vendredi 7 mars 2014

Interview de Patrick McSpare part 2


Voici donc la suite de l'ITV de Patrick Mc Spare

pour relire la première partie : Part 1






Patrick Mc Spare est chelou, comme diraient les mortels. Si vous réfléchissez deux secondes, tous les romans qu'il a publiés présentent, à un moment ou à un autre, des personnages qui entendent des voix. Vous voulez des exemples ? Sans problème.

Dans « Les Haut-Conteurs », écrits avec son pote Oliver Peru (encore un chelou, celui-là), Mathilde, Corwyn et l'Insondable répondent à ce qui est censé figurer leur conscience. Ils se parlent à eux-mêmes, en fait. Vérifiez, ça se passe dans le tome 5, quand ils sont égarés dans un labyrinthe Fomoré.
Dans « Comtesse Bathory », la sulfureuse héroïne s'effraie d'une voix qui chuchote puis hurle son prénom, alors qu'elle effectue un voyage mental, ou ce qu'elle considère comme tel. 
Et enfin, dans « Les Héritiers de l'Aube », la Pierre d'Émeraude bavarde dans l'esprit de chacun de ses détenteurs. Encore mieux. Après les gens qui entendent des trucs bizarres, voici les objets doués de parole. Mc Spare avait déjà fait le coup en prêtant sa propre voix au Livre des Peurs, dans le clip promotionnel des Haut-Conteurs tome 1. 
C'est quand même chelou, tout ça. Franchement ? Non ?

Bon, si on regarde un peu son parcours, c'est logique. Fondateur d'un groupe punk à dix-sept ans (et toujours dans le circuit rock undeground aujourd'hui ; quand on connaît les excès du milieu...), animateur radio à vingt-deux, créatif en agence de pub à vingt-quatre, illustrateur à vingt-huit, auteur bédé à trente-cinq, écrivain à quarante-six... rien que des boulots pas très nets. 
Croyez-en mon expérience deux fois millénaire, il y a des points que Mc Spare se gardera bien d'aborder. Comme les zones d'ombre entre ses vingt-quatre et vingt-huis ans. Ou l'absence de ligne de vie au creux de sa paume gauche, preuve d'un pacte secret, selon certains. Ha ! Pas avec moi, en tout cas. Après, ce que j'en dis, hein, c'est juste pour causer. N'allez surtout pas me croire envieux. Mais que ces « vénérables » (avec un surnom pareil, il s'agit sûrement d'insupportables représentantes du Bien) lui consacrent un « Mois de » me paraît un tantinet exagéré. Il ne suffit pas d'être chelou pour réellement appartenir aux forces obscures. Tant qu'à inviter quelqu'un qui se la joue ténébreux, c'est à moi qu'elles auraient dû penser.

Ah oui, à propos... Je m'appelle Hermès Trismégiste, dignitaire Fomoré prisonnier de votre vilain monde. Je vais conquérir la Pierre d'Émeraude, balayer ces morveux d'Héritiers et massacrer vos vies dès que j'aurai remodelé cette planète à mon idée. Bon, c'est vrai, avant tout ça, je me serais bien vu célébré par Book en stock durant un mois. Pas grave. J'ai à faire. Débrouillez-vous avec Mc Spare...  


****************************************


Sia :

Bonjour Patrick,

Je zieute à chaque fois que je me gare à l'Aréna, mais point de Patrick à l'horizon. J'en suis fort désappointée !
As-tu un lieu de prédilection pour écrire ? Une play-list spéciale ? Voire un goûter magique qui donne des idées et des formules qui claquent ?

PS : nous nous sommes vus chez Scrinéo à Montreuil... je suis la voisine luzienne =) (et maintenant, j'espère qu'il n'y en avait pas une autre !).



