mardi 28 juin 2016

Le 15/15 d'Emmanuel Chastellière : épisode 3


L'ÉPISODE 1 ICI, L'ÉPISODE 2



La trombine toujours là...
maintenant qu'on la tient on ne la lâche plus :))








Bonjour à tous, amis de Book en Stock, et merci encore à Dup et Phooka de m’accueillir parmi vous ce mois-ci !


Certains me connaissent peut-être si vous visitez de temps en temps le site Elbakin.net, puisque j’en suis l’un des trois fondateurs et le « rédacteur en chef » depuis ses débuts, en septembre 2000. Voilà qui ne me rajeunit pas, alors autant passer rapidement sur ce point !


Quand on lit de la fantasy ou du fantastique depuis longtemps, on peut trouver naturel de finir par s’en lasser, mais pas forcément. On se lasse de certains schémas (la fantasy épique ou l’urban fantasy répondent tout de même très souvent aux mêmes codes), vus et revus. Certes. Mais on trouve toujours de nouvelles plumes, de nouvelles façons de raconter une histoire.
À mon tour cette fois de me retrouver de l’autre côté de la barrière.
Pour quel résultat ? Je vous laisserai bien sûr seuls juges en la matière !



J’ai toujours été un peu rêveur et les histoires des uns et des autres m’ont accompagné tout au long de ma vie (Ah, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson de ma jeunesse !). Y compris en tant que traducteur, mon métier de tous les jours.
Mais après avoir pendant de nombreuses années fait taire une petite voix insistante toujours prête à chuchoter à mon oreille, je me suis moi-même lancé. Si jamais le roman ne vous plaît pas, vous pourrez notamment adresser vos reproches à Simon Pinel des éditions Critic, je profite de cette occasion pour le dénoncer ! Mais surtout pour le remercier, car il fait partie de ceux qui m’ont poussé à me lancer comme on dit.
Que pourrais-je rajouter sur Le village lui-même ? Je n’aime pas trop le jeu des comparaisons mais si l’on doit plutôt parler d’influences, je pourrais citer pêle-mêle : Carlos Ruiz Zafón, Neil Gaiman, un peu Stephen King, un peu China Miéville, un peu Clive Barker, ou dans un tout autre registre Brandon Sanderson… Mais ces auteurs m’ont avant tout marqué ou nourri en tant que lecteur ou chroniqueur. J’imagine que l’on met surtout de soi dans ses histoires, en particulier pour un premier roman !



Depuis trois ans environ maintenant, je tiens aussi un site plus personnel : Un mot après l'autre, où je parle notamment pas mal de traductions et un peu d’autres choses, selon mes envies.
Et désormais, plus largement, de mes projets dans le domaine de l’écriture ! Mais que ce soit là-bas ou ici l’espace de quelques semaines à vous embêter, j’attends avec impatience vos questions ! Je dois dire que je suis un peu nerveux de passer après une belle liste d'invités et j’espère me montrer à la hauteur.
Dans le cas contraire… Aïe ! En tout cas, n’hésitez pas à aborder tous les sujets qui vous passent par la tête ! Je suis aussi clairement geek sur les bords et volontiers bavard, donc, ne vous inquiétez pas, j’ai en général toujours quelque chose à dire (Qui a envie de discuter astronomie ou tatouages ?). Ça ne se voit sans doute pas dans ce petit texte ou dans Le village, mais j’ai de l’humour, si, si ! Alors, j’essaierai de jouer cette carte aussi pour vous répondre.
Et comme j’ai déjà fait bien assez long, permettez-moi de conclure par une touche Bisounours, en vous remerciant pour votre curiosité et votre passion, et surtout en vous souhaitant une très bonne lecture pour celles et ceux qui auraient choisi de pénétrer dans l’enceinte du village.
Attention à vous… 


****************************************


Lune :

J'ai finiiiii ! Merci pour cette lecture, je dois avouer que c'est un vrai coup de coeur !
Celles et ceux qui me connaissent un peu savent que je n'apprécie que rarement la fantasy, quand elle sort des sentiers battus (Jaworski, Niogret par exemple) et c'est le cas pour Le Village. Tant pour le concept (où as-tu trouvé l'idée du huis clos en plein air ?) que pour cette ambiance si réussie, je dis bravo. Une très belle découverte dont on entendra parler ! Il y a un côté Nosfera2 de Joe Hill, Peter Pan cauchemardesque. Bon et bien je suis conquise ;-)


Emmanuel :

Wow.


