mercredi 31 mai 2017

Les sorties Folio SF de mai 2017








Mai 2017

FABIEN CERUTTI
 L'ombre du pouvoir

Le bâtard de Kosigan, I

Prix Imaginales des lycéens 2015 et Prix révélation des Futuriales 2015




Couverture d'Alain Brion


*****



LIONEL DAVOUST
 Port d'âmes


Couverture d'Alain Brion


*****


PIERRE PEVEL
 Le Royaume Immobile

Le Paris des Merveilles, III

Cet ouvrage sera disponible en édition reliée similicuir, à tirage limité à 1.000 exemplaires numérotés



Couverture d'Etienne Le Roux

LA MORT DU TEMPS de Aurélie Wellenstein





Éditions Scrinéo
285 pages
16,90 euros


4ème de couv :

Un séisme temporel a dévasté la Terre, massacrant une large partie de la population et mélangeant les époques entre elles. Callista se retrouve seule survivante dans un Paris ravagé où s'amalgament deux-mille ans d'architecture. Tous ses repères chamboulés, la jeune fille n'a plus qu'un espoir : retrouver en vie sa meilleure amie, restée dans l'Est de la France. Callista part à pied pour un long périple, talonnée par la monstrueuse réplique du séisme qui semble la suivre pour l'anéantir. Si elle s'arrête, si elle ralentit, le cataclysme la dévorera. Au côté d'étranges compagnons, issus de siècles différents, elle va tout faire pour échapper au chaos.


L'avis de Dup :

Callista est réveillée brutalement dans une chambre d'hôpital par son père qui lui conjure de fuir rapidement. Elle a tout juste le temps d'apprendre qu'elle se réveille d'un coma suite à un accident de voiture qu'elles ont eu avec Emma sa meilleure amie alors qu'elles fuguaient, insouciantes. Que cette dernière a été privée de l'usage de ses jambes. Que sa mère fragile psychologiquement n'a pas supporté le choc. Et comme si ce n'était pas assez, juste avant de mourir son père lui annonce que le monde vient de subir un séisme temporel !

Inutile de vous dire que ce roman de Aurélie Wellenstein commence sur les chapeaux de roues. Nous découvrons en même temps que Callista un Paris dévasté, au sol jonché de squelettes s'effritant. Un Paris où l'architecture de plusieurs époques se chevauchent, s'enchevêtrent pour donner un résultat pour le moins chaotique. Et toujours cet espèce de Flash sonore et lumineux, menaçant, qui anéanti tout sur son passage, celui là même que son père lui a enjoint de fuir.

Notre toute récente orpheline n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sort, elle part et marche plein Est. Elle s'est donné comme but de retrouver Emma en convalescence chez ses grands-parents dans les Vosges. Les survivants du séisme sont peu nombreux et dans ce monde apocalyptique, c'est chacun pour soi. Callista va quand même faire des rencontres sympathiques avec des personnages improbables qui découlent directement du séisme, mélange d'êtres/animaux/objets qui se touchaient à l'instant T. Roland, le chevalier-cheval qui s’apprêtait à partir en croisade (regardez donc la couv, il est parfaitement illustré), Gascogne l'homme-loup, un trappeur-chasseur d'une autre époque encore, et enfin Jeanne, une môme de dix ans d'à peu près la même période que Callista. Le périple de Callista prend alors une toute autre saveur. Chacun apporte à sa manière une épice dans la sauce d'Aurélie Wellenstein, mais le piment de l'équipe, celle qui émoustille les papilles c'est Jeanne.

Nous allons suivre ce petit groupe qui fuit ensemble le Flash qu'on ne comprend toujours pas. Un voyage à pied de Paris jusque dans les Vosges, un voyage parsemé d'embûches, de dangers et d'épreuves. Callista se découvrira la faculté de naviguer dans le temps, de revenir en arrière et choisir un autre futur parmi les possibilités presque infinies, ce qui les sauveront de quelques galères.

Les retrouvailles avec Emma, une centaine de pages avant la fin fourniront enfin quelques explications permettant au lecteur d'ébaucher des hypothèses "scientifiques". Cela n'empêchera pas l'auteur de nous surprendre complètement avec sa façon de clore ce roman. Mais oui, c'est bien vu, c'est logique et ça tient la route !

