vendredi 1 juin 2018

L'interview participative de FABIEN CERUTTI




Sur un plateau vous disais-je... :))




Mais il peut être sérieux aussi, si, si !
D'ailleurs, comme je lui laisse la parole, vous allez très vite vous en rendre compte.

****************************************

Correspondance du journaliste anglais Charles Chevais Deighton avec le professeur Léopold Delisle, administrateur général de la Bibliothèque Nationale de France.

           Maulnes, le 20 avril 1899



           Cher professeur,


     Le surprenant questionnaire que l’équipe de fouille a mis au jour dans les ruines de la Bibliothèque circulaire du château de Maulnes ne devrait pas exister. Les caractères utilisés pour l’impression sont parfaits, le papier d’une légèreté et d’une blancheur incomparable, et le contenu fait chavirer la raison. Jugez par vous-même : la date de l’entête indique juin 2018, à cent dix-neuf ans d’ici dans l’avenir !… Quant aux noms qui apparaissent, ils sont singuliers : Dup, Phooka, Celindanaé, Aely Nah, Aelinel, Xapur. Il ne s’agit pas de prénoms usités dans les civilisations connues, pas plus qu’ils ne rappellent les sonorités elfiques ou une quelconque retranscription de phonèmes runiques. En tout cas, la présence de ce texte à l’intérieur de la bibliothèque circulaire de Maulnes indique que quelqu’un a voulu le mettre à l’abri des bûchers de la Croix d’Adombrement. Et qu’il y est parvenu durant plus de trois siècles. 
        Quant à la teneur, elle se révèle stupéfiante. Il s’agit à n’en pas douter d’un questionnaire adressé à un écrivain, par ailleurs enseignant d’histoire, répondant au nom de Fabien Cerutti. Un patronyme originaire d’Italie du Nord, peut-être du village de Gozzano dans la province de Novare. Celui-ci serait l’auteur de romans et de nouvelles tournant autour du fameux chevalier mercenaire, Pierre Cordwain de Kosigan, l’ancêtre médiéval de notre ami Kergaël dont nous cherchons depuis plusieurs mois à démontrer l’existence ! Une partie de l’intrigue se déroulerait à notre propre époque, entre Londres et Paris. 
        La présence de ce document dans un passage scellé d’un château ravagé par les flammes il y a trois cents ans semble inexplicable. Sauf à envisager que les théories d’Hamilton sur les voyages dans le temps (parues en 1887 dans le Science Schools Journal et reprises par mon ami Herbert George Wells), comportent un fond de vérité. Vous ais-je dis que Wells et moi avions déjeunés ensemble il y a deux mois dans sa propriété du Kent ? La conversation avait dérivé sur Kosigan et ses mystères, et j’avais évoqué la possibilité un peu folle d’un voyage dans le temps. Wells m’avait ri au nez, assurant qu’il ne fallait accorder nulle foi aux thèses de son roman, La machine à explorer le temps, et je n’avais pas insisté. Cependant en y réfléchissant, je me dis que j’ai peut-être eu tort. Il est de notoriété publique que Wells a brûlé ses notes d’écriture à la mort de Hamilton, et qu’il a passé plusieurs années à racheter, un par un, la totalité des exemplaires des premières versions de son œuvre, afin de les détruire. Son prétexte était de faire disparaître ses maladresses de débutant. Et s’il en allait autrement ? Je jurerais en tout cas que le questionnaire que nous avons entre les mains n’est pas de notre époque. 
         Néanmoins, pour être tout à fait honnête, il existe une seconde possibilité. La feuille comportant le questionnaire se trouvait dans une étagère consacrée à d’épais carnets intitulés Almanachs séculaires, signés de Michel de Nostre Dame, surnommé Nostradamus. Des manuscrits originaux tenant lieu de brouillons à ses fameuses Prophéties. Étant lui-même alchimiste et versé dans l’art de l’imprimerie, il se peut qu’il ait conçu, à la fin de sa vie, un papier et une encre d’un genre nouveau pour coucher par écrit ses visions. Peut-être avons-nous en notre possession la dernière de ses prédictions ? 
         Le titre du document est « mois2 ». 
        J’ignore précisément ce que cela signifie, mais je vous l’envoie sous pli scellé, en compagnie de cette lettre. Faites-moi connaître au plus vite votre opinion, 
         En hâte, 


Charles Chevais Deighton


****************************************

Dup :

Annonce préalable : "Nous distribuons gratuitement des fouets à l'entrée de l'arène !"