Je vais finir par préférer répondre à des questions brûlantes ou pointues ! Je ne sais jamais comment prendre les compliments, alors je vais les accepter au nom des personnages !




Licorne :

Bonjour à tous !
J'ai bien reçu le livre et voilà, la dernière page est déjà tournée ! Quel bouquin ! comme Lune, j'ai eu des sueurs froides, alors on parle de fantasy mais je le classerai plutôt en fantastique, horreur ? Tu serais d'accord avec ce choix ?

Je n'ai pas pu lâcher le bouquin jusqu'à la fin car il y a un suspens très bien maîtrisé et entretenu, je trouve cependant qu'on manque beaucoup d'explications sur le début de l'épidémie, sur le pourquoi, le comment ? Quelques personnages clefs sont restés un peu hermétiques aussi ! Est ce un choix délibéré de laisser des doutes et des questions ? De laisser le lecteur faire son chemin ?


Emmanuel :

Bonsoir et tout d'abord merci !

Je suis d'accord avec ce choix, oui. En fait, les deux me vont, fantastique comme fantasy. Je suis clairement parti dans l'idée d'un roman fantastique mais disons qu'on ne se refait pas (je parle là de mes affinités et de mes goûts en tant que lecteur), donc je peux comprendre un classement en fantasy. Je pense aussi qu'il y a une touche de macabre ou d'épouvante qui a de quoi le faire pencher vers l'Horreur dans l'absolu, mais pas une Horreur façon "gore".


Concernant les questions laissées parfois sans réponse, oui, c'est un choix délibéré de ma part. D'une part (ah, ah), en tant que lecteur, j'aime bien ça. Cogiter, revenir en arrière, me demander quel était le vrai but de tel ou tel personnage, etc... D'autre part, notamment au sujet de l'épidémie, je considère - mais c'est juste mon avis ! - que son origine n'est pas réellement importante. C'est ce qu'en fait (si je puis dire) un certain personnage et comment ce dernier l'utilise qui "animent" l'intrigue.

Voilà ce que je pourrais dire ! Je ne prétends pas avoir raison mais c'est comme ça que je le ressens. :-)


Lune :


Remarque, j'ai une question pénible tiens : sérieusement 200m sous l'eau dans le noir ? Ça doit être un des seuls moments où j'ai tiqué :p



Emmanuel :


Bon, que dire sur ce point... Si le roman a le bonheur de sortir plus tard en version poche, je m'arrangerai pour passer à 100 mètres seulement. C'est déjà plus réaliste ? J'espère !



Dup :


Quant à moi je vais revenir sur un personnage qui m'a beaucoup perturbée pendant ma lecture : Fumée. Cela va faire un mois que j'ai achevé ma lecture du Village et cela me triture encore !

Comme je le disais, mes sentiments pour elle n'ont pas arrêter d'avoir des hauts et des bas et je sais maintenant que c'était délibéré de ta part et en cela c'est une réussite.



En revanche, ce qui me chagrine encore, c'est ce que tu endis à la fin, avec les bribes de passé retrouvé... bon difficile d'en parler sans spoiler !

Est-ce que ce choix de passé était délibéré pour faire pencher la balance des sentiments en faveur de Fumée ? Est-ce que tu as construit ce personnage avec cette idée en tête ?



