samedi 5 janvier 2013

THIERRY BRUN : L'interview à l'envers !






Sous l'impulsion de l'auteur, un peu comme Nicolas Sker, une sorte de débat. En fait non, juste une interview à l'envers : C'est THIERRY BRUN qui veut nous poser des questions !!!

Venez répondre dans les commentaires et je me chargerai de les installer dans le billet au fur et à mesure... enfin, dès que je peux hein !

Thierry :

Qu'est-ce qui déclenche l'acte de saisir un livre, de lire le résumé, de feuilleter et peut être de l'acheter ? Qu'est-ce qui motive l'envie de poursuivre la lecture ?



Céline

Alors alors...

L'acte de saisir un livre :

Plusieurs possibilités sont envisageables : la couverture, le titre, le nom de l'auteur. Pour le dernier critère, si je saisis le livre c'est pour l'acheter car les précédents titres déjà lus m'auront convaincue...
Je suis assez fidèle aux auteurs que j'apprécie mais j'aime aussi en découvrir.
Pour la 4ème de couv', j'évite un maximum car j'ai horreur d'en savoir trop dès le départ. je me fie plus facilement aux avis sur des forums de lecteurs.

Quant à l'envie de poursuivre, il est indispensable qu'elle se fasse dès les début, que l'auteur ait réussi à me faire apprécier l'ambiance, un personnage, ou un mystère dès le départ et que j'ai vraiment le BESOIN d'en découvrir plus. 
C'est assez rare que je n'aille pas au bout d'un livre. Mais c'est arrivé :( je suis aussi allée à la fin d'un ouvrage et j'ai refermé dépitée de ne rien avoir apprécié mais c'est ainsi...

Pour ce qui est de l'achat, c'est plus fort que moi... j'aime posséder l'ouvrage. Le rendre à une bibliothèque ou à quelqu'un est trop frustrant. J'ai même parfois acheté un livre que j'avais emprunté, uniquement pour le POSSEDER dans mes étagères !!!

Voilà je t'ai tout dit...

Un petit treets ??? Non, aujourd'hui je suis plus Kit kat ball ;) 



Lune

Et comment ça s'appelait avant les Kit kat ball hein ?? Les Picorette, c'était trop bon d'ailleurs.

Alors donc, pourquoi je prends un livre... Divers déclencheurs : la couverture me parle (quoi j'entends des voix ?), le titre peut-être. Ou alors je connais l'auteur. Autre raison : j'en ai entendu parler sur la blogosphère (en bien ou en mal) et j'ai envie de savoir. 

Je lis toujours la 4ème de couv', ce qui finit de me convaincre de l'acheter ou pas. Quand il y a trop de personnages, de noms tordus, je laisse tomber (je ne lis pas beaucoup de Fantasy pour cette raison :p)

Un bouquin, soit je suis dedans, soit pas du tout. Je me force rarement : si je n'accroche pas à l'histoire, je laisse tomber. Par contre je peux y revenir des années après et le voir d'une manière totalement différente. 

Il y a des livres pour lesquels on est prêt, d'autres pour lesquels on doit mûrir, et pour certains c'est déjà trop tard !





Wouah, excellent ! :D
Je ne suis pas une grosse poseuse de question mais une interview collective comme ça me rend bavarde. ^^

La première question est assez complexe à mon sens car elle regroupe plusieurs choses. 
En tant que fans de BD et d'imaginaire, je suis les sorties à l'avance et sans aller jusqu'à dire que je vois tout passer, je lis un grand nombre de résumés et vois un grand nombre de couverture passer. 
Ces deux styles ont également des communautés très actives qui permettent d'avoir des échos à l'avance, par les éditeurs, les auteurs, les libraires... qui peuvent permettre d'orienter un peu l'attention au moment des sorties. Mon libraire et mes amis proches gros lecteurs sont des prescripteurs très importants.
Le reste est un mélange de feeling et de hasard. Je peux piocher au pif sur les tables en librairie, naviguer au hasard sur les sites internet machands, attirée par un titre, une couverture, un nom d'auteur. Ou au contraire être repoussée par ça mais intriguée du coup. 
L'achat se déclenche par prescription beaucoup mais aussi par "confiance". Par exemple j'achète souvent chez les mêmes éditeurs ou si un auteur m'a déjà plu une ou deux fois j'y reviendrai sans forcément attendre de retours.

