighton aurait été un facteur de confusion supplémentaire. Et puis voir d'un côté un chevalier du XIV° siècle et de l'autre son descendant universitaire au XIX° siècle créait une sorte de face à face qui me paraissait avoir du sens. A la fois comme une main tendue et un duel à travers les siècles. A priori remporté haut la main par le chevalier de Kosigan dans ce premier épisode...mais qui avait vocation à se rééquilibrer dans les suivants, jusqu'à une espèce de bras de fer final dans lequel chaque lecteur jugera quelle période lui est en définitive la plus attachante.
Encore une fois ce cycle est conçu comme un tout, avec des ambiances différentes, des mystères qui se répondent et s'additionnent, et une réponse finale qui remet l'ensemble en perspective. Juger de la série entière en ayant juste lu un ou deux tomes est tout simplement impossible... Enfin, non, bien sûr, c'est possible, mais c'est comme juger un dessin à moitié terminé... :)
Pour finir sur Charles Chevais Deighton, tu le retrouveras au centre de l'action dans le tome 2, puis de temps à autre dans le t3 et le t4.



19 commentaires:

Dup a dit…

Pour en revenir à ma question précédente, est-ce Mnémos en mesurait l'ampleur ? Ils t'ont co-opté sur le manuscrit du tome 1 seulement ?

Ramettes a dit…

Bonjour,
J'en suis toujours au tome 1... A un moment on a des lettres de Charles? J'ai bien compris que c'est les voix des Kosigan mais y a t il une autres raison?

Ô Grimoire a dit…

Quelques questions sur le tome 3 (je vais faire en sorte, évidemment, de ne pas spoiler) que je viens de finir, avant d'attaquer le 4. Tu parles des sorcières et des procès en sorcellerie. Tu écris à un moment que "environ cent mille procès furent tenus dont la moitié s'acheva par une condamnation aux flammes". J'avais en tête l'idée que certains historiens considéreraient qu'il y aurait eu en fait relativement peu de peines appliquées (je viens de trouver une stat parlant de 2% de condamnations au bûcher en Espagne, par exemple). L'idée n'est pas de se battre sur les chiffres, dont on sait qu'ils ne sont pas fiables, pleins de sources ne nous sont pas parvenues, mais plutôt de parler des sources et de comment tu les emploies. Est-ce que tu t'en tiens forcément à la plus stricte "orthodoxie" historique possible, ou est-ce que parfois tu t'autorises une "licence poétique" si cela soutient l'histoire. Et peux tu nous raconter comment tu documentes tes histoires (dans le même tome, tu parles de la Cage de Fer, au Vatican : invention, mythe, réalité ?).

Ô Grimoire a dit…

Ah, et autre aspect du même type, comment choisis-tu (ou es tu élu) par les lieux de tes intrigues (la Champagne, Cologne, l'Écosse...). Y a-t-il des critères, liés par exemple aux faits historiques, ou est-ce le hasard qui dicte le choix, ou encore des affinités, des souvenirs personnels ?

Unknown a dit…

Hoy Herzog Cerutti !! Ici votre humble serviteur Raphaël Yvan des îles bourbons, simple manant devant votre grandeur.

J'ai , il y a quelques temps déjà, fait part de mon envie de réaliser une adaptation de votre série sire. Mais ma réelle question est tel que je vous la présente céans: Vous refusez vous la moindre possibilité de donner vie à notre ami commun Pierre et sa troupe de joyeux lurons, sur écrans, que cela soit en jeux vidéo, série ou film entièrement dédié à ses aventures ? (Neverwinter Night ne compte pas puisque l'histoire ne tournait pas principalement autour du Bâtard). Surtout avec les nouvelles évolutions graphiques et techniques .. Bref je m'égare.

Ainsi ma dernière question si votre grandeur me le permet est qu'après le cycle du Bâtard quel pourtour de l'histoire allez vous vous dirigez ?

De mon envie personnel, j'aurai vraiment voulu savoir ce qui s'est passé pour notre belle reine elfe gouvernant la région au champagne pétillement exquis et aussi si les projets de cette vile fripouille de Nirdrym sont arrivé a termes. ( soit même si je n'ai pas pu me délecter, du moins pour l'instant, des centaines de pages du tome 4, en cela j'aurais peut-être les réponses à mes questions.).

Ainsi je vous adresse mes plus sincères félicitations pour votre oeuvre entière et remerciement por ce que vous faites :)


PS: Désolée du retard de cette missive, le faucon de Gerfaut s'est encore tromper d'entrée dans mon château. Malheureusement au lieu d’atterrir dans les appartements de ces dames comme la dernière fois, il n'a pas trouvé mieux que d'aller rendre visite à mes chiens de chasse.

Dup a dit…

Coucou Ramettes, peux-tu s'il-te-plait préciser ta pensée ? La question nous reste... euh floue !

Mariejuliet a dit…

Bon je suis convaincue. La feignasse du tabouret vient de sortir le tome 1 de sa pal :-)

Ô Grimoire a dit…

Dans ce déluge, il me semble que la deuxième partie de ma question a subi l'estrapade :-)
En fait, ma question porte sur le choix des lieux dans lesquels tu places tes histoires. Est-ce que tu utilises surtout des lieux que tu connais, pour la précision des descriptions, ou au contraire, tu choisis des lieux au hasard, qui ensuite prennent leur propre place (et, éventuellement, en révélant de bonnes surprises), ou alors sont-ils dictés par le contexte historique ? Bref, comment procèdes-tu pour localiser tes histoires ?

