dimanche 6 janvier 2013

LA LIGNE DE TIR de Thierry Brun (par Micelnat)





Edition Le Passage
236 pages
18 euros


4 ème de couv :

Le commissaire Fratier est sur le point d’être mis en examen. Depuis longtemps, il est lié à la pègre dans sa ville de Nancy et le témoignage de Loriane Ornec, qu’il a corrompue quand elle était dans son service, pourrait l’envoyer en prison. Il décide de la tuer et contraint Alice Résilia, une ancienne terroriste de la mouvance gauchiste instrumentalisée par le pouvoir, à exécuter cette tâche.
Mais Loriane Ornec disparaît.
Rival de Fratier, Shadi Atassi, qui règne sur le crime organisé nancéien, est amoureux de la jeune femme et mobilise ses troupes à sa recherche. Il soupçonne Fratier d'être mêlé à sa disparition...mais surtout Patrick Jade, un homme glacé, au passé de tueur, qui représente pour eux tous, Fratier, Ornec, Atassi, une menace terrifiante.
Roman de la nuit et de la corruption, La ligne de tir, mécanique implacable, nous entraîne imperceptiblement d'un univers à un autre, du roman noir au thriller, et nous invite à une plongée oppressante dans le repaire de Jade, homme granitique, citadelle imprenable, point sombre dont chacun subit l'attraction et vers lequel tous convergent.


L'avis de Micelnat:


Grace à Book en Stock et aux éditions Le passage, j’ai le plaisir de retrouver la plume du Sieur Thierry BRUN.

Surhumain nous avait déjà plongés au cœur de la violence avec des personnages tous aussi blessés, meurtris les uns que les autres.

Dans La ligne de tir, on retrouve tout de suite le style percutant de l’auteur. Les chapitres courts, les phrases courtes… tout pour faire que la lecture et l’histoire s’enchaîne à grands pas. Quelle maîtrise de la mise en situation. Tout y est limpide, efficace.

Surprenant (quoique… ) pas de gentils auxquels on s’attache. Tous les personnages ont un passif qui ne leur est pas favorable 

Je retiendrai principalement trois hommes : Fratier, le pourri toxico par excellence qui doit tout faire pour se débarrasser de Loriane Ornec qui peut le faire plonger, Atassi, le mafieux sans pitié amoureux de cette dernière et qui va donc tenter de la protéger Jade, tortionnaire impassible dont elle a été amoureuse, et deux femmes : Ornec, ex flic infiltrée en danger puisque témoin contre un flic et Resilia, ancienne mercenaire convalescente qui va devoir reprendre du service. Ils se cherchent tous les uns les autres, ils cherchent aussi à survivre dans ce milieu. Chacun sa cible, chacun son histoire.
Je crois quand même que j’ai bien aimé Alice Resilia. C’est celle qui laisse paraître à mon sens le plus de sentiments, qui aurait réellement voulu que ça s’arrête mais qui se trouve prise à nouveau dans une spirale infernale.

Je conclurai malgré tout en disant que j’ai préféré le premier roman de Thierry BRUN. 

Peut-être une intrigue trop conventionnelle dans ce deuxième opus… On se doute qu’à la fin, peu s’en sortiront à force de tous se chercher mutuellement… Pas de rebondissement, une fin tout logique en somme.

Mais j’ai pris du plaisir à parcourir ces pages et c’est l’essentiel !

Merci Thierry.

Dans le cadre du Mois de Thierry Brun





8 commentaires:

Dup a dit…

Je dois être un brin psychopathe, ou alors c'est Thierry qui m'a rendue comme ça... mais moi je l'ai aimé ce Jade ! Son amour de la perfection, sa maîtrise totale des éléments malgré l'incapacité physique qui le menace, sa croyance en son amour pour Loriane, etc...

Phooka a dit…

Commencé hier soir ! :)

Dup a dit…

J'ai hâte de lire ton avis !

céline a dit…

J'avoue que l'attitude de Jade me laisse perplexe... Son amour pour Loriane, je veux bien y croire. Qu'il la protège oui. Mais la retenir captive, je le prends plus comme de l'égoïsme de sa part... Voire même un punition pour Loriane... bref, je lui accorde pas toute ma sympathie...
;)
Dup : je confirme tu tournes psychopathe... :)

Dup a dit…

Je vais me prescrire une bonne dose de Fantasy avant de relire du polar alors :))

Margotte a dit…

Je ne connaissais pas du tout cet auteur... bonne année à toi !

Thierry Brun a dit…

Jade aime, à sa manière. Avec ce que lui a donné sa nature.
Amitiés.

Dup a dit…

Et j'aime sa manière, cette exclusivité, cette intensité même si elle va trop loin.