mardi 10 mars 2015

THE BOOK OF IVY de Amy Engel




Éditions Lumen
342 pages
15 euros


Résumé :


Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.


L'avis de Dup :

Décidément, les éditions Lumen font beaucoup parler d'elles en ce moment. Entre les coups de coeur qui pleuvent sur la toile concernant Le secret de l'inventeur et le lancement en fanfare de ce Book of Ivy, on ne sait plus où donner de la tête !

J'ai hyper accroché au premier teaser, cette photo reçue par mail sans aucun autre commentaire :


Moins avec la suite, et aujourd'hui, une fois le roman lu, je me dis que cette suite ne cadrait pas. Car Ivy, celle que j'ai appris à connaître au fil des pages ne ressemble en rien à cette guerrière ninja qu'on nous montrait. Ivy, c'est une ado de seize ans, plutôt jolie, simple, une gamine comme on pourrait en croiser au coin de la rue. 

Ce roman est une dystopie classique. Nous sommes dans le futur et notre monde a été ravagé par une guerre nucléaire. Quelques milliers de survivants se sont regroupés dans ce monde devenu hostile. Ils vivent en autarcie cloîtrés dans une ville qui tient encore à peu près debout et ceinturée d'un haut grillage. Le grand-père d'Ivy a été le fondateur de cette ville, mais le pouvoir de la diriger lui en a été spoilé par un Lattimer. Ce dernier dirige la communauté d'une main de fer, avec des règles strictes et la sanction pour qui y déroge est tout simplement l'expulsion de l'autre côté de la barrière.

Ivy va subir de plein fouet une de ces règles qu'elle considère comme la pire. Elle a tout juste seize ans et va devoir épouser Bishop Lattimer. Même si cela doit servir le plan de révolution de son père, tout en elle se révolte à cette idée. Mais elle a été formatée depuis quelques années au rôle qu'elle doit jouer. 

Il faut que je vous avoue que j'ai eu bien du mal à accrocher au début de ce roman. Ivy avait tendance à m’horripiler avec son rôle d'oie blanche effarouchée alors que je m'attendais à une vraie guerrière. Mais que nenni, on ne lui a jamais appris à tenir un poignard, ni une arme à feu. Juste bourré le crâne sur ses devoirs familiaux et conjugaux. Heureusement, en face d'elle, le personnage de Bishop, tout en retenue m'a beaucoup touchée. Il a tout pour lui et pourtant il reste humble, entier et révèle un caractère fort. Et puis, au fur et à mesure de leur cohabitation, ou devrai-je dire leur colocation, Ivy se dévoile...

Amy Engel montre du doigt combien il est facile de manipuler le psychisme d'un adolescent. La recette est classique, on la connait et elle est tristement d'actualité. Et c'est là que l'auteur fait très fort, car elle va nous montrer comment faire machine arrière. Cela va être l'éclosion d'Ivy, comme si au contact de Bishop, s'écartaient un à un la multitude de sépales déposés par sa famille. Et plus on approche des pétales et plus la fleur promet d'être belle et forte. 

J'ai adoré ces deux personnages et leur histoire si difficile. J'ai adoré la sensualité qui se dégage de cette plume toute en retenue. J'ai adoré la fin concoctée par l'auteur, dure, surprenante, mais offrant tellement de possibles. Bref, coup de coeur !


6 commentaires:

Elodie a dit…

Ce livre me tente beaucoup. En commençant ta chronique j'ai cru que j'allais lire le 1er avis négatif et pas du tout :p Je continu à vouloir le lire ! aaaaaaaaa

Enigma a dit…

J'ai très envie de découvrir les romans de cette maison d'édition. Ce livre-ci et Le secret de l'inventeur me tentent beaucoup! :-)

Dup a dit…

Et tu as bien raison ! Le contenant est super beau, le contenu est génial, que peut-on demander d'autre quand on aime lire ? rien de plus ! ;)

Acr0 a dit…

Et bien, il me tentait peu malgré le fait qu'on en parle pas mal. En plus, c'est une saga, je vais te laisser le soin de nous dire comment tu trouves la suite :D J'ai bien rigolé en lisant "oie blanche effarouchée"

Dup a dit…

Ah, toi aussi tu fuis les sagas ! C'est vrai que parfois, c'est dur à gérer dans le planing, de savoir qu'il y aura d'autres tomes derrière. Mais bon, quand on aime, on ne s'en plaint pas hein !

Thalie a dit…

Il me tente depuis longtemps celui-là, gnarf, les journée sont trop courtes....
Je me le renote sur ma wish list
Chouette avis en tout cas