La seconde question est plus simple : je poursuis une lecture si elle m'accroche assez pour ça.
Il peut m'arriver de poursuivre une lecture qui m'est difficile si je vois assez d'intérêt dans la narration et l'histoire, si je sens qu'en tant que tout le livre vaut le coup. Ça sera plus le cas des classiques ou de romans ambitieux qui font réfléchir ou m'apprennent des choses que des récits de fictions plus "simples" où le plaisir de lecture va dominer dans ma décision.


Dup 

En premier lieu, la couverture, qui telle un aimant m'attire. Le look global avec le dessin ou la photo, le titre et le nom de l'auteur m'importe beaucoup.
Ensuite si je connais l'auteur, je zappe le résumé, trop peur des spoilers.Mais j'y attache de l'importance si je ne connais pas l'auteur.
Les avis de la blogosphère influencent également mes choix, tels des prescripteurs comme le dit si bien Lelf. C'est d'ailleurs ainsi que j'envisage l'écriture de mes chroniques, quand j'aime, j'ai envie de persuader tout le monde d'acheter et de lire ce livre !
En revanche, jamais je ne lis sur place ou sur internet les premiers chapitres. C'est la plupart du temps insoutenable de ne pouvoir poursuivre.
Quant à l'achat, un peu comme Céline, j'ai besoin, je veux, j'exige de l'avoir ! J'aime les livres. Il n'y a qu'à voir cette année qui vient de s'écouler, j'ai reçu beaucoup de SP en format numérique, lu sur mon reader, mais achetés après pour l'avoir, le prêter, le conseiller. Le savoir sous le coude quoi !


Réaction de Thierry :

Les auteurs sont aussi des lecteurs de romans, même si leur lecture est parfois biaisée, parfois seulement, par le regard qu'il porte sur le travail du romancier.
Et, s’il en était besoin, je réalise que nous sommes tous sensibles, à des degrés divers, aux mêmes stimulations.
Nous aimons être surpris par ce que nous connaissons déjà : l’auteur. Il est la lumière, le phare, le pôle attractif. Son nom est promesse d’une nouvelle aventure, d’une histoire, et nous conservons la précédente en mémoire. On peut même penser que celle-ci importe peu. Sauf s’il utilise le mystère ou le pitch accrocheur comme première attraction ; le meilleur exemple, je le puiserai dans le milieu cinématographique, c’est le film d’action dans lequel on ne va chercher qu’une chose, l’action justement. Il y a quelque chose de l’ordre de la famille, de retrouvailles.
Et nous écoutons notre entourage, réel ou virtuel. Le lien, amical, familial, l’agora demeurent les plus importants vecteurs d’informations.
L’objet livre me semble aussi un fort déclencheur d’acte d’acquisition.
Étonnant que les personnages, protagonistes, ne soient pas cités.

Dup 

Les personnages...oui, mais ce n'est pas la majorité des auteurs qui ont des personnages récurrents.
C'est vrai que lorsque j'ai un Fred Vargas dans la main, la première chose que je fais c'est de voir si Adamsberg est présent ou non. Si non, je repose :))
A l'inverse, le grand Harlan Coben, je repose si Myron Bolitar y est...

Céline :

Les personnages récurrents sont un plaisir supplémentaire pour certains d'entre eux... Moi j'aime bien quand y'a Myron, enfin surtout son acolyte !!!
Pendergast, Adamsberg, Marcas, Sharko, l’aliéniste de JLB... Ok je les suis mais pas QUE... Mais tu nous remets Asano quand tu veux (peux) Thierry !!!

Phooka :

Comme les copines je suis sensible à la couverture et à la quatrième de "couv'".
De plus si c'est un auteur que j'aime, j'achète les yeux fermés.
Mais il y a aussi un truc qui m'attire et qu'il ne me semble pas avoir vu cité, c'est l'éditeur.
Certains éditeurs sont pour moi un atout supplémentaire. Disons qu'au moins je vais jeter un oeil attentif au résumé et me laisser plus facilement convaincre parce que j'ai confiance en l'éditeur.
Et puis soyons mercantile, le prix joue aussi. Disons que si j'hésite un peu, et que le livre est vraiment cher je le reposerais pour réfléchir , chercher des chroniques dessus avant de peut-être l'acheter, alors que s'il est d'un prix raisonnable je peux l'acheter sur un coup de tête.
Mais bon je suis une "livrovore" et j'en achète bien plus que je n'en lis, c'est une cata à la maison. Rien ne me fait plus plaisir qu'un livre, même si j'en ai des milliers, c'est l'anti-déprime parfait, c'est le cadeau idéal, c'est .... un livre quoi! :)