Avec cette idée originale de séisme temporel, Aurélie Wellenstein nous construit un post-apocalyptique qui a lieu de nos jours. Et oui, j'ai encore lu de la science-fiction... et je peux même vous dire que j'ai eu plaisir à le lire malgré quelques longueurs, notamment lors de la traversée solitaire de la banlieue parisienne. L'histoire est suffisamment efficace pour entraîner très vite le lecteur jusqu'à la toute fin qui en surprendra plus d'un.



mardi 30 mai 2017

LE SEPTIÈME PROPHÈTE de Matt Verdier





Éditions Les indés
368 pages
20 euros format papier
6,99 en format numérique


Le pitch :


Une tempête de cendres et une pandémie destructrice s’abattent sur l’Europe. Tandis qu’en France le virus fait des ravages, sept corps sont retrouvés mutilés dans sept églises. Jeune capitaine de police tourmenté au passé trouble, Yan Blys est chargé de cette affaire qui évoque un culte sataniste. Il découvre rapidement l’existence d’une prophétie dont les sept meurtres sonnent le commencement. Plus étrange encore, les dépouilles des victimes portent des scarifications semblables à celles qu’un mystérieux agresseur, plusieurs années auparavant, a pratiquées sur Alex, la sœur jumelle de Yan, enfermée en hôpital psychiatrique depuis lors. L’angoisse du policier atteint son paroxysme lorsqu’il constate qu’un carnage vient d’avoir lieu dans l’établissement et qu’Alex est en fuite.
Un livre écrit par Dieu et modifié par Satan, un ordre religieux secret fondé au xive siècle et toujours actif, l’Opus Dei lancé dans une recherche effrénée contre sa sœur, voilà les éléments avec lesquels Yan devra composer, dans cette enquête au cœur du cauchemar. Les dogmes qu’il devra bousculer pourraient bien le mener aux origines de l’humanité et à une révélation terrible sur les siennes.




L'avis de Dup :

Aujourd'hui je vais vous parler du second roman de Matt Verdier. Son premier, Corpus Prophetae paru chez Mnémos fut un gros coup de coeur, c'est pourquoi je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai su que celui-ci sortait chez un autre éditeur : Les indés tout court, pas Les indés de l'imaginaire.

Le jeune capitaine de police Yan Blys, qui a récemment obtenu sa mutation pour Nancy afin de se rapprocher de sa soeur jumelle Alex, pour l'heure profite d'une semaine de vacances. Enfin, si on peut appeler profiter le fait de s'enfermer et de se noyer dans les vapeurs de cannabis et de mauvais whisky. En fait notre pauvre Yan cherche à puiser du courage pour rendre visite à Alex qui est enfermée dans une UMD* à Sarreguemines depuis plusieurs années suite à une agression violente.

C'est son lieutenant qui réussit à le sortir de son coma éthylique car le SRPJ de Nancy a besoin de renforts. Outre les sept crimes monstrueux répartis dans sept églises différentes (relisez le pitch !), il découvre que d'autres catastrophes se sont abattues sur l'Europe. Une pandémie mortelle ravage la population et une pluie de cendres ne cesse de s'abattre obstruant le ciel, figeant d'un épais manteau gris sale tout le décor. S'il tombe des nues, il n'a pas le temps de s’appesantir sur ces états de faits, une odieuse intuition l'aveugle : Alex est en danger. En effet, ce ne peut pas être une coïncidence, sur le front des sept cadavres se trouve une scarification identique à celle qui orne depuis presque 10 ans la poitrine de sa soeur agressée à Paris.

Dans une atmosphère délétère de fin du monde, Yan s'engage dans une enquête hallucinante qui le mène vers une prophétie. Une prophétie ! Au XXI e siècle ! Il a l'impression de nager en plein délire ! Yan s'engage également dans une course à la recherche de sa soeur disparue de l'UMD, dans une fuite pour échapper à l'Opus Deï qui entre dans la danse. Mais il y a aussi d'autres factions, certaines le traquent, d'autres le protègent tels ces quatre cavaliers de l'apocalypse accompagnés de "petits" loups : 1 mètre à 1 mètre 50 au garrot, des crocs comme des lames baignées d'une bave s'approchant du vitriol. Bref, on ne s'ennuie pas une seule seconde !

Avec ce roman Matt Verdier nous propose un thriller fantastique qui flirte avec l'horreur dans la pure ligne de Stephen King. Un personnage principal terriblement attachant malgré un passé et des origines troubles, malgré un côté schizo à faire surgir Crawn, un personnage imaginaire à l'aspect, euh... inoubliable ! Malgré tout ce que l'auteur va finalement lui mettre sur le dos, c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé tant sa psychologie est creusée, abordée par petites touches grâce à Crawn justement. Un régal ce duo... si on n'a pas froid aux yeux et un estomac bien accroché !

Mais ce que j'ai aimé par dessus tout dans ce roman, c'est une construction atypique, un récit entrecoupé de rêves numérotés que j'appellerai plutôt des cauchemars. Un récit hyper rythmé qui va à cent à l'heure et qui est impossible à reposer une fois entamé. Une enquête qui se déroule quasiment jusqu'à son terme pour brusquement faire demi-tour et recommencer, différemment. Matt Verdier joue avec l'espace temps, nous surprend pour nous raccrocher à nouveau.

Du grand art, le tout servi encore une fois par une écriture poétique même dans l'horreur, une écriture que j'aime beaucoup. Je n'ai pas pris le temps cette fois de prendre des notes et franchement je le regrette. Si vous voulez en savoir plus sur le style de cette plume, allez donc lire ma première chronique où des extraits décrivent parfaitement le style Matt Verdier. Moi je me déclare fan et fais un coup de coeur de ce Septième Prophète.