Emmanuel :


Non, ce n'était pas délibéré, dans le sens où je ne pense pas que ces éléments soient forcément suffisants pour faire pencher la balance de son côté si l'on n'a pas adhéré au personnage, ou plutôt à son comportement. Fumée... c'est compliqué. Même pour moi. J'ai construit le personnage avec très peu de moi-même, contrairement à d'autres figures du roman. J'ai donc passé beaucoup de temps à osciller moi-même entre deux attitudes vis-à-vis d'elle. Parfois, j'étais vraiment en colère contre elle, parfois, je voulais lui trouver à tout prix des circonstances atténuantes... comme dans la vie. Peut-être qu'au bout du compte, j'ai fait la paix avec elle. Même si son passé n'est pas là pour l'excuser !


Licorne :


Merci pour cette réponse ! Et c'est gagné pour se triturer les méninges ... je n'ai pas arrêté ... 

Je comprends tout à fait ce choix de laisser libre cours au ressenti du lecteur, et dans le cas de cette histoire elle ouvre beaucoup de pistes, de sensations différentes selon l'angle de perception et selon le personnage auquel on s'attache le plus. J'ai beaucoup aimé ces sensations différentes.


Je voulais savoir si le choix de l'intemporalité, du manque de repères géographiques, de ce village qui évolue tout le temps, si cela n'a pas rendu plus compliqué l'écriture de cette histoire ( ne pas perdre le fil ) ou au contraire si cette liberté d'espace temps a été une chance de se concentrer plus sur les relations humaines du bien contre le mal ?



Emmanuel :



Pas vraiment. Sur ce plan-là, je savais vers quoi je voulais tendre, donc je n'ai pas vraiment eu de (mauvaise) surprise. Concernant plus largement le manque de repères, il y a quelques indices très vagues (je le reconnais) qui permettent éventuellement de situer au moins une certaine séquence de l'épilogue. J'avais également en tête pas mal de tableaux, mais si je précise trop l'époque ou le style, je risque de dévoiler une partie de l'ambiance !

Le Bien contre le Mal n'était pas au cœur de mes préoccupations premières mais a fini par trouver sa place. Personnellement, je suis d'accord avec la formule qui veut qu'une bonne histoire nécessite un bon méchant et j'aime assez naturellement les écrire, donc... Je me demande ce que ça peut bien révéler sur moi !


Amarüel Tribulation


Voilà pour moi aussi Le Village est terminé, et je n'étais pas trop passée par ici pour ne pas lire de choses trop révélatrices (au final ça va, vous n'avez pas trop spoilé le récit) !
Je rejoins tout le monde : la première chose qui marque c'est l'ambiance, donc merci ça fait du bien ! J'avoue avoir tâtonné un peu avant de trouver mes marques dans cet univers, mais une fois lancée j'ai eu du mal à le lâcher : hâte de découvrir Fly Me To The Moon ;)

Alors je suis désolée pour les futurs lecteurs et lectrices, ma question va s'en doute lever le voile sur plusieurs informations, mais voilà dans le récit la totalité des relations existantes entre les protagonistes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, à l'état "larvaire" ou clairement revendiquées, sont toutes bancales ou des culs-de-sac... Personnellement je trouve que ça colle pile poil à l'ambiance, mais pourquoi ne pas avoir opté pour un couple plus, disons "fonctionnel" (quand bien même il s'agit de personnages "accessoires") ? 



Emmanuel :



Déjà, merci pour l'ambiance !
Ensuite, très bonne question ! Bon, je vais peut-être commencer avant de répondre dans le détail par un ATTENTION SPOILERS ! Ne pas aller plus loin si vous n'avez pas encore lu le roman ! Voilà. Alors, j'espère que nous sommes entre lecteurs maintenant... Et je saute à la ligne avant de poursuivre.
Sur un plan amical, je dirai tout de même que la relation entre Épine et Carotte fonctionne "normalement". Elle est franche et sans arrière-pensée. Pour le reste... Peut-être est-ce du pessimisme de ma part ? Mais effectivement, ça colle à l'atmosphère du roman. Après tout, il est difficile de quitter ce village, donc tomber sur des culs-de-sac, ça me paraît logique ! Plus sérieusement, ça s'est fait sans doute de façon un peu inconsciente chez moi, même si, et ce n'est pas très original, je considère que les relations humaines, d'amour ou d'amitié, sont un sujet de perpétuelle fascination... et souvent source de déceptions, malgré tout.



