lundi 31 janvier 2011

Le planning prévisionnel d'Eclipse Février/Mars 2011







PLANNING DES SORTIES ECLIPSE DES MOIS DE FÉVRIER ET MARS 2011


FÉVRIER 2011




La Folie des Anges, ou La Résurrection de Matthew Swift (A Madness of Angels or, the
Ressurection of Matthew Swift) – Kate Griffin – Eclipse Urban Fantasy

Matthew Swift apprenti d’un puissant sorcier est présumé mort. Il revient à la vie partageant son corps avec un ange, il est hanté par une idée : la vengeance.

Matthew Swift, tome I
Matthew Swift, tome II (novembre 2011)


La Triste Histoire des Frères Grossbart (The Sad Tale of the Brothers Grossbart) – Jesse
Bullington – Eclipse Horreur

Découvrez le sanglant road trip des frères Grossbart dans l’Europe médiévale.
Récit complet.

Liens Infernaux (Spellbent) – Lucy A. Snyder – Eclipse Urban Fantasy

Jessie Shimmer est l’apprentie de Cooper Marron. Ce dernier disparaît lors d’une invocation donnant la possibilité à un démon d’apparaître. Aidé de son familier, Jessie est décidée à retrouver son mentor et amant.

Jessie Shimmer, tome I
Jessie Shimmer, tome II (septembre 2011)


MARS 2011



Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires (Abraham Lincoln: Vampire Hunter) – Seth Grahame-Smith – Eclipse Horreur

L’auteur a mis la main sur le journal secret d’Abraham Lincoln révélant sa vie et l’histoire secrète de la guerre de Sécession ainsi que le rôle des vampires aux États-Unis.
Ce roman va être adapté au cinéma, co-produit par Tim Burton.
Récit complet
 

L’Âge de Ra (The Age of Ra) – James Lovegrove – Eclipse Science-fiction 
Les dieux de l’ancienne Égypte règnent en maître sur la Terre, s’affrontant à travers leurs adorateurs. David Westwynter, un soldat britannique, rencontre le Porteur de Lumière qui a fait le voeu de libérer la planète du joug des dieux capricieux. Le monde se prépare à une bataille apocalyptique.
Récit complet
 

Chroniques de l’Armageddon (Day by Day Armageddon) – J. L. Bourne – Eclipse Horreur 
Découvrez le journal d’un homme décrivant son combat pour survivre dans un monde où les morts-vivants règnent en maîtres. Il doit prendre des décisions qui lui permettront soit de vivre soit déambuler à jamais comme un zombie. 
Les Chroniques de l’Armageddon, tome I
Les Chroniques de l’Armageddon, tome II (octobre 2011)
 

La Fiancée de Dante (Dante’s Girl) – Natasha Rhodes – Eclipse Bit-lit 
Kayla Steele est une jeune californienne séduisante à la vie tumultueuse. Elle essaie de converser son travail tout en faisant face à ses dépenses. Lorsque son petit ami est assassiné par une meute de loups-garous, elle découvre qu’il menait une double vie. Il était un chasseur de créatures surnaturelles et maintenant elles chassent Kayla. 
Kayla Steele, tome I
Kayla Steele, tome II (Fin 2011)
 

Ma Part de Ténèbres (The Better Part of Darkness) – Kelly Gay – Eclipse Urban fantasy 
Charlie Madigan est une flic dans la ville de Subatlanta, une cité ou cohabite les humains et les créatures venues d’une dimension parallèle connue sous le nom d’ «Outre-monde ». Avec son partenaire Hank, elle tente de faire régner un semblant d’ordre. Mais une nouvelle drogue menace la cité. Charlie va devoir lutter contre une arme plus puissante que le ciel et l’enfer réunis.
 