*UMD = Unité pour Malade Difficile, sorte de mixe entre une prison et un hôpital psychiatrique.





vendredi 26 mai 2017

NOS IMAGINALES 2017



SAMEDI 20 MAI

Allez je commence vu que je suis arrivée première le vendredi soir. Je suis même tombée sur le sieur Adrien Tomas sur le chemin de l'hôtel. Donc le vendredi matin rendez-vous à 10h avec la Miss Dup sur le parking. Ne tenant plus d'impatience (imaginez c'est ma première visite à Epinal!)  j'y suis bien avant et je croise Cindy Van Wilder sur le chemin. Je me présente, on papote, je lui promets de lui amener Dup un peu plus tard. Adorable!

 Dès mon arrivée, Phooka me présente à Cindy Van Wilder
avec qui elle a déjà discuté. On papote, mais pas de photo : oubli, ça commence bien :))

Alors là, j'interviens tout de suite. Vu que moi, Phooka, j'étais chargée de faire les photos. Mais dans l'excitation du moment. J'en ai oublié plein ... snif. Donc à chaque fois que vous allez lire dans la suite des trucs genre "pas de photos" ou "photos oubliées", il faut comprendre: Put** Phooka quelle quiche tu fais, t'es même pas foutue de faire ton boulot correctement.
Voilà pour la petite explication de texte ...Mdr...pas faux !

On va voir Adrien Tomas qui a une belle pile de Royaumes éveillés 
tout juste sortis de chez l'imprimeur. Hop, 2 pour les vénérables !

toujours adorable le Sieur Tomas, et on apprendra même plus tard qu'il fait de la pub à d'autres auteurs pour notre Mois de, mais chuuuutt!



On se translate pour faire signer mon Boudicca vers son voisin :
Hé non pas toi Guillermou, mais Jean-Laurent Del Socorro

Moi j'en profite pour faire dédicacer mon Royaume de Vent et de Colères que j'avais acheté chez O'merveilles ;) Bien sympathique ce monsieur!


Translation encore à gauche, et non, toujours pas Guillermou
mais Fabien Cerutti :))
Je lui prends son trop beau Bâtard de Kosigan en poche...

Dup m'avait dit le plus grand bien de Fabien Cerruti. Je confirme! Non seulement il est charmant mais en plus il a un don incroyable pour raconter des histoires! Rien que de l'entendre me pitcher son Bâtard, j'en frémissais déjà. J'ai plus qu'une envie: me plonger dedans !


Un peu plus loin, après avoir réussi à passer la queue générée par Olivier Gay et Gabriel Katz, 
nous allons voir  Aliette de Bodard et Emmanuel Chastellière

Je craque pour Celestopol, même si le format "nouvelle" n'est pas ma tasse de thé. Je fais confiance à Emmanuel! 





Ensuite j'ai une longue,longue discussion avec mon chouchou GD Arthur 
pendant que Phooka s'entretient en anglais avec Bradley Beaulieu presque à côté de lui
Mais pas de photos non plus :(
On a atteint la fin du premier grand côté du rectangle.

Mince pas de tof :( La honte! Bradley Beaulieu est charmant. Le tome 2 de Sharakhaï est sorti en anglais et devrait sortir en Français en octobre. Il nous fait des dédicaces magnifiques en calligraphie à main levée. du grand art!

Sur le petit côté du rectangle, Estelle Faye et Samantha Bailly inaccessibles !
Tellement de monde !!!


Manon Fargetton et Méropée Malo, adorables toutes les deux

Une formidable rencontre! Toutes les deux sont adorables, abordables. Un pur plaisir que ces rencontres!
Je fais dédicacer mon tome 3 de L'héritière des Raeven à Méropée et j'achète Aussi libres qu'un rêve à Manon (je reviendrai le lendemain lui acheter Robin ...oops)


Manon et ses piles impressionnantes ! Elle me dédicace mes Illusions de Sav-Loar



1ère décharge dans la voiture de loc de Phooka, c'est la plus proche de la bulle...
Forcément, elle s'y est garée vendredi soir... moi arrivée samedi 10 h, je suis à l'autre bout du parking.
Bon, je ne vais pas râler, j'ai réussi à me garer quand même !

Une Opel Adam, mdr. J'avais jamais eu ça , mais ça fait une super bibliothèque ambulante !!




On y retourne et là c'est....
l'attente, l'attente, l'attente
pour voir les stars

Gabriel Katz et Olivier Gay


mais ça valait le coup d'attendre, j'ai enfin Kaelyn croquée :))
Elle est pas belle ma maîtresse de guerre ? 


Je craque (évidemment) et j'achète La nuit des cannibales à Gabriel. Je fais un coucou à Olivier, mais je n'ai rien à lui acheter ou à faire dédicacer. je crois bien que j'ai tous ces livres .... Bon on attend le T2 de la Main de l'empereur hein!


