jeudi 28 janvier 2010

La Belgariade de David Eddings





Tome 1: Le pion blanc des présages.
Réfléchissez bien avant d’entamer ce premier tome d’une longue saga en cinq volumes : vous partez pour un long voyage ! L’oeuvre de l’écrivain américain David Eddings est immense. Certains d’ailleurs la comparent volontiers à celle de Tolkien. Il est vrai que tous deux partagent un goût pour les univers complexes, peuplés d’une multitude de dieux et de héros, de funestes prophéties et de guerres fratricides. N’oubliez pas de prendre une épée et un peu de viande de sanglier, on ne sait jamais…

Tome 2:La reine des sortilèges
Horreur! Le dieu pervers, Torak, va s'éveiller ! Les temps sont venus, l'univers vacille et Belgarath se hâte : il n'est que temps de retrouver l'Orbe d'Aldur, le joyau du destin, qui peut sauver les hommes de la colère des dieux.
De la brumeuse Arendie à la putride Nyissie, patrie des Hommes-Serpents, Belgarath entraîne Garion sur une route semée d'embûches. Garion, le petit paysan qui n'a jamais cru aux sorts, ne sent pas la haine qui le menace, ne comprend pas ces femmes qui se pressent autour de lui : une pour l'instruire, une pour le séduire, une pour le réconcilier avec les pouvoirs dont il ne veut pas... Est-ce lui, l'Enfant de Lumière, le descendant des rois de Riva, l'enfant marqué par les présages, de toute éternité, pour affronter Torak ?



Tome3:Le gambit du magicien
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l'horizon déchiqueté, et baigna d'une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d'un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n'auraient pas suffi à la laver. Un cri d'agonie emplit l'espace. Garion épouvanté leva la tête. "C'est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l'Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains." L'Orbe... L'Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?

Tome4: La tour des maléfices

Garion monta sur le trône de basalte et plaça l'Orbe sur le pommeau de l'énorme épée.
Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l'Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. "O joie, le roi est revenu, la prophétie s'accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant !" Et la prophétie suivit son cours.
Au cœur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s'ouvrir. Garion en fut glacé. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n'était pas le pire.Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré !


Tome5: La fin de partie de l'enchanteur
Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses : silhouettes immenses, robes noires, masques d'acier étincelants. Elles avaient surgi à l'endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l'armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. A l'instant où sa lame traversait l'ombre, il fut frappé par la foudre. Des tourbillons de fumée s'élevèrent des fentes de son ventail et il grilla dans son armure. Ce'Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa la main sur son amulette et ferma les yeux : "Aide-nous, Belgarath ! Nous allons être écrasés !" A quoi servait de l'appeler ? Sana doute avait-il atteint la Cité de la Nuit, où Torak s'éveillait au milieu des ruines. L'immense geste s'achevait dans le fracas des armes, et l'enfant de la prophétie n'était pas prêt. La guerre de sept mille ans allait finir par la victoire du Dieu-Dragon des Angaraks !




L'avis de Phooka:


Retour sur un grand immense classique de la Fantasy.
Superbe, magnifique, les qualificatifs manquent.
Grande saga, qui a l'avantage énorme d'être servie par des personnages époustouflants. Eddings a le don de créer des personnages incroyablement haut en couleurs et tellement attachants que on en a les larmes aux yeux quand on finit le dernier tome...comme si on quittait des vrais amis!!!
C'est une saga très classique dans sa construction (une quête, quoi de plus "Fantasy" que ça?!), mais il ne faut pas imaginer que ce coté 'classique' puisse avoir un aspect ennuyeux. On ne s'y ennuie pas une seule seconde et c'est très certainement grâce à la richesse des personnages ainsi qu'à la fluidité de l'histoire.
Je n'ai pas pu lâcher les 5 tomes avant de les avoir fini.
Franchement je n'ai qu'un conseil, hâtez vous de lire ce roman sans lequel vous serez a jamais perdu dans les limbes de la Fantasy!!!!!

4 commentaires:

Bruno19 a dit…

Au risque d'etre un peu seul: je n'ai pas vraiment accroché à cette saga. Je m'y suis plongé après la lecture de plusieurs articles décrivant cette saga comme équivalente au seigneur des anneaux, dans un univers riche..etc.
Et bien non, je n'ai rien trouvé de cela. Des personnages un peu trop stéréotypés, des pays en guerre et des alliances sans grande compléxité et des aventures un peu trop classiques. J'avais lu depuis le seigneur des anneaux des series comme l'ssassin royal de R Hobb, la compagnie noire de Glen Cook et entamé le long (très long) cycle du Trone de fer de GRR Martin, et face à ces excellents romans, j'ai trouvé la Belgariade trop enfantine, trop simple et sans saveur. Déception.

Phooka a dit…

Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de commentaire à propos de la Belgariade.
J'adore le seigneurs des anneaux, L'assassin royal et le trône de fer et c'est sûr que la Belgariade est + simple, mais pas sans saveur loin de là ...à mon avis! J'ai toujours un faible pour les personnages de cette série que je trouve particulièrement savoureux!
Les gouts et les couleurs...;)

Pat a dit…

j'ai beaucoup moins de référence en fantasy, à part le seigneur des anneaux, mais j'ai trouvé cette série vraiment excellente. Les personnages y sont pour beaucoup avec chacun son caractère bien différents et c'est bourré d'humour. Et l'écriture de Eddings coule toute seule.

Guillaume44 a dit…

Bon, à la base Eddings voulait copier/coller la high-fantasy tolkiennienne pour créer sa propre saga à succès; dans un premier temps son originalité propre lui a permis de créer une Belgariade forte et passionnante, mais à la longue la ficelle s'est usée, donnant des sagas de plus en plus médiocres.