Ramettes


Je n'ai pas encore terminé ma lecture qui pourtant me passionne. J'ai juste eu des problèmes perso qui me ralentissent mais rien de grave.. Après cet aparté deux petites choses.
Les références aux "contes" est ce que c'est moi qui fait une facette où est ce un jeu d'écrivain ? 
J'ai remarqué que souvent un chapitre met en avant un personnage. As tu envisager d'écrire à la première personne ou tu ne t'es pas posé la question d'où la troisième personne?
Aller je me concentre pour finir! 


Emmanuel :

Concernant les références, notamment aux contes, ce n'est pas vraiment un jeu, mais il s'agit de clins d’œil volontaires, oui. Il faut dire qu'ils sont souvent plus sombres que l'image qu'on en garde et je trouvais, là encore, que ça collait tout à fait avec l'ambiance du roman.
Et oui, j'avais envisagé d'écrire le roman à la première personne, mais uniquement à travers les yeux d’Épine. D'ailleurs, j'ai fait plus que l'envisager, puisque la première version du roman était rédigée sous cette forme. Mais j'étais trop limité.

Licorne 


Bonjour, me revoilà pour une dernière question sans doute.
Comme on parle beaucoup d'ambiance pour ce livre. Je voulais savoir si tu avais eu besoin toi aussi de te créer une ambiance spéciale pour écrire, lieu, lumière, musique ... 


Emmanuel :

Bonjour !Non, pas vraiment. Je n'ai pas besoin de conditions particulières pour écrire (cela dit, j'écris souvent en écoutant des bandes originales de film, mais ça n'a rien d'une obligation). En général, tout se passe dans ma tête. ;-) Mais il peut arriver qu'un morceau précis m'inspire une histoire entière, du moins, dans le cadre de nouvelles. 
Par exemple, la semaine passée, j'ai terminé une nouvelle pour Célestopol http://www.emmanuel-chastelliere.com/blog/2016/5/22/clestopol-oderint-dum-metuant en écoutant en boucle ce morceau de la BO de la dernière saison de Game of Thrones : https://www.youtube.com/watch?v=MFK0yG8xG5I Même si les événements n'ont rien à voir avec la scène correspondante dans la série, évidemment ! 



Phooka :


Cette fois je m'adresse d'abord au traducteur.
Je dois t'avouer que je n'ai pas la moindre idée de comment se passe une trad de roman et du coup j'aimerais que tu nous en dises plus.

Lis-tu le roman avant d'accepter la trad (j'imagine que traduire un roman qui t'a saoulé c'est pas top) ?
Ensuite comment ça se passe?
Traduction ? Relecture ? Intervention de l'éditeur ?
Et pour le titre du roman ?
Comment de temps cela prend (en fonction de la taille du roman bien sûr) ?

Et puis ma question finale : quels éléments du travail de traducteur t'ont aidé pour la rédaction de ton roman ?

Emmanuel :


Si j'en ai l'occasion, je lis le roman, oui. En général, au moins les premiers chapitres. Bon, sauf si c'est un tome 3 et que j'ai traduit les deux premiers ! J'estime en pareil cas en savoir assez sur le style de l'auteur et le type d'histoire que je vais retrouver. Pour l'instant, je touche du bois, je n'ai encore rien traduit que je n'ai vraiment pas aimé. Même si j'ai forcément des chouchous et des romans qui m'ont laissé plus... neutre. Concernant la traduction, je procède en rédigeant un premier jet de l'ensemble du roman, que je reprends ensuite plusieurs fois, en deux moitiés. Il m'arrive de relire cinq ou six fois le même texte, ce qui est sans doute un peu trop... Mais c'est comme ça que je me rassure aussi ! C'est tout aussi long que le premier jet - la plupart du temps - tout en représentant un exercice différent. Quand je relis, il s'agit avant tout de travailler sur la forme quand le premier jet concerne le fond. 