Ô Grimoire a dit…

Et où travailles-tu ? Tu évoques ton bureau - auquel s'accrochent irrémédiablement tes cours -, mais du coup est-ce une pièce à part consacrée à cela (et, dans ce cas, est-ce pour t'isoler, te protéger, marquer la distance pro/perso...), ou bien écris-tu n'importe où (quand les idées viennent, au café parce que ça permet de se plonger dans "la vie" de façon anonyme...) ?

Dup a dit…

Non, non, c'est ma faute ! J'ai oublié dans un premier temps la deuxième partie de la réponse de Fabien.
Puis rajoutée ensuite, oup's !

Ô Grimoire a dit…

Pas de souci, j'imagine bien que ce ne doit pas être simple de s'y retrouver... Bon courage ! :-)

Dup a dit…

C'est juste...intense par moment :)

Ramettes a dit…

On voit toujours les lettres (Sauf erreur de ma part) dans le sens Kergael vers Charles... pourquoi ne pas suite lettres de Charles à Kergael ?

Ô a dit…

Pas une question, juste un commentaire. J'ai commencé le tome 4 ce matin. C'est rare que je lise le matin - pas vraiment le temps -, mais, là, j'en avais un peu, alors j'ai lu mes 20 pages pour me mettre en route. Et c'était bon ! :-)

Ah, si, quand même une question ! Par rapport à d'autres auteurs "du moment", tu ne sembles pas très présent sur les réseaux sociaux. C'est parce que cela prend un temps fou et que tu as un métier, quand même, enfin deux, quoi, ou bien parce que bon, les réseaux sociaux..., ou pour encore d'autres raisons ?

Ah, et puis (oui, quand ça commence...), tu nous a dit que tout cette aventure a commencé sur Neverwinter Nights, et que tu es un "geek vintage", mais, du coup, joues-tu encore aux jeux vidéos ? Et, si oui, lesquels (enfin, quel genre, parce que tu n'as pas forcément envie de voir débouler des fans pour te pourrir ton(tes) jeu(x)) ?

Ah, et tu parles de jeu sous toutes ses formes, je crois : à quoi joues-tu hors jeux videos (je ne sais pas pourquoi, je t'imagine jouant à Citadelles, ou à Meurtre à l'abbaye, mais c'est sans doute surtout à cause de l'époque) ? Et qu'as tu pratiqué comme jeux de rôles (et comme joueur ou comme MdJ) ?

Dup a dit…

Tu as dit à Ô Grimoire : "Un peu de tout cela à la fois, cela dépend des cas: la Champagne est la région dans laquelle je suis né; quel meilleur endroit pour donner vie à un projet d'écriture? Le choix des Flandres est davantage en rapport avec une nécessité historique, puisque la première grande bataille de la guerre de cent ans autour de laquelle se déroule l'intrigue du tome 2 se déroule à Bruges. Cologne, c'est parce que je voulais faire partir le Bâtard dans le Saint empire et que j'avais visité la ville il y a pas mal de temps. :)"
Le second cycle se déroulera principalement en Italie. Nous feras tu visiter la province de Novare en plus du Vatican ?

Nath Aely a dit…

Bonsoir à toi Ô auteur prolifique ;)

Une question que je pensais voir apparaître bien avant mais comme ce n'est pas le cas où mes vieux yeux auraient-ils failli?
on trouve sur la couverture du tome 1 une similitude flagrante avec un autre bâtard sombre et habillé de noir. Sachant le roman édité en 2014 et la série de cet autre bâtard sortie dans d'autres lieux en 2011, il y avait-il une idée derrière ou n'est-ce qu'une improbable coïncidence??

Sinon j'en suis au premier quart seulement (chapitre 23) du tome 1 mais il m'apparaît que la famille de Kosignan semble composée de fieffés escrocs malins et sans scrupules. Car si l'on suit notre téméraire et ténébreux chevalier et ses prouesses il n'est pas ce que l'on pourrait décrire comme un ange de probité ce qui lui confère je l'avoue un certain charme.
De même, on découvre au fil des courriers échangés entre Kergaël (j'adore ce prénom) et Charles une similitude donc de faits inavouables et fortement proscrits par la loi.
Est-ce un trait de caractère qui s'est imposé tout seul ou un besoin pour l'histoire que je n'ai pas encore découverte??
Bon j'y retourne hein sinon je ne saurai pas comment il se sort de cette chausse-trappe!!

Dup a dit…

Une question de Fantasy à la carte qui n'arrive pas à accéder aux commentaires du blog :(

FANTASY À LA CARTE :
Bonjour Fabien, avant de commencer je tiens à louer ta belle plume et à te remercier pour ces belles heures de lecture que tu m'as offertes tout au long de ton cycle. Sinon quel est ton personnage préféré? Et avec lequel de tes héros as-tu eu le plus de mal?

celindanae a dit…

Je me demandais: après le succès de l'adaptation de Gagner la guerre en bande dessinée, serait il envisagé de voir les traits de notre bâtard préféré prendre forme sous d'autres formes que des romans?

Fantasy à la carte a dit…

Après cette longue et belle expérience d'écriture, tu te sens plus dans ton élément en tant qu'inventeur d'univers de jeu de rôle ou en tant qu'écrivain? Laquelle de ces casquettes est la plus facile à porter pour toi?