Patrick ( et non Thomas, désolée de cette boulette ) :

Bonjour Sia,

je te le confirme, tu étais bien la seule luzienne présente à Montreuil à ma connaissance :) Bravo, tu choisis bien tes endroits pour bouger, l'Arena m'a toujours paru sympa, même si je n'y suis plus allé depuis un bon moment, c'est vrai. Sans doute parce que ça ferme un peu tôt pour moi :) En général, je termine au Carré, où le patron, de plus, est un vieux pote. Mais bon, assez parlé week-end, on va croire que nous ne pensons qu'aux loisirs :) 

Si j'écris sans problème dans les trains, mon bureau reste l'endroit idéal. J'aimerais aussi beaucoup travailler en terrasse d'un troquet ou dans un parc à la belle saison, mais l'écran de mon portable n'aime guère le soleil et les passants me distraient. Donc, intérieur, toujours intérieur. Pas de play-list particulière pour enflammer mon imagination. À l'époque où j'étais auteur bédé, je bossais exclusivement avec ma pile de cd à portée de main. Actuellement, je crée parfois dans le silence, parfois en écoutant des groupes anglo-saxons (allant du rock planant au punk hardcore) ou des BO de films, le tout à faible niveau sonore. Plutôt pour m'accompagner en pointillés, car, encore une fois, l'écriture ne souffre pas de distractions, pour moi, du moins. Cela m'oblige à ne jamais passer de groupes français pendant le boulot, puisque je ne pourrais m'empêcher de m'intéresser aux paroles. Ces temps-ci, j'ai des envies de musique baroque. Je crois que je vais creuser un peu dans cette direction...



Et à part ça, en guise de goûter magique, je bois un grand verre de lait froid chaque jour sur le coup de 18 heures. Mais ce rituel bien sage ne m'a encore jamais permis de trouver une formule qui claque :)


Audrey :

Cher Patrick,
J'ai une question pour vous : est-ce que les chroniques des blogueurs, retours de lecture et autres commentaires que l'on peut lire sur le net à propos de vos livres ont déjà influencé votre écriture, je pense notamment aux suites de série, et par exemple au tome 2 des Héritiers de l'aube que vous êtes en train d'écrire. Je me demandais dans quelle mesure vous les lisez et vous vous y intéressez. Merci d'avance, et merci à Book en stock d'organiser "ce mois de"



Patrick donc :

Bonjour Audrey,


Bien sûr, j'apporte un réel intérêt aux retours directs et aux chroniques de blogueurs que je découvre au fil de mes romans. Il est toujours intéressant de bénéficier du sentiment des lecteurs, pour nous autres écrivains qui ne travaillons pas face au public (contrairement à un groupe se produisant sur scène). Je n'irai pas jusqu'à dire que cette attention m'influence pour la caractérisation des personnages et les trames de mes récits, car, en tant qu'auteur, je décide seul du fond. En revanche, concernant la forme, il m'arrivera certainement de tenir compte d'un avis, s'il se manifeste de façon répétée. Par exemple, si je lisais souvent que mes dialogues sonnent faux (ce n'est pas encore arrivé, heureusement) :) je ferais de mon mieux pour remédier à ce problème.
Mais le temps passe vite et le tome 2 des Héritiers est achevé depuis quelques jours déjà :) Le mois prochain, je m'attaque au tome 3.
Passez un excellent week-end et merci de votre intervention !

Phooka :

Merci pour tes réponses Pat!

Du coup j'aimerais savoir quels sont tes projets (littéraires). Je sais que le tome 2 des héritiers est pour bientôt, mais quoi d'autre ?

Te verrais tu écrire dans un domaine totalement différent , genre SF ou thriller ?