Pour le titre du roman, j'en propose toujours un, mais c'est l'éditeur qui tranche. Celui-ci intervient au moment des épreuves, une fois mon texte envoyé chez un correcteur. Ensuite, on me renvoie le tout, et à moi de valider si je suis d'accord ou pas avec les modifications ou suggestions qui ont été faites lors de cette phase. Sauf problème majeur, ce qui ne m'est jamais arrivé, je suis censé avoir le dernier mot, si je puis dire !  
Au total, je dirai qu'il me faut en moyenne trois mois ? Mais les épreuves et les toutes dernières modifications peuvent parfois avoir lieu bien plus tard, par exemple 6 mois ou plus même.  
Quant à la question finale... hmm... Pas grand-chose ? Ou alors, à la marge, peut-être pour une question de rythme. A force de décortiquer des textes, je dois bien en tirer quelque chose sur ce plan-là. Au niveau du style, il faut faire attention à ne pas être trop perméable donc je suis toujours resté "sur mes gardes" ! Voilà, j'espère avoir pu répondre à quelques interrogations ! :-) 




13 commentaires:

Lune a dit…

Remarque, j'ai une question pénible tiens : sérieusement 200m sous l'eau dans le noir ? Ça doit être un des seuls moments où j'ai tiqué :p

Dup a dit…

Quant à moi je vais revenir sur un personnage qui m'a beaucoup perturbée pendant ma lecture : Fumée. Cela va faire un mois que j'ai achevé ma lecture du Village et cela me triture encore !
Comme je le disais, mes sentiments pour elle n'ont pas arrêter d'avoir des hauts et des bas et je sais maintenant que c'était délibéré de ta part et en cela c'est une réussite.
En revanche, ce qui me chagrine encore, c'est ce que tu endis à la fin, avec les bribes de passé retrouvé... bon difficile d'en parler sans spoiler !
Est-ce que ce choix de passé était délibéré pour faire pencher la balance des sentiments en faveur de Fumée ? Est-ce que tu as construit ce personnage avec cette idée en tête ?

Les lectures de Licorne a dit…

Merci pour cette réponse ! et c’est gagné pour se triturer les méninges … je n’ai pas arrêté …
Je comprends tout à fait ce choix de laisser libre cours au ressenti du lecteur, et dans le cas de cette histoire elle ouvre beaucoup de pistes, de sensations différentes selon l’angle de perception et selon le personnage auquel on s’attache le plus. J’ai beaucoup aimé ces sensations différentes.

Je voulais savoir si le choix de l’intemporalité, du manque de repères géographiques, de ce village qui évolue tout le temps, si cela n’a pas rendu plus compliqué l’écriture de cette histoire ( ne pas perdre le fil ) ou au contraire si cette liberté d’espace temps a été une chance de se concentrer plus sur les relations humaines du bien contre le mal ?

Les lectures de Licorne a dit…

Ah ah ! Est bien pris qui croyait prendre ! ta réaction sur l'éventuel Mister Hyde qui sommeille en toi m'a fait sourire, un livre qui suscite donc la réflexion a tout point de vue ! voilà ma chronique fraichement sortie !

http://fanfanlatulipe85.blogspot.fr/2016/06/le-village-emmanuel-chastelliere.html

Emmanuel a dit…

Merci ! :)

Amaruel a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Amaruel a dit…

Voilà pour moi aussi Le Village est terminé, et je n'étais pas trop passée par ici pour ne pas lire de choses trop révélatrices (au final ça va, vous n'avez pas trop spoilé le récit) !
Je rejoins tout le monde : la première chose qui marque c'est l'ambiance, donc merci ça fait du bien ! J'avoue avoir tâtonné un peu avant de trouver mes marques dans cet univers, mais une fois lancée j'ai eu du mal à le lâcher : hâte de découvrir Fly Me To The Moon ;)

Alors je suis désolée pour les futurs lecteurs et lectrices, ma question va s'en doute lever le voile sur plusieurs informations, mais voilà dans le récit la totalité des relations existantes entre les protagonistes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, à l'état "larvaire" ou clairement revendiquées, sont toutes bancales ou des culs-de-sac... Personnellement je trouve que ça colle pile poil à l'ambiance, mais pourquoi ne pas avoir opté pour un couple plus, disons "fonctionnel" (quand bien même il s'agit de personnages "accessoires") ?