Midi et demi, j'attrape au vol Olivier qui part... échange hyper rapide !
Pas grave, on a eu notre bise quand il est venu saluer Manon et Méropée :)
Et puis comme ça je ne craque pas pour l'édition poche des Épées de glace :siffle:

Juste à côté de ces messieurs il y a Jean-Louis Fetjaine dont j'ai adoré, il y a fort longtemps
la trilogie des elfes que je lui reprends car la ré édition en intégrale chez Pocket est magnifique.
Je prends Djinn aussi, même si cela n'a rien à voir : la couv est trop belle et la Dup trop faible.

Et là Phooka arrive trop tard. Monsieur Fetjaine est parti déjeuner et du coup je l'ai loupé. Je voulais prendre la trilogie des Elfes moi aussi. Plus tard, il y aura plein de monde devant lui et le dimanche il ne sera plus là. Ouinnnnn!

Patrick Mc Spare qui lui, n'est pas parti... vous avez vu le désert derrière ?!


et qui fait une belle dédicace dessinée à Phooka


Il est trop trop sympa Patrick McSpare. Je lui prends son Aelfic que j'avais refusé en SP chez Scrineo, pensant que c'était de la jeunesse 'trop jeune' à cause de la couv'. Mais en discutant avec Patrick il m'explique que pas du tout, c'est la même tranche d'âge que ses autres romans. Donc hop, dans le sac à dos!


Plus d'auteurs...mais des libraires toujours au taquet !
Passage au stand des indés
Je récupère en sp un ActuSF : Crimes, aliens et châtiments et un Mnémos : Les soeurs carmines
Je lorgne également sur un Mouton : L'île de Peter, mais on va attendre la fin du salon...et c'est comme ça qu'on oublie :((

tête de linotte! :)) c'est rien de le dire hélas !

BookBringer se vide, mais le sac à dos pèse à nouveau lourd avec mon système de vases communiquants, donc : 
2ème décharge !


Puis mine de rien, j'ai un petit creux, le petit-dèj à 5h du mat est déjà loin...je tape dans mon stock de gaufres à la vergeoise et on retourne dans l'arène, il est 15h !

Moi j'ai pris un petit dej pantagruélique donc je peux sauter le repas. Allez zou!

Notre futur invité : Lionel Davoust qui est vraiment charmant.
Je lui prends une Route de la conquête et je pleure car j'ai oublié ma Messagère du ciel à la maison :'(


Lionel toujours aussi adorable, c'est un plaisir de le revoir et de discuter. Non seulement ce monsieur a un immense talent mais en plus il est charmant. Mais que demande le peuple?

On joue des coudes pour traverser la queue pour Mr Jaworki, qui n'a pas désemplie de la journée, 
même entre midi et deux...


Mathieu Rivero (à droitee) comme son nom ne l'indique pas, me dédicace le tome 2 des Arpenteurs de rêves !
Je lui avais pris le tome 1 aux Oniriques.
Julien Bétan à gauche.


Et comme les 3 compères, Rivero Bétan et Ascaride, qui ont coécrit et illustré un livre ensemble
sont côtes à côtes, nous les faisons travailler deux fois de suite sur Tout au milieu du monde :))
Je demande à Mathieu d'aller questionner en douce son presque voisin Jaworski pour savoir s'il dédicace demain : oui, ouf, soulagée la Dup ! Je veux le voir !

De gauche à droite :
Melchior Ascaride, Julien Bétan et Mathieu Rivero



Pas loin d'eux il y a Grégory Da Rosa a qui nous réclamons le tome 2 de Sénéchal...
il ne l'a pas donc pas de photo ! nan, oubli encore :(
Son voisin est le lauréat des Imaginales 2017, Anthelme Hauchecorne. C'est devenu une star ! A chaque fois que nous sommes passées devant lui, il y avait toujours une file d'attente.

Ensuite nous allons voir Alex Evans dont nous avons lu toutes les deux le magnifique 
Sorcières associées.


puis je me translate vers sa voisine de droite : Audrey Alwett pour qu'elle me dédicace mes Poisons de Katharz qui me font marrer rien que d'y penser !



Paul Beorn dont nous avons toutes les deux adorées Le septième guerrier-mage

(Là je suis contente d'apprendre que plusieurs personnes lui ont parlé de ma chronique et on acheté son livre. Fière la Phooka! :))




mais pas de photo de Silène Edgar sa voisine :( 
qui nous dédicace avec Paul Beorn un 14.14 chacune.

ha non , le 14-14 c'est pour mon gamin. Je l'ai fait dédicacer à son nom, hein! Il ne fait pas partie de mes achats ....:siffle:
ben voyons...et tu ne vas pas le lire peut-être ?!?! :))

On revient sur nos pas, la queue devant Scott Lynch a diminuée, toujours pas celle de Jaworski...
Mes Salauds gentilhommes ont une superbe dédicace avec un "requin blogger" dessiné :)


Scott Lynch adorable et drôle avec des dessins géniaux sur ses dédicaces. Une chouette rencontre!