Patrick :

C'est un plaisir, Emma ! Le « mois de » se révèle aussi sympa et fun que je l'imaginais. En plus, j'adore que l'on me pose des questions, c'est mon côté rock-star frustrée :)

Comme j'en informais Audrey, je commence l'écriture du tome 3 des Héritiers en avril. Il devrait s'intituler « Hantise » et ne ménagera pas nos héros déjà fort éprouvés par l'épilogue du tome 2 (oui, je sais, pour l'instant, je suis le seul ici à savoir de quoi je parle) :)

Un peu semblable à celui des Haut-Conteurs, le mode de parution des Héritiers est assez soutenu, puisque le 2 sortira en mai et le 3 en octobre. À l'heure actuelle, j'ai prévu de clôturer la série au tome 4, mais tant que je n'ai pas arrêté la structure du 3, cela reste sous réserve. Je vais donc beaucoup m'occuper de nos naufragés temporels jusqu'au dernier trimestre 2014. En parallèle, je commence à réfléchir à une série fantastique vraiment jeunesse (8-11 ans) qui préservera l'élément merveilleux sans la violence horrifique imprégnant mes romans « jeunesse-young adult » ». J'ai également déterminé quelle série succédera aux Héritiers. Elle devrait mettre en avant un unique personnage principal et évoluera dans l'univers que partagent les Conteurs et les Héritiers. À part ça, j'ai deux projets dans mes cartons, un fantastique et un médiéval-fantasy. Et enfin, l'épilogue de ta question tombe à pic, j'ai en effet trois projets de polar-thriller. Ils verront très probablement le jour, mais pas avant un certain temps, car, entre deux ou trois incursions BD, la musique et les prochains romans, le planning est chargé :)

Sia :

Ah mais il y a méprise : je m'y gare souvent (proche de la BU, c'est pratique) mais je n'y ai encore jamais mis les pieds x) Mais assez parlé WE, en effet, ou nous allons passer pour des noceurs invétérés! (ce qui n'est peut-être pas totalement faux ceci dit...).
Je ne crois pas que la question soit encore passée (ou alors mon cerveau stagne encore dans les brumes du week-end...) : as-tu une lecture d'enfance qui t'a marquée ? Le genre de bouquin auquel on repense de temps en temps, et dont on garde un souvenir très vif ? Et est-ce que ça t'a influencé par la suite (pas nécessairement dans l'écriture, d'ailleurs).
Je n'écoute pas de musique non plus dans une langue que je pratique ou baragouine, parce que sinon je me retrouve à meumeumer les paroles au lieu de bosser, et ce n'est pas très productif !
Merci pour toutes ces réponses, et bon dimanche !



Patrick :

Ah d'accord, gros malentendu, en effet :) Du coup, moi, c'est la BU que je n'ai jamais encore fréquentée. Voici l'entièreté de ma vie décadente dévoilée aux yeux de tous :) Hermès le cuistre va jubiler, je l'entends rigoler d'ici :)
Au-delà de ce sombre constat, je suis en mesure de te rassurer, Sia. Les brumes du week-end ont déserté ton cerveau en temps voulu et tes nouvelles questions sont bien inédites. 

Deux séries de romans ont marqué mon enfance. « Le Club des Cinq » d'abord, « Bob Morane » ensuite. Si les rafraîchissantes enquêtes de Claude, François, Mick, Annie et du chien Dagobert perdirent leur magie au carrefour de ma pré-adolescence (bien qu'il m'arrive d'y repenser avec grande nostalgie), le personnage sans peur et sans reproche créé par Henri Vernes s'invita dans mon imaginaire durant de longues années. La raison de cette fascination était simple : Bob Morane incarnait à mes yeux le héros universel doté de hautes valeurs humaines auquel tout jeune garçon aurait aimé ressembler. En outre, il n'y avait pas pléthore de productions fantastiques destinées au lectorat enfantin, en cette fin des années 70. Et, comme j'ai eu l'occasion de le préciser, les ambiances surnaturelles me séduisaient déjà beaucoup. Bob Morane passait allègrement du récit policier au thriller, à l'espionnage, avant de s'aventurer dans le passé, le futur, ou d'autres dimensions peuplées d'effroyables menaces. À ma connaissance, il était le seul à mélanger les genres avec un tel brio. Et la modernité, la «rapidité » d'écriture de l'auteur ne lassaient de m'impressionner (à partir d'une période précise, du moins, car le style des premiers romans me paraît devenu fort désuet, ce ressenti n'engageant que moi). C'est probablement avec Bob Morane que je découvris le concept du franchissement dimensionnel par le biais d'un portail invisible (voir le cycle d'« Ananké », le meilleur selon les fans de BM et selon moi aussi) et celui du voyage dans le temps (voir le « Cycle du temps » où le héros déjoue les manigances temporelles de son ennemi suprême, l'Ombre Jaune). Passage invisible, voyage temporel... Nous voici en plein dans la thématique des Héritiers et la boucle est bouclée. Pas besoin de raviver mes souvenirs littéraires d'adolescence, ils ont visiblement imprégné mon imagination de façon durable. On peut donc parler d'influence lointaine, en effet...