Quant aux personnages/héros récurrents. Biens sûr qu'ils sont importants. Déjà en fantasy il y a les saga (interminables souvent) qu'on ne peut s'empêcher de suivre et puis il y a les personnages qu'on aime retrouver. N'étant pas un grande experte en thriller, je ne saurais pas donner d'exemple précis mais en SFFF en tout cas c'est clair. Ça nous donne l'impression d'être en connaissance, avec des personnages familiers, un peu comme des amis et ça donne ainsi une dimension supplémentaire au livre. Comme si on était déjà un peu dans le secret des dieux (enfin des auteurs ... :))


Ah les personnages récurrents, à vrai dire, je ne sais qu'en penser.

Certains sont attachants, mais je ne suis pas une grande fan des séries à rallonge, et j'ai peur de lire des redites. Alors un, deux ou trois bouquins avec le même héros, d'accord. Au-delà c'est l'overdose.

Mes exceptions : Les annales du Disque-Monde de Pratchett, mais les personnages, bien que récurrents, n'apparaissent pas dans tous les livres, mais dans un sur 3 ou 4. Je pense aussi à La Tour Sombre et donc au Pistolero de Stephen King.

A côté de cela, retrouver certains univers, ça me plait. Justement je re-cite les Annales avec la fameuse cité Ankh Morpork, et je pense également aux space-operas de Laurent Genefort dans lesquels on ne retrouve pas les mêmes personnages mais qui se passent toujours dans le même univers connu (post-expansion, celui des Portes de Vangk).

Pour rebondir sur ce que dit Phooka sur les éditeurs, en effet, je n'y avais pas songé ! Certains éditeurs ont ma confiance totale (Editions Ad Astra par exemple, Critic ou encore L'Atalante) car je sais que leur production colle parfaitement à ma sensibilité littéraire (essentiellement SFFF) !


* Qu'est-ce qui déclenche l'acte de saisir un livre, de lire le résumé, de feuilleter et peut être de l'acheter ?
En ce qui me concerne, c'est vraiment les couvertures. On arrive petit à petit près d'un stand et certaines couleurs, certaines images m'attirent plus que d'autres. Je vais donc vers ces livres qui sont exposés. Ensuite, au fur et à mesure que je m'approche, d'autres peuvent attirer mon regard, mais ceux qui m'avaient fait de l'oeil à la base peuvent aussi me déplaire (genre de loin je pensais que c'était un loup et de près... c'est un poney. --> je suis myope... ce qui explique beaucoup de choses).
ensuite, une fois que j'ai vu tout ça, pourquoi prendre untel plutôt qu'untel. Bien souvent, c'est le titre, l'auteur ou encore les éditions qui font pencher la balance. Comme beaucoup, j'ai des éditions favorites, qui ne me décoivent que très rarement voire pas du tout. Ce sont des valeurs sûres. Mais il arrive aussi que voir le nom d'un auteur que j'ai déjà lu ou dont j'ai déjà entendu parlé, me pousse à me saisir d'un livre.
Ensuite, pour les livres "inconnus/à risques", je lis le résumé et je lis des passages du livre. Oui, j'ose faire ça. J'ose lire des extraits un peu au hasard. Si je lis plusieurs pages d'affilées au point d'oublier ce qui se passe autour de moi, je suis sûre de l'acheter. Si ce sont des extraits où je me dis "Ah ça a l'air pas mal" et que je n'ai pas encore des tonnes de livres en mains, je le prends aussi. Mais il arrive bien souvent que je le repose en notant le titre et l'auteur dans mon calepin.