Il est bientôt 18h et il faut que j'aille prendre possession de ma chambre d'hôtel, mais en revenant sur nos pas, nous voyons Victor Dixen avec moins de groupies que d'habitude...
Hop, la pose avé les lunettes...



mais...héhé... on l'a eu sans :))


Et là, on en a plein les bottes !!!
Dernière décharge


Devant les miens... achement bien rangés :ange:
Derrière, en vrac, ceux de Phooka...
je soupçonne un fait exprès pour qu'on ne puisse pas les compter :diable:

Pfff, même pô vrai d'abord, na!

Inutile de préciser que le soir, les mémés étaient explosées. A ramasser à la petite cuillère!

DIMANCHE 21 MAI

Arrivées un peu après 10h dans la bulle, et là, miracle, 
 personne devant la place vide de Mr Jean-Philippe Jaworski. Je me conditionne pour aller faire le poireau
mais l'auteur arrive en même temps que moi : bonheur !
Il me conseille Gagner la guerre.
Mais je prends aussi Même pas mort que j'avais commencé en livre audio et que j'avais dû arrêter car je me mélangeais les crayons avec les noms de personnages et de lieux... ma mémoire visuelle fonctionne mieux que l'auditive !

Alors au choix :
un peu floue


ou pas floue, mais avec mon nez de sorcière :)


Puis je fais la chasse à deux dédicaces pour le sp récupéré auprès de Jérôme Vincent :
Crimes, aliens et châtiments auprès de Pierre Bordage et Laurent Genefort, sieur Whale n'étant pas là. Mais pas de tofs...

Moi j'en profite pour aller voir Samantha Bailly. je ne l'ai jamais lue et on papote un bon moment. Adorable elle aussi. Je lui prends son édition collector "Âmes jumelles, âmes rebelles". Une bien jolie rencontre encore!
Ah ben non, c'était après puisque j'étais avec toi et moi j'ai pris Les stagiaires :))
Et oui, j'ai ENCORE oublié la photo! 


Ensuite nous allons voir Cécile Duquenne avec qui j'avais beaucoup échangé lors de la sortie de son premier livre Entrechats chez Voy'el... ça remonte hein, 2011 !
Je lui prends le tome 1 des Foulards rouges.


En flânant, en attendant midi, l'heure de la conférence sur Évanégyre,
on se fait alpaguer par un monsieur qui nous colle un flyer d'une 4ème de couv dans les mains...
on continue à avancer en lisant...pour faire demi-tour et aller acheter le dit roman : Les limbes de ton esprit de
Laetitia Reynders



Puis c'est l'heure d'être sages...

12h-13h
Écrivain bâtisseur d'univers : Lionel Davoust et Évanégyre
Joyeux-Drille en modérateur.




13h-14h
Blogueurs, twittos, fans de réseaux sociaux...avec
Lionel Davoust, Samantha Bailly et
Joyeux-Drille en modérateur



Il ne reste plus qu'une heure avant le départ, pile poil le temps d'aller boire un coup en pensant déjà à l'année prochaine !

Rhooo que c'était bien! Trop triste d'en repartir. Coup de chance je tombe sur Lyse Siven et JeanClaude Dunyach à l'aéroport. Un petit peu d'Imaginales en plus (et une rencontre charmante!)
Tiens, ben ça me fait penser que je suis allée voir Mr Dunyach aussi car je voulais lui prendre son Instinct du troll

lundi 22 mai 2017

Résultats du concours BOUDICCA




Les dieux du plouf-plouf, de nombreuses fois évoqués, cajolés, soudoyés même, ont tranché !

Recevront Boudicca de Jean-Laurent Del Socorro




PARADISIO
RACHEL




Nous vous souhaitons bonne réception, et surtout bonne lecture.

Et même que un petit commentaire par ici pour nous dire ce que vous en avez pensé serait hyper sympa !



jeudi 18 mai 2017

AUBE DE SANG de P.J. Lambert





Éditions TDO
432 pages
16 euros


4ème de couv :

Felten n’aurait jamais imaginé qu’une simple journée de fête puisse ainsi bouleverser sa vie…
C’est pourtant là qu’il apprendra qu’on l’a maintenu dans l’ignorance de ce qu’il était, que des forces inattendues se sont penchées sur son berceau, que des rois et des reines s’intéressent à lui. Il découvrira que le monde dans lequel il a vécu est un monde d’illusions et de faux-semblants, là où rien n’est ce qu’il paraît, où l’ami du jour peut devenir l’ennemi du lendemain.
Un monde bien plus mortel qu’il l’aurait jamais pensé…



L'avis de Dup :

Les royaumes Galadriens sont au nombre de trois, regroupés au sud de ce continent, isolés du reste du monde par une zone de no man's land : les Marches. Font-ils en sorte de le rester ou bien d'autres font en sorte qu'ils le restent ? De toute façon ils sont bien occupés entre eux à guerroyer, s'envahir, se voler pour chercher plus loin. Ces trois royaumes sont Idras, Ollyr et Mortane.