Les lectures de Licorne a dit…

Bonjour, me revoilà pour une dernière question sans doute.
Comme on parle beaucoup d'ambiance pour ce livre. Je voulais savoir si tu avais eu besoin toi aussi de te créer une ambiance spéciale pour écrire, lieu, lumière, musique ...

Ramettes a dit…

Je n'ai pas encore terminé ma lecture qui pourtant me passionne. J'ai juste eu des problèmes perso qui me ralentissent mais rien de grave.. Après cet aparté deux petites choses.
Les références aux "contes" est ce que c'est moi qui fait une facette où est ce un jeu d'écrivain ?
J'ai remarqué que souvent un chapitre met en avant un personnage. As tu envisager d'écrire à la première personne ou tu ne t'es pas posé la question d'où la troisième personne?
Aller je me concentre pour finir!

Phooka a dit…

Bonjour Emmanuel

Cette fois je m'adresse d'abord au traducteur.
je dois t'avouer que je n'ai pas la moindre idée de comment se passe une trad de roman et du coup j'aimerais que tu nous en dises plus.

Lis tu le roman avant d'accepter la trad (j'imagine que traduire un roman qui t'a saoulé c'est pas top) ?
Ensuite comment ca se passe?
Traduction? Relecture? Intervention de l'éditeur ?
Et pour le titre du roman?
Comment de temps cela prend (en fonction de la taille du roman bien sûr) ?

Et puis ma question finale: quels éléments du travail de traducteur t'ont aidé pour la rédaction de ton roman.

Merci ;)

Dup a dit…

On va rester dans le domaine de la traduction car j'aimerai aborder le côté financier de la chose. Pas les chiffres bien sûr, juste avoir une idée du fonctionnement.
Etes-vous payé à la taille du roman ? Au nombre de pages ou au temps passé ?
Y-a-t'il des variations en fonction de la notoriété de l'auteur ?
Etes-vous embauché par les maisons d'édition comme salarié avec un fixe par mois même si pas de trad à faire ou c'est plus ponctuel et vous êtes en quelque sorte des itinérants de la trad ?

L'auteur a-t'il son mot à dire sur le choix du traducteur ?

Au final, qu'est-ce qui rapporte le plus, auteur ou traducteur ?

Andrée la papivore a dit…

Bonjour Emmanuel,
J'ai l'impression d'arriver après la bataille, mais je n'ai pas voulu lire les questions/réponses pendant que je découvrais Le village de peur de ne plus avoir de surprise, et ensuite j'ai vainement cherché une question intelligente à poser ;-)
Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé ton roman : rien que pour l'ambiance angoissante et la fin (que personnellement je n'ai pas vu venir), il vaut vraiment le coup ! Donc, sans surprise, je vais suivre ta carrière, tu as intérêt à assurer ! (je te mets la pression ? meuh non ^_^). Ma question concerne les personnages : ils sont assez peu décrits, surtout psychologiquement, ce qui fait que le lecteur peut imaginer un peu ce qu'il veut... mais toi, comment les as-tu créés ? Y a-t-il eu des modèles précis (personnages de romans/films/jeux vidéos/etc. ou personnes réelles) ou n'avais-tu qu'une vague idée de physique et de caractère à leur attribuer ?

Ramettes a dit…

Kikou,
Comme je ne regarde pas le match je me pose des questions. Lol
C'est ton premier roman. Mais il semblerait que tu aies écrit pas mal de nouvelles. Que préfères tu écrire?
Va y est moi aussi j'ai terminé ma lecture et ma chronique est en cours...
J'avoue que les derniers événements de l'histoire mon assez troublée. .. bravo tu as su garder le côté étrange bien après la lecture!