* Qu'est-ce qui motive l'envie de poursuivre la lecture ?
Comme je l'ai déjà dit, le "simple" fait de me retrouver totalement immergée dans ma lecture est un motif amplement suffisant pour que je poursuive ma lecture. Ce n'est même pas une décision réfléchie. C'est juste que je ne vois ni les pages, ni les chapitres défiler.
Après, c'est un mélange entre les personnages, l'histoire (il faut qu'il y ait une part de mystère, quelque chose d’intrigant --> assez bizarre quand on nous parle d'intrigue, non ?). Je sais qu'il y a des trucs que je n'aime pas trop comme les descriptions qui font des pages et des pages, les moments où il ne se passe rien, où les personnages sont en train de réfléchir à ce qu'ils vont faire ou pourquoi telle chose est à telle place dans le Grand Ordre de l'Univers... Je suis assez impatiente comme nana à ce niveau là et j'aime quand on bouge, quand il y a de l'action, des dialogues, de l'humour... Bref, qu'on est l'impression que les personnages soient vivants, s'ils me semblent trop figés, je laisse tomber. Il est plus facile de dire pourquoi j'ai arrêté une lecture que de dire pourquoi je l'ai continué :P





9 commentaires:

Céline a dit…

Alors alors...

L'acte de saisir un livre :

Plusieurs possibilités sont envisageables : la couverture, le titre, le nom de l'auteur. Pour le dernier critère, si je saisis le livre c'est pour l'acheter car les précédents titres déjà lus m'auront convaincue...
Je suis assez fidèle aux auteurs que j'apprécie mais j'aime aussi en découvrir.
Pour la 4ème de couv', j'évite un maximum car j'ai horreur d'en savoir trop dès le départ. je me fie plus facilement aux avis sur des forums de lecteurs.

Quant à l'envie de poursuivre, il est indispensable qu'elle se fasse dès les début, que l'auteur ait réussi à me faire apprécier l'ambiance, un personnage, ou un mystère dès le départ et que j'ai vraiment le BESOIN d'en découvrir plus.
C'est assez rare que je n'aille pas au bout d'un livre. Mais c'est arrivé :( je suis aussi allée à la fin d'un ouvrage et j'ai refermé dépitée de ne rien avoir apprécié mais c'est ainsi...

Pour ce qui est de l'achat, c'est plus fort que moi... j'aime posséder l'ouvrage. Le rendre à une bibliothèque ou à quelqu'un est trop frustrant. J'ai même parfois acheté un livre que j'avais emprunté, uniquement pour le POSSEDER dans mes étagères !!!

Voilà je t'ai tout dit...

Un petit treets ??? Non, aujourd'hui je suis plus Kit kat ball ;)

Lune a dit…

Et comment ça s'appelait avant les Kit kat ball hein ?? Les Picorette, c'était trop bon d'ailleurs.

Alors donc, pourquoi je prends un livre... Divers déclencheurs : la couverture me parle (quoi j'entends des voix ?), le titre peut-être. Ou alors je connais l'auteur. Autre raison : j'en ai entendu parler sur la blogosphère (en bien ou en mal) et j'ai envie de savoir.

Je lis toujours la 4ème de couv', ce qui finit de me convaincre de l'acheter ou pas. Quand il y a trop de personnages, de noms tordus, je laisse tomber (je ne lis pas beaucoup de Fantasy pour cette raison :p)

Un bouquin, soit je suis dedans, soit pas du tout. Je me force rarement : si je n'accroche pas à l'histoire, je laisse tomber. Par contre je peux y revenir des années après et le voir d'une manière totalement différente.

Il y a des livres pour lesquels on est prêt, d'autres pour lesquels on doit mûrir, et pour certains c'est déjà trop tard !

Lelf a dit…

Wouah, excellent ! :D
Je ne suis pas une grosse poseuse de question mais une interview collective comme ça me rend bavarde. ^^

La première question est assez complexe à mon sens car elle regroupe plusieurs choses.
En tant que fans de BD et d'imaginaire, je suis les sorties à l'avance et sans aller jusqu'à dire que je vois tout passer, je lis un grand nombre de résumés et vois un grand nombre de couverture passer.
Ces deux styles ont également des communautés très actives qui permettent d'avoir des échos à l'avance, par les éditeurs, les auteurs, les libraires... qui peuvent permettre d'orienter un peu l'attention au moment des sorties. Mon libraire et mes amis proches gros lecteurs sont des prescripteurs très importants.
Le reste est un mélange de feeling et de hasard. Je peux piocher au pif sur les tables en librairie, naviguer au hasard sur les sites internet machands, attirée par un titre, une couverture, un nom d'auteur. Ou au contraire être repoussée par ça mais intriguée du coup.
L'achat se déclenche par prescription beaucoup mais aussi par "confiance". Par exemple j'achète souvent chez les mêmes éditeurs ou si un auteur m'a déjà plu une ou deux fois j'y reviendrai sans forcément attendre de retours.