Valleya, c'est une hybride, ce qui lui confère des pouvoirs magiques importants, mais c'est surtout une femme à l'ambition fort développée, intelligente et excellente stratège. D'abord concubine du roi d'Idras, puis épouse du roi d'Ollyr. Elle sera très vite une reine veuve et c'est sous le surnom de la Veuve, qu'elle va entreprendre de conquérir et réunifier les trois royaumes, créant ainsi Galad. Dans sa stratégie établie et planifiée de longue date, elle a conçu un enfant de sang royal avec le roi d'Idras, Felten, soigneusement caché car ce roi exécutait tous ses descendants mâles susceptibles de lui succéder. Valleya est froide, hautaine et son sentiment de supériorité méprisable.

Felten, élevé par un forgeron dans le petit royaume de Mortane situé près des Marches ignore tout de ses origines, il sait seulement qu'il a été adopté. Mais un jour, tout se précipite, entre autre parce que sa mère a décidé que ce pion là était plus une épine dans le pied qu'un atout. Robras son père adoptif, lui confie alors une francisque magique créée par les elfes et lui conjure de fuir vers les Marches. D'ailleurs une guerrière du nom de Sygaëlle venant de l'autre côté des Marches l'attend pour l'aider. Felten m'a donné l'impression d'un pantin manipulé par son destin, avec peu de charisme et une tendance à s’apitoyer sur son sort irritable. 

Nous allons suivre en alternance le destin de ces deux personnages même si au final les deux tiers du roman concerneront Felten. Il va aller de découvertes en surprises, toutes lui dévoilant le trou sans fond de son ignorance. Les peuples des elfes, des nains, des sanguins, des korr's et des hommes qui vivent plus ou moins en harmonie de l'autre côté des Marches, la surveillance constante dont les royaumes Galadriens font l'objet et le pourquoi de cette situation, le secret de ses origines, l'incroyable pouvoir magique qui sommeille en lui et qu'il est incapable d'invoquer, et pire que tout, sa place dans une prophétie qui concerne tout cet univers.

Une quête initiatique donc, une prophétie, de la magie, des elfes, des nains, des hommes. Oui, nous sommes bien plongé dans un roman de fantasy à priori classique. Dans un univers plein de dangers à commencer par la faune et la flore que je vous laisse découvrir, l'auteur faisant preuve d'une sacrée imagination. Mais oui, vous suivez bien, j'ai dit à priori. Parce que au milieu de tout ce monde déjà bien complexe va débarquer venant d'une autre planète un peuple de lézards bipèdes de 3 m de haut, conquérant et carnassier pour qui tous ces êtres vivants, hommes, nains, elfes and co constituent un formidable garde manger...J'ai trouvé ça un brin too much, puis je me suis dit, après tout, ce sont les dragons version P.J. Lambert, alors pourquoi pas.

Je n'en dirai pas plus, je vous laisse découvrir l'univers de cet auteur à l'imagination débordante. J'émettrai quand même un gros bémol car malgré la foultitude d'infos, de situations rocambolesques ou dramatiques, je n'ai pas réussi à me passionner pour cette histoire. Les personnages m'ont paru terriblement plats, leurs émotions je les ai lues, je ne les ai pas vécues. Mais ceci n'est que mon ressenti personnel et je pense qu'il peut être différent pour d'autres lecteurs. Donc je vous conseille de faire votre propre jugement en le lisant.




J'engrange tout de même ma seconde bière \o/
Page 61 :
- Bois ! dit-il en lui tendant un des récipients. 
L'odeur de bière brune donna envie de vomir au jeune homme.


mercredi 17 mai 2017

Le nouveau Thilliez est dans les bacs





Éditions Fleuve noir
576 pages
21,90 euros
parution le 11 mai 2017


Le pitch :


« Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse.
Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier.
À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. »


Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.

Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.

Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.

Et moi je dis MIAMMM !
Je l'attends avec impatience, comme tous les Thilliez...




mardi 16 mai 2017

LES DIEUX SAUVAGES # 1 de Lionel Davoust (Phooka)


1 - LA MESSAGÈRE DU CIEL



Éditions Critic
650 pages
25 euros




Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes raisons d’en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire d’Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui prêche la haine des femmes soutient un système féodal.

Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par l’intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner l’espoir de tout un peuple.



L'avis de Phooka:


Bien,bien,bien ...
Bon ...
Je me lance ...
Bien difficile d'écrire une chronique sur un roman aussi dense, aussi riche et aussi tout ! Je comprends les hésitations de Dup qui ne savait pas par quel bout commencer sa propre chronique et qui la trouvait bien en dessous de ce qu'elle aurait aimé. Car oui, il est impossible de faire une chronique à la hauteur du roman. Ça c'est dit et donc on va faire au mieux.