Qui aime bien, châtie bien n'est-ce-pas ?
Je propose dix coups de fouet par cliff hanger ! *sourirepleindedents*

Fabien :

Ça risque de me pousser à en faire de plus en plus...^^


Héhé, adepte du SadoMaso ???

Peut-on vraiment être auteur sans l'être un peu?... :)


Phooka :

Rhooo mais quel accueil!!
Moi je fais soft! "Bienvenue .... en enfer!"


Fabien :

AhAhAh! On voit que tu n'as jamais été dans une classe de collège de l'un des dix pires établissements de France! :)



Xapur :


Je suis un peu déçu de voir que sur ce blog, habituellement sérieux, des élucubrations pareilles puissent être relayées ! Voyages dans le temps, ésotérisme et autres balivernes n'ont pas leur place ici, il est temps que l'Inquisition s'occupe des deux vénérables rédactrices :)

Fabien :

Des ensorceleuses qui tendent des embuscades aux pauvres auteurs depuis des années! Oui, il serait peut-être temps de les livrer à qui de droit! (Mais moi, je ne peux pas...à cause des lois de l'hospitalité évidemment...) :)



Ô Grimoire :

Tout à fait, Xapur, il ne manquerait plus que l'on évoque des dragons et des trolls ! Et pourquoi pas des elfes, aussi, pendant qu'on y est ?

Fabien :

Délires et maladies psychotiques, sans nul doute! https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Horla#/media/File:Guy_de_Maupassant_le_Horla-edition1908.jpg


Mariejuliet :

Je sens que je vais m'installer par ici et suivre les débats avec intérêt :-)

Fabien :

Un acte de pure fainéantise et de voyeurisme oisif totalement inacceptable! :)


Phooka :

Bon, puisque personne ne pose de questions sérieuses, je m'y colle (on aura tout vu).

Peux tu te présenter en quelques lignes et nous raconter comment t'es venue l'envie d'écrire?


Fabien : 

C'est particulièrement délicat de se présenter soi-même. Disons que je peux me définir comme écrivain, agrégé d'histoire, ceinture noire de jeu et passionné d'imaginaire. 
Et si je devais définir les 4 centres d'intérêt qui m'ont construit en tant qu'auteur, je dirais (par ordre chronologique bien sûr): la lecture de BD et de romans, la pratique du jeu sous toutes ses formes et particulièrement les jeux de rôle, les voyages et l'étude de l'histoire. 

Quant à mon "envie" d'écrire.... Pour être tout à fait sincère, je n'ai pas réellement envie "d'écrire"... j'ai envie d'accoucher des multiples histoires et personnages qui batifolent dans mon esprit et me tannent pour que je les laisse sortir. Ils me forcent à les partager avec un maximum de personnes possible et, vu sous cet angle, l'écriture fait davantage office de moyen que de but. Je pense même qu'elle participe de la subtile torture qu'ils ont décidé de me faire endurer. (1 à 2 minutes pour avoir une idée claire d'une histoire, de ses personnages principaux ainsi que des circonvolutions qui vont conduire à sa résolution... 1 à 2 ans de travail à haute dose pour peaufiner ça sur le papier...)


Ô Grimoire :

Pour compléter, Phooka, si tu permets : tu as commencé (ah, euh, on se tutoie ?) par créer Pierre Cordwain de Kosigan, dit le Bâtard, pour un jeu vidéo. Un vrai geek ?

Fabien :

Tutoyons nous, tutoyons nous! :) Geek? Moi? Parfaitement! Et pourtant ce mot ne correspond pas précisément à mon ressenti, sans doute parce qu'il porte en lui des résonances monomaniaques et se trouve souvent utilisé pour définir certaines personnes plus ou moins volontairement marginalisées. Je me qualifierais plutôt de "passionné des cultures de l'imaginaire". Je suis fan de Star Wars, de Tolkien et de comics (drôle de mélange j'en conviens) depuis mon adolescence, mais je ne tombe jamais dans l'inconditionnel. Je suis d'ailleurs très critique envers l’appauvrissement de certains scénarios et la "gaminisation" de nombre de productions cinématographiques (heureusement pas toutes) dans les domaines qui me plaisent tant.
Quelle tristesse, alors que mes genres de prédilection commencent à toucher le grand public, d'avoir à avaler des couleuvres comme Star wars 7 ou Deadpool.
Disons alors que je suis un "Geek vintage" :)