La seconde question est plus simple : je poursuis une lecture si elle m'accroche assez pour ça.
Il peut m'arriver de poursuivre une lecture qui m'est difficile si je vois assez d'intérêt dans la narration et l'histoire, si je sens qu'en tant que tout le livre vaut le coup. Ça sera plus le cas des classiques ou de romans ambitieux qui font réfléchir ou m'apprennent des choses que des récits de fictions plus "simples" où le plaisir de lecture va dominer dans ma décision.

Dup a dit…

En premier lieu, la couverture, qui telle un aimant m'attire. Le look global avec le dessin ou la photo, le titre et le nom de l'auteur m'importe beaucoup.
Ensuite si je connais l'auteur, je zappe le résumé, trop peur des spoilers.Mais j'y attache de l'importance si je ne connais pas l'auteur.
Les avis de la blogosphère influencent également mes choix, tels des prescripteurs comme le dit si bien Lelf. C'est d'ailleurs ainsi que j'envisage l'écriture de mes chroniques, quand j'aime, j'ai envie de persuader tout le monde d'acheter et de lire ce livre !
En revanche, jamais je ne lis sur place ou sur internet les premiers chapitres. C'est la plupart du temps insoutenable de ne pouvoir poursuivre.
Quant à l'achat, un peu comme Céline, j'ai besoin, je veux, j'exige de l'avoir ! J'aime les livres. Il n'y a qu'à voir cette année qui vient de s'écouler, j'ai reçu beaucoup de SP en format numérique, lu sur mon reader, mais achetés après pour l'avoir, le prêter, le conseiller. Le savoir sous le coude quoi !

Dup a dit…

Les personnages...oui, mais ce n'est pas la majorité des auteurs qui ont des personnages récurrents.
C'est vrai que lorsque j'ai un Fred Vargas dans la main, la première chose que je fais c'est de voir si Adamsberg est présent ou non. Si non, je repose :))
A l'inverse, le grand Harlan Coben, je repose si Myron Bolitar y est...

Céline a dit…

Les personnages récurrents sont un plaisir supplémentaire pour certains d'entre eux... Moi j'aime bien quand y'a Myron, enfin surtout son acolyte !!!
Pendergast, Adamsberg, Marcas, Sharko, l’aliéniste de JLB... Ok je les suis mais pas QUE... Mais tu nous remets Asano quand tu veux (peux) Thierry !!!

Phooka a dit…

Hop à mon tour

Comme les copines je suis sensible à la couverture et à la quatrième de "couv'".
De plus si c'est un auteur que j'aime j'achète les yeux fermés.
Mais il y a aussi un truc qui m'attire et qu'il ne me semble pas avoir vu cité, c'est l'éditeur.
Certains éditeurs sont pour moi un atout supplémentaires. Disons qu'au moins je vais jeter un oeil attentif au résumé et me laisser plus facilement convaincre parce que j'ai confiance en l'éditeur.
Et puis soyons mercantile, le prix joue aussi. Disons que si j'hésite un peu, et que le livre est vraiment cher je le reposerais pour réfléchir , chercher des chroniques dessus avant de peut-être l'acheter, alors que s'il est d'un prix raisonnable je peux l'acheter sur un coup de tête.
Mais bon je suis une "livrovore" et j'en achète bien plus que je n'en lis, c'est une cata à la maison. Rien ene me fait plus plaisir qu'un livre, même si j'en ai des milliers, c'est l'anti-déprime parfait, c'est le cadeau idéal, c'est .... un livre quoi! :)

Quant aux personnages/héros récurrents. Biens u^r qu'ils sont importants. Déjà en fantasy il y a les saga (interminables souvent) qu'on ne peut s'empêcher de suivre et puis il y a les personnages qu'on aime retrouver. N'étant pas un grande experte en thriller, je ne saurais pas donner d'exemple précis mais en SFFF en tout cas c'est clair. Ca nous donne l'impression d'etre en connaissance, avec des personnages familiers, un peu comme des amis et ça donne ainsi une dimension supplémentaire au ivre. Comme si on était déjà un peu dans le secret des dieux (enfin des auteurs ... :))

Lune a dit…

Ah les personnages récurrents, à vrai dire, je ne sais qu'en penser.