Bon début de semaine à toi !

Mylène :

Bonjour à tout le monde !
Même si j'ai eu du mal avec la Comtesse, j'avais par contre adoré Les héritiers de l'aube ! Pourquoi avoir choisi les voyages dans le temps et le fait de se faire rencontrer des personnages de différentes époques ? (je lis la série des Time Riders chez Nathan et même si les histoires sont complétement différentes, il y a une petite similitude dans le schéma) Bon début de semaine !



Patrick :

Bonjour Mylène,

très heureux que les Héritiers aient su vous séduire davantage que notre vénéneuse comtesse :)

Comme j'en informais Sia ci-dessus, les voyages dans le temps me fascinèrent dès l'enfance, lorsque j'en découvris le concept dans les pages de Bob Morane. De plus, ce principe me permet de sacrifier aisément à ma grande passion du mélange Histoire-fiction. Lorsqu'il s'est agi de créer une nouvelle saga après les Haut-Conteurs, j'ai tout de suite pensé aux paradoxes temporels. 

C'est amusant que vous me parliez de « Time Riders », car la même réflexion m'a été faite quand j'ai eu le plaisir d'être interviewé par la chaîne No life, durant les Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres. Je vous ferai la même réponse : je n'ai jamais lu Time Riders dont même le titre restait assez vague dans mon esprit. Vous l'aurez compris, je suis un écrivain qui ne trouve guère le temps de lire :) Quand les journalistes de No Life m'ont révélé les similitudes existant entre les deux séries, j'ai été d'abord un peu embêté. Heureusement, le concept du voyage temporel est un grand classique de la littérature populaire, introduit bien avant TR et les Héritiers :) Ainsi, aucun des deux ne pourra s'accuser de plagiat :)

Enfin, si j'ai voulu camper des personnages venant d'époques différentes, c'était avant tout pour apporter un peu de sel aux relations qu'entretiennent mes héros. De telles différences culturelles occasionnent automatiquement quiproquos et cocasserie, dans un premier temps, du moins. Comme si leur tâche n'était déjà pas assez compliquée avec ce cuistre d'Hermès lancé à leurs trousses... :) 

Excellent début de semaine à vous également !



Nahe :

Rebonjour ! Je rebondis sur une réponse à la question de Dup : tu parles de vouloir te tenir à des délais assez courts mais s'il fallait chiffrer ces délais en jour... ? Cela change-t-il d'une série à l'autre ?

Patrick :

Re-bonjour Nahe,
Depuis le début de ma jeune carrière d'écrivain (2010), je travaille toujours selon le planning suivant : Deux mois pour la V1 (la première version), quinze jours pour la V2 (la seconde version incluant corrections de l'éditeur et relecture-corrections-modifications personnelles). À cela, il faut ajouter, en amont, une semaine pour scénariser le futur roman et rassembler la documentation requise. On ajoute quelques jours de retard systématique :) et on arrive à trois mois. Du temps des Haut-Conteurs, je procédais déjà ainsi lorsque j'étais en charge de l'écriture, et Olivier également. C'est d'ailleurs ce qui nous a permis de sortir quatre tomes en treize mois, performance que je ne pourrais réaliser tout seul. Pour les Héritiers, je continue au même rythme, mais les délais entre chaque tome sont plus espacés (trois mois entre chaque Haut-Conteurs, quatre mois entre chaque Héritiers). Ce qui nous amènera néanmoins à trois Héritiers en un an, puisque le tome un a été publié en octobre 2013 et que le tome 3 le sera en octobre 2014.