Ramettes :

bonjour,
Tiens on parle de papier.. Ramettes arrive !

je découvre "Le bâtard de Kosigan" qui est publié chez Mnémos, une maison d'édition spécialisée avec une bonne réputation... comment ont ils fait pour vous( t') accepter ? et quel effet cela fait de voir ses roman chez folio ?... pour finir par être accepté ici chez les Vénérable, leur porte est petite... tout le monde n'y entre pas !!! alors ça fait quoi ?
Plus sérieusement est ce qu'être publié chez folio a fait venir un autre type de lectorat ? vous avez des retours sur les réseaux ou les salons à ce sujet ? *Rose Marie /Ramettes*


Fabien :

Une fois achevé le manuscrit de l'Ombre du Pouvoir (dont le titre originel était d'ailleurs "Champagne"), je l'ai envoyé par voie postale ou numérique (selon les recommandations de chaque éditeur) à tous ceux dont j'avais entendu parlé. Les plus rapides à répondre favorablement ont été les Moutons électriques (et je remercie A-F Ruaud pour les conseils qu'il m'a donné à l'époque ), ils se trouvaient en collaboration avec Mnemos, qui était aussi intéressé. Il semble que j'étais davantage dans leur ligne éditoriale habituelle et le courant est bien passé. Je n'ai donc pas insisté auprès des maisons d'édition qui s'étaient réveillées plus tardivement et j'ai signé avec eux. :)
Pour Folio, j'ai eu la chance que Pascal Godbillon en vienne par hasard à lire le tome 1 de la série. Si j'en crois ce qu'on m'a expliqué, c'est lui qui a contacté Mnemos pour demander les droits et j'en suis particulièrement heureux. Me retrouver dans une collection qui accueille Estelle Faye, Pierre Pevel, Lionel Davoust, Jean-Philippe Jaworski et bien d'autres, c'est un peu une sorte d'adoubement. D'autant que cela marque le moment où j'ai réellement commencé à m'envisager comme un auteur dans la mesure où, dans ma jeunesse, je ne lisais que des romans poche...

Quant à Bookenstock... C'est le saint Graal! :) (à cette nuance près que je me demande comment nos chères gardiennes ont mis si longtemps avant de jeter un oeil à ce pauvre petit Bâtard.. je soupçonne une forme de discrimination probablement scandaleuse! :) )

Pour ce qui est d'un autre type de lectorat avec le poche. Je ne saurais le dire. Certainement: ceux qui préfèrent payer moins cher? :)


Ramettes again :)

re-bonjour,

Au fait c'est tu ou vous ? je sais jamais...
Comment vous est venue l'idée de jouer avec les deux époques en mêlant de la magie à de l'Histoire ? est-ce pour que le lecteur se demande ce qui est vrai ou faux ?
J'avais préparé ma question avant... là je vois qu'il y a du prof d'histoire la dessous... frustration de l'historien qui doit rester au plus près des données, qui sont sujet à caution parfois ?
A bientôt


Fabien :

Le jdr informatique Neverwinter Nights était accompagné de son moteur de jeu et permettait à chacun de construire ses propres aventures (avec un investissement tout de même conséquent puisqu'il fallait apprendre à scripter pour ne serait-ce que faire passer certaines portes aux personnages...). En tout cas l'idée m'a plu, et c'est tout naturellement que j'ai eu envie de faire une histoire politique un peu poussée et de la placer dans un contexte réaliste. Autrement dit, historique. Sans doute en lien avec mon inclination personnelle pour cette noble matière :) C'est ainsi que la magie s'est mêlée à l'histoire et qu'est né le Bâtard de Kosigan. 