Certains sont attachants, mais je ne suis pas une grande fan des séries à rallonge, et j'ai peur de lire des redites. Alors un, deux ou trois bouquins avec le même héros, d'accord. Au-delà c'est l'overdose.

Mes exceptions : Les annales du Disque-Monde de Pratchett, mais les personnages, bien que récurrents, n'apparaissent pas dans tous les livres, mais dans un sur 3 ou 4. Je pense aussi à La Tour Sombre et donc au Pistolero de Stephen King.

A côté de cela, retrouver certains univers, ça me plait. Justement je re-cite les Annales avec la fameuse cité Ankh Morpork, et je pense également aux space-operas de Laurent Genefort dans lesquels on ne retrouve pas les mêmes personnages mais qui se passent toujours dans le même univers connu (post-expansion, celui des Portes de Vangk).

Pour rebondir sur ce que dit Phooka sur les éditeurs, en effet, je n'y avais pas songé ! Certains éditeurs ont ma confiance totale (Editions Ad Astra par exemple, Critic ou encore L'Atalante) car je sais que leur production colle parfaitement à ma sensibilité littéraire (essentiellement SFFF) !

Crunches a dit…

* Qu'est-ce qui déclenche l'acte de saisir un livre, de lire le résumé, de feuilleter et peut être de l'acheter ?
En ce qui me concerne, c'est vraiment les couvertures. On arrive petit à petit près d'un stand et certaines couleurs, certaines images m'attirent plus que d'autres. Je vais donc vers ces livres qui sont exposés. Ensuite, au fur et à mesure que je m'approche, d'autres peuvent attirer mon regard, mais ceux qui m'avaient fait de l'oeil à la base peuvent aussi me déplaire (genre de loin je pensais que c'était un loup et de près... c'est un poney. --> je suis myope... ce qui explique beaucoup de choses).
ensuite, une fois que j'ai vu tout ça, pourquoi prendre untel plutôt qu'untel. Bien souvent, c'est le titre, l'auteur ou encore les éditions qui font pencher la balance. Comme beaucoup, j'ai des éditions favorites, qui ne me décoivent que très rarement voire pas du tout. Ce sont des valeurs sûres. Mais il arrive aussi que voir le nom d'un auteur que j'ai déjà lu ou dont j'ai déjà entendu parlé, me pousse à me saisir d'un livre.
Ensuite, pour les livres "inconnus/à risques", je lis le résumé et je lis des passages du livre. Oui, j'ose faire ça. J'ose lire des extraits un peu au hasard. Si je lis plusieurs pages d'affilées au point d'oublier ce qui se passe autour de moi, je suis sûre de l'acheter. Si ce sont des extraits où je me dis "Ah ça a l'air pas mal" et que je n'ai pas encore des tonnes de livres en mains, je le prends aussi. Mais il arrive bien souvent que je le repose en notant le titre et l'auteur dans mon calepin.

* Qu'est-ce qui motive l'envie de poursuivre la lecture ?
Comme je l'ai déjà dit, le "simple" fait de me retrouver totalement immergée dans ma lecture est un motif amplement suffisant pour que je poursuive ma lecture. Ce n'est même pas une décision réfléchie. C'est juste que je ne vois ni les pages, ni les chapitres défiler.
Après, c'est un mélange entre les personnages, l'histoire (il faut qu'il y ait une part de mystère, quelque chose d’intrigant --> assez bizarre quand on nous parle d'intrigue, non ?). Je sais qu'il y a des trucs que je n'aime pas trop comme les descriptions qui font des pages et des pages, les moments où il ne se passe rien, où les personnages sont en train de réfléchir à ce qu'ils vont faire ou pourquoi telle chose est à telle place dans le Grand Ordre de l'Univers... Je suis assez impatiente comme nana à ce niveau là et j'aime quand on bouge, quand il y a de l'action, des dialogues, de l'humour... Bref, qu'on est l'impression que les personnages soient vivants, s'ils me semblent trop figés, je laisse tomber. Il est plus facile de dire pourquoi j'ai arrêté une lecture que de dire pourquoi je l'ai continué :P