Avec La messagère, je découvre Lionel Davoust, son "monde", Evanégyre, et plus particulièrement le royaume de Rhovelle. Un royaume composé de sept duchés, dirigé par le roi Eol et sous la surveillance quasi maternelle du dieu Wer. Dieu qui d'ailleurs n'hésite pas à y envoyer des Héraults quand la situation l'exige. Et là, elle l'exige effectivement.
Le roi Eol est malade, incapable de diriger et comme toujours en ce cas, certains ducs se verraient bien "calife à la  place du calife" ... Et ce n'est pas la reine qui peut contenir ces fortes têtes car bien qu'étant compétente, elle n'est "qu'une femme et une étrangère qui plus est".

Parce que oui, dans le royaume de Rhovelle, les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs, en particulier par les religieux au service de Wer. Donc je vous laisse imaginer, la réaction de ces "religieux "quand Wer décide de faire de Mériane sont Hérault.

Mériane, une femme et une paria. La lie de la société. Se faire reconnaître comme Hérault de Wer ne sera pas aisé. Surtout que Mériane a bien compris que Wer s'en fichait pas mal de sa situation à elle, comme de celle de la plupart des femmes du royaume. D'ailleurs comme elle le dit si bien (voir la chronique de Dup qui avait noté la même phrase que moi) "il n'y a même pas de féminin pour Hérault". Mais petit à petit, Mériane va accepter que la voix qu'elle entend dans sa tête est bien celle de Wer et qu'elle a un rôle à jouer. Rôle d'autant plus important qu'une menace terrible s'approche du royaume. En effet, Aska, le frère de Wer a décidé de jouer à un petit jeu avec son frère, histoire de voir qui est le meilleur dieu des deux. Et ce petit jeu commence par la conquête de Rhovelle.  Aska envoie ses monstruosités, des êtres faits de chairs et de métal, attaquer le royaume. Et face à sa gigantesque armée se dresse ...Mériane.

Un peu ce style quoi ...







Bref, pas facile d'être Mériane dans ce monde de brutes, dans lequel les dieux jouent avec les humains comme s'ils étaient des simples jetons. Des dieux bien sauvages oui! Mais si ce n'était que ça ...

Le duc de Magnécie, Juhel, complote pour obtenir le pouvoir. Il veut profiter de la faiblesse du roi pour obtenir la main mise sur la Rhovelle. Discréditer la reine n'est pas compliqué puisque comme dit plus haut elle combine deux terribles "faiblesses": être femme et étrangère. Juhel se présente comme le vrai défendeur du royaume, conscient de ses devoirs, prêt à aider les duchés voisins quitte à y envoyer ses armées ...

Il est difficile de parler de tous les protagonistes du récit mais certains veulent que je parle d'eux. Luhac, le frère du roi, proche de la reine, ne s'intéressant pas aux intrigues du royaume et dont le seul souhait est de protéger son fils Erwel. Ganner, le Hérault d'Aska, un monstre de chair et de métal. Chunsène et Nehyr- "Mange-doigts" qui vont suivre la progression de l'armée d'Aska que nous verrons ainsi par leurs yeux. Leopol, ce "croisé" dont le destin et le déchirement m'ont vraiment touchée. Et beaucoup d'autres ...

Tous des personnages touchants, troublants et incroyablement construits, avec un réalisme confondant. Et le lecteur suit le récit à travers leurs yeux, car chaque chapitre ou partie de chapitre est consacré à l'un d'entre eux. Ainsi nous sommes plongés dans le récit de plain pied et sous des visions différentes. C'est incroyablement immersif.

Et c'est maintenant que je vais dire sans doute une énorme connerie bêtise, mais moi je vois Mériane comme une Jeanne d'arc qui aurait échappé au bûcher, elle veut protéger la Rhovelle contre l'invasion anglaise/Aska/Juhel et mettre Charles VII/Erwel sur le trône. Voilà, voilà, je ne peux pas m'empêcher de la voir comme ça et je sens que beaucoup vont se marrer ...Bref!

Ce qui est sûr, c'est que ce récit est incroyablement envoûtant, dense et riche. Riche de ses personnages, riche de ses situations, riche de son imaginaire, riche de sa complexité, mais aussi riche de ses mots car la plume de Lionel Davoust est un pur régal. Ce n'est pas le genre de roman qui se lit en une soirée, il faut en prendre possession, l'appréhender, le savourer, le décortiquer pour en ressentir tous les subtils parfums. Bref, un roman magnifique et magique que je conseille absolument à tous. Un énorme coup de cœur.




lundi 15 mai 2017

LA COLLINE DU DERNIER ADIEU de Marion Zimmer Bradley




Éditions Pygmalion
394 pages
19,90 euros


Résumé :


Bien des siècles avant la naissance du Roi Arthur et la venue des Dames du Lac dans l'Ile d'Avalon, au temps de la conquête par Rome des terres voilées de brume de la Grande Bretagne, vivait une jeune adolescente, Elane, fille d'un druide qui haïssait l'occupant. Or Elane aimait d'un amour interdit un jeune Romain qui avait, grâce à elle, échappé à la mort. 