Pour ce qui est des 2 époques, c'est venu un peu plus tardivement, lorsqu'il s'est agit d'écrire un roman, j'ai eu envie de souligner l'originalité de ce que je faisais (à savoir de mélanger de la fantasy traditionnelle à l'histoire médiéval dans un contexte réaliste). Et comme, en effet, toucher la réalité m'intéressait particulièrement, j'ai décidé de pousser la logique jusqu'au bout et de partir du principe que tout ce que racontait le chevalier de Kosigan était vrai. Et voilà, il ne restait plus qu'à trouver le moyen d'expliquer tout cela de manière cohérente et crédible... (je vous souhaite à tous une très bonne lecture du tome 4... :))

Alors, en ce qui concerne la salade niçoise du vrai et du faux, j'avoue que j'ai un petit faible pour cette construction que je trouve à la fois riche, subtile, forte, évocatrice et cruelle :)
Pour ce qui est de mon cas personnel, je ne suis en rien frustré, au contraire: on ne possède que moins de 10% des écrits médiévaux et antiques (et comme tu dis, certains documents en notre possession sont encore sujets à caution)... cela laisse de la place pour l'imagination... :)



Célindanaé :

Moi j'ai une super question sérieuse: quelle est ta couleur préférée?
Ah non c'est pas ça.
Une des choses que je trouve le plus réussie dans le bâtard est le fait d'arriver à donner à chaque personnage une personnalité propre qui se remarque au travers du style. Quand on lit un chapitre signée Dun, ça se voit tout de suite rien qu'au style. Comment tu t'y prends pour arriver à cela?

Fabien :

En général c'est le bleu.

Je suis un changesang de l'écriture? :) Non, en réalité, cela ne me demande guère d'effort, quand je me glisse dans la peau de chacun de ces personnages je ressens tout simplement les choses à leur manière, donc ça roule tout seul. (Et c'est aussi vrai lorsque j'écris sous la plume de gens de pouvoir pourtant terriblement humains comme la reine mère d'Angleterre (j'adore cette lettre dans le 2) ou de salopards finis, repentis ou non, comme Lucas Sinodeo ou le fort antipathique cardinal de Las Casas dans le tome 3 et 4... Un don de métempsychose bien utile mais qui fait tout de même franchement bizarre parfois. :)


La suite par ICI

22 commentaires:

Dup a dit…

Annonce préalable : "Nous distribuons gratuitement des fouets à l'entrée de l'arène !"

Qui aime bien, châtie bien n'est-ce-pas ?
Je propose dix coups de fouet par cliff hanger ! *sourirepleindedents*

Phooka a dit…

Rhooo mais quel accueil!!
Moi je fais soft! "Bienvenue .... en enfer!"

Fabien a dit…

Ça risque de me pousser à en faire de plus en plus...^^

Fabien a dit…

AhAhAh! On voit que tu n'a jamais été dans une classe de collège de l'un des dix pires établissements de France! :)

Dup a dit…

Héhé, adepte du SadoMaso ???

Xapur a dit…

Je suis un peu déçu de voir que sur ce blog, habituellement sérieux, des élucubrations pareilles puissent être relayées ! Voyages dans le temps, ésotérisme et autres balivernes n'ont pas leur place ici, il est temps que l'Inquisition s'occupe des deux vénérables rédactrices :)

Fabien a dit…

Peut-on vraiment être auteur sans l'être un peu?... :)

Fabien a dit…

Des ensorceleuses qui tendent des embuscades aux pauvres auteurs depuis des années! Oui, il serait peut-être temps de les livrer à qui de droit! (Mais moi, je ne peux pas...à cause des lois de l'hospitalité évidemment...) :)

Ô Grimoire a dit…

Tout à fait, Xapur, il ne manquerait plus que l'on évoque des dragons et des trolls ! Et pourquoi pas des elfes, aussi, pendant qu'on y est ?

Fabien a dit…

Délires et maladies psychotiques, sans nul doute! https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Horla#/media/File:Guy_de_Maupassant_le_Horla-edition1908.jpg

Mariejuliet a dit…

Je sens que je vais m'installer par ici et suivre les débats avec intérêt :-)

Fabien a dit…

Un acte de pure fainéantise et de voyeurisme oisif totalement inacceptable! :)

Phooka a dit…

Bon, puisque personne ne pose de questions sérieuses, je m'y colle (on aura tout vu).

peux tu te présenter en quelques lignes et nous raconter comment t'es venue l'envie d'écrire?