Charlie Madigan, tome I
Charlie Madigan, tome II (octobre 2011) 


Dernière minute: message spécial pour Mallou=> la suite du Fleau des Morts est prévue pour le mois de mai 2011. :))




Sorties Eclipse de janvier 2011




Interview de Fabrice COLIN à propos de "A vos souhaits"



Suite à la lecture commune de A vos souhaits organisée par Acro avec Bartimeus, Christelle, Coeur de Chêne, Endea, Julien, Laure, Lelf, Lhisbei, Olya, Pauline et Tortoise, sur  vos souhaits de Fabrice Colin, nous avons décidé d'organiser une "interview commune" sur ce livre. L'auteur, pourtant surchargé par la sortie de son bal de givre a accepté de se prêter au jeu, tout en s'excusant de la brièveté 
de ses réponses. Merci infiniment à lui.






Les Lecteurs Communs: Pourquoi ce livre s'intitule-t-il "A vous souhaits"? Y'a-t-il une histoire particulière liée à ce choix?

Fabrice Colin: Pas vraiment. Je cherchais une formulation liée à la magie, quelque chose d'un peu léger : "A vos souhaits", c'est l'expression ultime de la pensée magique. On peut difficilement trouver plus primaire.

 
LLC: Quel mardi doit-on se tenir prêt pour la parution de "A vos amours" ?  De quoi ou de qui parlera ce livre?

FC: A vos amours est prévu depuis une petite dizaine d'années. Pour l'heure, j'en ai écrit trois chapitres. J'ignore s'il verra jamais le jour.
Le roman raconte la vie de John Moon après les succès que l'on sait.  Notre héros est marié, et sa belle-famille lui pose pas mal de problèmes. Pour ne rien arranger, il veut faire du cinéma. Il y tient, douloureusement.


LLC: Je sais que dans le cochon tout est bon, mais tout de même pourquoi une telle obsession ?

FC:
Aucune idée. Si on commence à réfléchir à ce genre de trucs, le monde s'écroule.


LLC: Le personnage de John Moon est-il la représentation de quelque chose ou de quelqu'un en particulier? Une référence spéciale au batteur de The Who, vous sachant fan de rock?

FC: John Vincent Moon est un personnage d'un récit de Borges dont j'ai spectaculairement oublié le titre. Il y a aussi des références à Joyce dans A vos souhaits, mais personne ne les voit.


LLC: Concernant le prénom de Prudie, est ce que son prénom vient de l'adjectif prude, car elle a pas l'air très dégourdie pour gérer l'attention que lui porte Gloïn, ou alors est ce que ça vient plutôt de l'adjectif prudente, dans le sens où elle prend vraiment toutes les précautions nécessaires pour John, et où elle est très attentive à lui ? Ou alors peut être que son nom a une autre origine, ou simplement votre imagination ?

FC: Honnêtement ? Je ne me souviens pas. Mais votre analyse, et l'attention que vous semblez porter aux noms et à leur possible signification cachée, me comble de joie.

 
LLC: Histoire de pinailler, quel est le nom de la deuxième goule du baron Mordayken dont il s'aide pour entreprendre de délivrer le Diable? Parce qu'une petite incohérence s'est glissée dans les deux éditions, et il semblerait que Mordayken ait un bug sur le brave Nozdriov...
FC: On appelle ça une contamination prosaïque : le réel et ses imperfections s'invite dans une mécanique romanesque censément irréprochable. Je suis absolument navré.


LLC: L'elfe qui rate son examen de première année peut-il être une référence prémonitoire à Jean Sarkozy ?

FC: Je ne suis pas sûr que j'aimerais détenir ce genre de pouvoir. Mais Jean Sarkozy mériterait assurément un roman à lui seul. Enfin, disons une nouvelle.

  
LLC: Pourquoi les dragons sont-ils tenus en laisse ? Avez-vous un grief contre cette espèce ?


FC: Les dragons sont les symboles de l'imagination naïve, de la colère injustifiée et de la fantasy en général : évidemment, qu'il faut les tenir en laisse ! On pourrait aussi leur donner des calmants.


  
LLC: Le Quartek n'est pas un sport comme les autres... D'où vient-il, de quel sport existant ou imaginé par un autre, vous êtes vous inspiré ?