Appelée à succéder soudain à la Haute Prêtresse, gardienne et protectrice des rites et des croyances de son peuple, Elane est prise au piège. Obligée de se retirer dans un sanctuaire à la tête d'une communauté de femmes vouées au culte de la Grande Déesse, elle se trouve séparée de l'homme qu'elle aime. 
Déchirée, emportée par le flot tumultueux d'un destin implacable, partagée entre ses devoirs sacrés, son désir de conciliation avec les Romains pour préserver la paix et les aspirations contraires de tribus assoiffées de revanche et de liberté, elle voit peu à peu sombrer tous ses espoirs et son bonheur.




L'avis de Dup :

Marion Zimmer Bradley, ce nom résonnait doucement dans ma tête. La grande série des Brumes d'Avalon et Les dames du lac ont fait vibrer mon adolescence. Alors quand Babélio a proposé la lecture de La colline du dernier adieu, je n'ai pas hésité bien longtemps, ce nom étant pour moi une valeur sûre... Alors soit c'est moi, soit c'est le roman, mais un de nous deux a mal vieilli, c'est clair car je me suis passablement ennuyée pendant toute ma lecture. Partenariat oblige, je suis allée au bout tout en sachant pertinemment la fin prévue pour le couple mis en place.

Cette histoire se situe avant Les dames du lac et nous conte les origines des prêtresses d'Avalon, bien avant qu'elles viennent s'installer dans l'île sacrée. Ici elles sont dissimulées dans la forêt de Vernemeton depuis que les romains ont commis le sacrilège suprême sur l'île de Mona : ils y ont assassinés tous les druides et violés toutes les prêtresses. C'était il y a une vingtaine d'années. Depuis les druides restant tentent de vivre en harmonie avec l'envahisseur pour préserver la paix, chacun enfouissant les exactions de l'autre camp. L'île de Mona pour les Brittons, le massacre perpétré par Boadicée (Boudicca ♥) pour les Romains. Mais c'est sans compter sur les Corbeaux noirs, tous ces jeunes gens nés du viol d'alors. Voilà pour le côté historique.

Pour le côté intrigue, il n'y en a guère. Le fil rouge sera l'amûûûr impossible de deux personnages que nous suivrons tout du long du roman. Mais cet amour je l'ai trouvé bien plat, mièvre, malgré toutes les épreuves que l'auteur mettra sur leur chemin. Deux jeunes se débattant pour s'affranchir du tissu social qui est le leur, de l'emprise paternelle ainsi que des traditions familiales, des préjugés racistes ambiants.

Elane est Brittone, fille de druide. Gaius est Romain, fils d'un préfet de région. Leur amour désapprouvé par les parents des deux côtés, Elane va donc se vouer au culte de la Déesse. En deuxième choix. Ces personnages principaux ne m'ont particulièrement pas touchée et au final leur histoire d'amour m'a plus énervée qu'autre chose. Je subissais cette trame imposée par l'auteur et bien trop présente dans le récit. Ils m'ont paru inconsistants, sans aucune substance.

Mais bon, il y a quand même un côté qui m'a plu dans ce roman : découvrir le fonctionnement de ce culte, la formation des prêtresses ainsi que toutes les connaissances qu'elles doivent acquérir avant de prononcer leurs voeux. La magie qu'elles manipulent, le don de double-vue. Tous ces rites celtes étroitement liés aux différentes phases de la lune, aux saisons. Ça c'était sympa, mais loin d'être suffisant pour en faire une lecture agréable.

Bref une lecture qui ne m'a pas convaincue malgré une écriture fluide et quelques passages intéressants. J'ai trouvé l'ensemble bien fade et sans ressorts, il m'a été pénible d'aller jusqu'au point final. Autre détail qui m'a franchement irritée, c'est cette phrase écrite en gros sur la quatrième de couv : « Quand Merlin, déjà, agissait dans l'ombre... ». Marketing mensonger ! Sa présence dans ce volume est plus que fugace et en plus traitée au conditionnel...

La Colline du dernier adieu par  Zimmer Bradley M.
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Mon petit lot de consolation : 

p 163
La seconde [on parle d'une sorcière], qui portait la barbe, se plaignit d'avoir soif. On lui apporta aussitôt un tonneau de bière, qu'elle vida d'un trait jusqu'à la dernière goutte en maugréant : J'ai encore soif !

Mon premier point pour le challenge gourmand !!!




Puis j'ai inscris cette lecture également dans le défi des 4 As :



Défi N°2 : Lire un livre et le résumer en 5 mots...

- rites celtes
- druides
- ennuyeux
- gnan-gnan
- marketing mensonger

(elle a dit 5 piles dame Licorne :P)