Ô Grimoire a dit…

Pour compléter, Phooka, si tu permets : tu as commencé (ah, euh, on se tutoie ?) par créer Pierre Cordwain de Kosigan, dit le Bâtard, pour un jeu vidéo. Un vrai geek ?

Ramettes a dit…

bonjour,
Tiens on parle de papier.. Ramettes arrive !

je découvre "Le bâtard de Kosigan" qui est publié chez Mnémos, une maison d'édition spécialisée avec une bonne réputation... comment ont ils fait pour vous( t') accepter ? et quel effet cela fait de voir ses roman chez folio ?... pour finir par être accepté ici chez les Vénérable, leur porte est petite... tout le monde n'y entre pas !!! alors ça fait quoi ?
Plus sérieusement est ce qu'être publié chez folio a fait venir un autre type de lectorat ? vous avez des retours sur les réseaux ou les salons à ce sujet ? *Rose Marie /Ramettes*

Ramettes a dit…

re-bonjour,

Au fait c'est tu ou vous ? je sais jamais...
Comment vous est venue l'idée de jouer avec les deux époques en mêlant de la magie à de l'Histoire ? est-ce pour que le lecteur se demande ce qui est vrai ou faux ?
J'avais préparé ma question avant... là je vois qu'il y a du prof d'histoire la dessous... frustration de l'historien qui doit rester au plus près des données, qui sont sujet à caution parfois ?
A bientôt

celindanae a dit…

Moi j'ai une super question sérieuse: quelle est ta couleur préférée?
Ah non c'est pas ça.
Une des choses que je trouve le plus réussie dans le bâtard est le fait d'arriver à donner à chaque personnage une personnalité propre qui se remarque au travers du style. Quand on lit un chapitre signée Dun, ça se voit tout de suite rien qu'au style. Comment tu t'y prends pour arriver à cela?

Nath Aely a dit…

ouh la la ça commence !!
la séance de torture va être aux petits oignons on dirait :)
je finis mon livre en cours et j'attaque le bâtard ;) mais à la loyale, de face et dignement :p
et comme Ramettes d'abord je demande : tu ou vous?
pas facile en attendant de faire des questions sans l'un ou l'autre lol
premiers salons? c'était où? quand ? comment? avec qui??
est-ce que l'on y pense un peu à ces salons lorsque l'on apprend l'édition de son premier roman ou est-ce que c'est la cerise sur la gâteau un matin quand on reçoit l'invitation??
plutôt bonbons ou cadeaux?? eh oui souventes fois les fans en délire viennent adorer leur auteur culte et leur verser des offrandes en échange du sésame sur la première page blanche :). Et quel a été la petite attention la plus mignonne à ce jour? la plus bizarre? (oui en tant que lectrice je sais que parfois on a des idées farfelues de cadeaux à offrir)
en attendant de le débuter, bienvenue dans le petit monde fabuleux des vénérables :) en notre compagnie

Ô Grimoire a dit…

Autre question "introductive". Quand tu écris (moi, je tranche, ce sera tu), est-ce que c'est pour raconter quelque chose de notre époque ? Et, si oui, du coup, en quoi l'historien trouve-t-il une résonance de notre époque avec 1339 et 1899, ou, au contraire, en quoi ces deux époques te semblent-elles différentes ? (vous avez 7h, 15 pages mini, comme à l'agrégation !)

Cédric Jeanneret a dit…

Bon je suis dans le premier quart du dernier tome et il me manque la nouvelle parue dans l'antho des Imaginales 2018. (et je suis déjà content que réaliser que j'avais deviné dès le premier tome les origines de Kergaël).

Ceci dit une question pour commencer (et je m'excuse d'avance si la réponse se trouve dans le tome 4) : Dans plusieurs nouvelles tu donnes des pistes explorées par les peuples premiers / magiques pour survivre, as tu l'intention de revenir sur le destin de ses initiatives au XIXe-XXe siècle ?

Un recueil de nouvelles, avec des inédits, dans l'univers du bâtard est-il à l'ordre du jour ?

Cedric Jeanneret a dit…

Et vu les origines des histoires du bâtard, un jeu de rôle (papier, sur table, ou grandeur nature) dans cette univers, verra-t-on cela un jour ?

celindanae a dit…

Excellente question Cédric, je voulais la poser aussi :). Un univers de jeu de rôle tiré du bâtard ça serait génial!