En fait, pour boucler une V1 en deux mois, il faut que je produise quatre pages numériques par jour (soit huit pages papier), sachant que je consacrerai huit ou neuf heures à cette tâche et que mon roman n'excédera pas cents cinquante pages numériques. Mes chapitres comportent en moyenne huit pages numériques, donc deux jours de travail par chapitre. Cinq jours minimum de travail par semaine, soit deux chapitres et demi. À l'arrivée, dix chapitres par mois. À condition de ne pas bosser sur autre chose en parallèle, bien sûr, sous peine de rallonger les délais de production.

Des délais assez courts, donc, ainsi que tu le rappelais. Mais avec une bonne dose de discipline et d'enthousiasme, on parvient à les tenir :)



Dup :

A mon tour de rebondir :))

Donc si je résume, le maître mot est : organisation.
Mais cette organisation, est-elle structurée dans ta journée ? Du genre je démarre à 8h, pause à midi, repas-sieste et reboulot de 14 à 18 ou 19h. Tu quittes le domicile et tu vas dans un "bureau" ?
Ou bien es-tu plus "bordélique", je m'y mets et j'arrête quand je n'en peux plus, quand j'ai faim ou quand l'inspiration manque ?



Patrick :

Re-bonjour, Dup !

Il est vrai que chaque auteur a son propre rythme. Pour ma part, je préfère travailler selon un planning carré. Tout le monde ayant compris que j'étais un décadent après mon quiproquo vis-à-vis de Sia, je puis faire état sans complexes de mes tendances nocturnes marquées :) Je ne démarre pas à huit heures du mat, ouh la la, ce serait beaucoup trop violent :) Je me lève à 11 heures et me charge de « l'administratif » (mails, petits tour sur les forums et réseaux sociaux, promo) entre 12 et 14h. Puis pause-déjeuner et écriture de 15h à 20h. De nouveau pause, puis re-taf de 21h à 22h30. Puis dîner et re-pause puis re-taf de minuit à 2h. Enfin, ultime tour sur le Net et dodo vers 3h. Je bosse à horaires très précis, au chrono, en quelque sorte. Car j'ai pris conscience depuis longtemps déjà que, sans procéder avec l'œil sur la montre, je ne fais jamais mes huit heures minimum. Le temps passe très vite quand on est en mode loisirs. Dans ces moments de détente, on a facilement l'impression qu'un modeste petit quart d'heure est passé, par exemple, alors qu'en réalité, ça fait déjà cinquante minutes qu'on glande. Et le piège s'avère encore plus redoutable lorsqu'on travaille chez soi (ce qui est mon cas, sauf quand je suis en déplacement et que le train me tient lieu de bureau), sans le contrôle d'un supérieur hiérarchique ni une obligation de présence. D'où le chrono :)

Quant à l'inspiration, elle ne constitue pas un problème, en principe. D'une part, je vis à fond avec mes personnages et mon histoire pendant un trimestre entier, jour après jour, même sous la douche. De l'autre, je suis conditionné à démarrer dès que l'heure « sonne » :) Je me confronte donc rarement à la difficulté de la page blanche. Cela dit, il m'arrive, bien sûr, d'être moins rapide et efficace que voulu. Dans ces cas-là, je peux n'écrire que trois pages numériques dans la journée, voire deux. Un retard que je rattraperai en fin de semaine, en bloquant trois ou quatre heures sur le samedi ou le dimanche.


