jeudi 13 septembre 2018

[Audio] LE LION DE MACÉDOINE # 1 de David Gemmell




# 1





Série : Le Lion de Macédoine, livre audio 1
Durée : 18 h et 44 min
Version intégrale Livre audio
Date de publication : 30/01/2017
Langue : Français
Éditeur : Hardigan



Quatre cents ans avant Jésus-Christ. Sparte l'orgueilleuse, la cité guerrière, célèbre ses victoires... et plus personne n'écoute les oracles. Pourtant les présages se multiplient. Une guerre se prépare. Plus terrible que toutes celles qui n'ensanglanteront jamais la Grèce, elle mettra en jeu le sort de l'humanité. Le Dieu Noir s'est éveillé, il patiente dans l'ombre. Lorsqu'il prendra forme humaine, le mal déferlera sur le monde. Mais il reste un ultime espoir. Qui en sera porteur ? Xénophon, le glorieux général athénien ? Tamis, la sombre prêtresse qui manipule les fils de la destinée ? Ou Parménion, ce jeune sang-mêlé qui ose tenir tête aux descendants des rois...






Remarque préalable : certains noms de lieux ou de personnages ont peut-être, probablement, été écorchés... ceci est une écoute non une lecture.



La saga Le Lion de macédoine a été initialement publiée en quatre volumes. Audible a fait le choix de les regrouper par deux. Ainsi cette écoute correspond à "L’enfant maudit" et "La mort des nations". Nous sommes dans la Grèce Antique, entre 400 et 350 av. J.-C., à une époque où la Grèce est loin d’être un état à part entière. C’est en fait une multitude de cités-états perpétuellement en guerre entre elles.

David Gemmell nous plonge dans Sparte à un moment où celle-ci est à l’apogée de sa gloire, redoutée de tous. Il faut dire que Sparte ne vit que pour la guerre : chaque petit garçon est embrigadé et formé à cet art dès le plus jeune âge et avec la plus grande sévérité. C’est ainsi que nous faisons la connaissance du jeune Parménion pour qui le parcours est encore plus douloureux. Méprisé de tous à cause du sang macédonien qui coule pour moitié dans ses veines, haït pour ses performances chèrement acquises. Il poursuit néanmoins sa formation jusqu’à atteindre le grade suprême de Stratégos : le meilleur stratège de Sparte.

Avec brio, comme à son habitude, David Gemmell mèle les vérités historiques avec les mythologies antiques pour tisser sa fiction sur la vie de ce grand Général de guerre qui aura côtoyé les plus grands comme Aristote, Philippe II de Macédoine et Alexandre le Grand. Un Parménion manipulé par une prêtresse, Tamis , voulant faire de lui une arme pour contrer les forces du Chaos. Pas grand-chose ne lui sera épargné, et plus il avance dans la vie et plus il vouera une haine profonde à Sparte. Comble de l’ironie, dès qu’il quittera sa ville natale qui le rejetait, partout où il ira, il sera "Le spartiate".

David Gemmell va nous faire circuler dans cette Grèce Antique: Sparte, Thèbes, la Thrace, puis la Macédoine au côté de Philippe II. Il fait la part belle aux combats et surtout à la stratégie de ces combats. Son écriture tellement visuelle nous propulse à l’époque décrite avec d’autant plus de force que Nicolas Planchais, le narrateur excelle à accélérer le rythme quand il faut. Il ne faut pas avoir peur des détails sanglants de ces guerres, car avec Gemmell, le sang, la cervelle ou les boyaux giclent plus souvent qu'à leur tour !
 
Mais le point fort de l’auteur reste toujours la force de ses personnages : même le plus insignifiant vis-à-vis de l’intrigue est présenté avec moult détails qui rendent cette lecture écoute captivante. On se sent concerné par leur sort à tous et la gorge se serre plus d’une fois. Quant à certains personnages historiques, il prend parfois la liberté de les modifier un brin pour qu’ils collent à son intrigue ! Ainsi Aristote par exemple, se voit posséder des dons de magus assez extraordinaires, tout en restant le sage philosophe connu de la postérité.

Ce mélange de mythologie, d’historique et de Fantasy me rappelle grandement la trilogie Troie qui avait été un énorme coup de coeur. J’attends de voir ce que donnera la deuxième partie pour me prononcer en faveur de l’une ou de l’autre. Pour l’instant je trouve qu'elles ont la même envergure : j’adore !



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