jeudi 4 décembre 2014

Le mot de la fin de Simon Sanahujas

(avec un tout petit peu de retard, voici le mot de la fin de Simon ! Encore merci à lui !)










Bonjour à toutes et à tous !


Pas facile de conclure après des échanges tout aussi intensifs que passionnant… Alors je vais commencer par quelques remerciements. Un grand merci donc à Phooka et Dup, sans qui tout cela n’aurait pas été possible, pour leur réactivité, leur gentillesse et, surtout, leur passion de la lecture et de la littérature. Merci également à Philippe Ward et Rivière Blanche qui n’ont pas hésité une seconde pour signer ce partenariat et mettre une demi-douzaine d’exemplaires à disposition de votre ogresque appétit de lecture ! Et un grand merci à tous les participants pour leurs questions parfois audacieuses mais toujours plaisantes, sans oublier de remercier chaleureusement les blogueurs qui y ont été de leurs critiques personnelles sur leurs propres sites.


Cela a été intense, disais-je, car les questions ont régulièrement touché à des problématiques que je voulais prendre le temps de traiter au mieux. En conséquence, et comme je l’avais pressenti en écrivant le petit prologue à cette interview, je n’ai guère écrit durant ce mois de novembre. Je l’ai principalement passé à cogiter sur les questions qui ne cessaient d’envahir ma boîte mail, et de chercher à y donner les réponses les plus complètes possibles. J’espère que j’ai réussi… Et ce fut un plaisir fabuleux, sincèrement. L’écrivain est l’un des artistes qui se trouvent le moins en contact avec son public. Nous n’avons pas la scène comme les musiciens ou les gens de théâtre, ni les expositions pour les plasticiens et, de fait, échanger directement avec le public est une chose très rare pour nous, aussi rare qu’elle est importante pour comprendre ce que nous faisons et quelle est la réception de nos efforts. Je pratique les salons de temps à autres, mais cela n’a rien à voir : on y rencontre des lecteurs qui la plupart du temps n’ont pas encore lu nos livres et, dans le cas opposé, les échanges se trouvent souvent raccourcis faute de temps. Mais durant ce mois de novembre, j’ai eu pour la première fois l’occasion d’échanger en profondeur avec vous, parce que les questions étaient choisies avec soin et que j’avais le temps d’y répondre de la même manière. Au-delà de la chance que cela représente, cela a été pour moi un excellent moment.


Les questions ont été des plus variées, soulevant parfois des points que je n’avais pas réellement envisagés et m’obligeant à poser un autre regard sur mes bouquins ou mon activité d’écrivain. C’était vraiment sympathique de pouvoir constater tout ce qui peut se passer de divers et varié dans l’esprit de ceux qui me lisent, et je sors personnellement très enrichi de cette expérience ! Un échange aussi agréable qu’intéressant donc, pour lequel je vous remercie à nouveau.


Bonnes lectures futures, de mon côté je retourne écrire !

3 commentaires:

Ramettes a dit…

Ce fut un plaisir partagé et une belle découverte M. Sanahujas ! qui sait peut-être de nos questions de lecteur vous donnerons matière à vos prochains écrits. Merci pour vos réponses très intéressantes. Et je dis merci à Dup et Phooka qui nous permettent d'entrer en contact avec des écrivains pour ne pas rester avec nos interrogations.

Anonyme a dit…

Merci pour ce "mois de", on vous a senti en effet très impliqué dans vos réponses et cela fait très plaisir. Vous devez aussi être un peu soulagé que soit fini cette auto-analyse, et de pouvoir retourner à l'écriture fictionnelle ! Bon courage pour tous vos projets.

Olivier Bihl a dit…

Merci pour le soin avec lequel tu t'es pris au jeu de ces échanges.