En résumé, me concernant, discipline et organisation restent définitivement les deux mamelles d'un roman à écrire en trois mois :)

6 commentaires:

Sia a dit…

Ah mais il y a méprise : je m'y gare souvent (proche de la BU, c'est pratique) mais je n'y ai encore jamais mis les pieds x) Mais assez parlé WE, en effet, ou nous allons passer pour des noceurs invétérés! (ce qui n'est peut-être pas totalement faux ceci dit...).
Je ne crois pas que la question soit encore passée (ou alors mon cerveau stagne encore dans les brumes du week-end...) : as-tu une lecture d'enfance qui t'a marquée ? Le genre de bouquin auquel on repense de temps en temps, et dont on garde un souvenir très vif ? Et est-ce que ça t'a influencé par la suite (pas nécessairement dans l'écriture, d'ailleurs).
Je n'écoute pas de musique non plus dans une langue que je pratique ou baragouine, parce que sinon je me retrouve à meumeumer les paroles au lieu de bosser, et ce n'est pas très productif !
Merci pour toutes ces réponses, et bon dimanche !

Les lectures de Mylène a dit…

Bonjour à tout le monde !
Même si j'ai eu du mal avec la Comtesse, j'avais par contre adoré Les héritiers de l'aube ! Pourquoi avoir choisi les voyages dans le temps et le fait de se faire rencontrer des personnages de différentes époques ? (je lis la série des Time Riders chez Nathan et même si les histoires sont complétement différentes, il y a une petite similitude dans le schéma) Bon début de semaine !

Nahe a dit…

Rebonjour ! Je rebondis sur une réponse à la question de Dup : tu parles de vouloir te tenir à des délais assez courts mais s'il fallait chiffrer ces délais en jour... ? Cela change-t-il d'une série à l'autre ?

Dup a dit…

A mon tour de rebondir :))

Donc si je résume, le maître mot est : organisation.
Mais cette organisation, est-elle structurée dans ta journée ? Du genre je démarre à 8h, pause à midi, repas-sieste et reboulot de 14 à 18 ou 19h. Tu quittes le domicile et tu vas dans un "bureau" ?
Ou bien es-tu plus "bordélique", je m'y mets et j'arrête quand je n'en peux plus, quand j'ai faim ou quand l'inspiration manque ?

Les lectures de Mylène a dit…

Ah c'est marrant que je ne sois pas la seule à avoir pensé à Time Riders (mais je vous rassure, rien à voir, même si ça traite de voyages dans le temps et de personnes qui viennent de différentes époques :P ). Et du coup, même si vous n'avez que peu de temps, vous n'êtes pas tenté de découvrir des écrits qui ont un peu le même "but" ? (je peux vous les prêter si vous voulez hihihi)

Harmonie (Une critique aiguisée mais avisée) a dit…

Bonjour Patrick,
Hier j'ai commencé Comtesse Bathory, j'ai dépassé les 100 pages, pour le moment j'aime beaucoup... J'ai lu Les Héritiers de l'Aube que j'ai beaucoup apprécié.
Après ma lecture, je me suis posais une question : Pourquoi Tom n'est pas sur la couverture ?
Il y a Alex et Laure mais pas de Tom... Peut-être qu'il sera sur la couverture du tome 2 ?

En tout cas, je me langui de Mai de découvrir la suite !

Sinon, as-tu d'autres projets en tête pour après Les Héritiers de l'Aube ?
J'avoue que j'ai pensé aussi à Time Riders, car c'est une des sagas que j'aime beaucoup. Mais j'ai aussi lu Warp qui parle de voyage dans le temps et les trois histoires sont totalement différentes. Ce qui est sur c'est qu'il n'y a pas de plagiat :) D'ailleurs, j'aime beaucoup les histoires qui parlent des voyages dans le temps, ça me fait réviser mon Histoire ;)