FC: Le Quartek est un gros bordel : un mélange de Blood Bowl, de football américain et de cour de récréation. A ce stade, si j'ose dire, on ne parle plus d'inspiration, mais de chaos assumé.


 
LLC: Ce livre peut se lire comme une référence à Terry Pratchett, comparaison facile pour l'humour et la fantasy, Mais y'a-t-il d'autres références ou dédicaces au travers de "A vos souhaits"?


FC: Je n'ai jamais lu Pratchett, mais je suppose que la référence est inévitable : humour, fantasy => Pratchett. Les références sont plutôt à chercher du côté de P.G. Wodehouse et de mon amour immodéré pour l'Angleterre - son humour tordu et sa grisaille tenace.



(le passage pour la question 6 :
"- Allez! vitupérait le baron au milieu des deux morts-vivants, vous y êtes presque, bon sang, plus vite que ça, le match s'est arrêté depuis cinq minutes et Nozdriov! s'énerva-t-il en attrapant l'une des deux goules par le bras, tu es sur la feuille de match pour la deuxième manche, alors il faut absolument que le travail soit terminé maintenant
(...)
- Nozdriov, ordonna-t-il, approche un peu ici. Voilà. Maintenant, baisse-toi. Attention... Nous y sommes!
La goule se redressa en ahanant. Juché sur ses épaules, le baron Mordayken contrôlait la situation.
- Maître, objecta le mort-vivant au moment de mettre un premier dans l'eau, cha ne va pas faire de bien à ma chirculation.
- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse? rétorqua le baron en levant sa lanterne bien haut. Un mort de perdu, dix de relevés. De toute façon, tu n'es pas sur la feuille de match."



A VOS SOUHAITS de Fabrice Colin




Edition Bragelonne (édition spéciale anniversaire 10 ans)
10 euros
335 pages



Présentation de l'éditeur:


Dans un Londres décalé rebaptisé Newdon évoluent des elfes, des gnomes, des enchanteurs, des humains et des célébrités telles Sherlock Holmes, Oscar Wilde ou Jack l'Éventreur. Au milieu de cette foule fantaisiste, un entraîneur sportif mène l'équipe des Ogres de Chelsey de piètres performances en échecs retentissants. Un quatuor, formé de ce suicidaire raté, d'un apprenti-magicien sans talent, d'un nain nuisible aux fleurs des jardins, et d'un petit dragon domestique mythomane, va se voir confier la périlleuse mission de déjouer le diable qui a investi la ville.



L'avis de Phooka:


De Fabrice Colin, je ne connaissais que la trilogie de Winterheim. Une trilogie de fantasy agréable et très classique.
Quelle ne fut donc pas ma surprise en attaquant ce A vos souhait, au ton complètement loufoque !
C'est assez rare mais je ne sais pas trop quoi penser de ce roman!
Je suis contente de l'avoir lu oui c'est sûr.
Je l'ai apprécié, c'est sûr aussi.
Est ce un coup de coeur?...non.
Est ce que je sais comment vous en parler? Ben non plus!
Comme aurait dit Coluche "Quand on ne sait pas, on ferme sa g..." :))
Ben oui... mais non!

Parce que justement, ce roman mérite qu'on en parle. C'est une sorte d'OVNI littéraire pour moi (comme l'a été Le Déchronologue par exemple). Un livre à découvrir, même si il peut laisser un tantinet perplexe!
C'est une histoire complètement folle et d'une richesse incroyable. Tellement riche même que parfois on s'y perd un peu (d'où ma perplexité). Même quelques jours après l'avoir fini, j'ai encore des questions qui me trottent dans la tête et des choses qui me sont passées, je crois, largement au dessus de la tête. Clairement une relecture s'impose pour en assimiler toute la complexité et la richesse.
L'humour et la dérision sont présents à toutes les pages et la plume de Fabrice Colin est indéniablement superbe! Depuis des petites phrases chocs glissées dans le texte comme de petites perles brodées sur un vêtement, aux situations totalement loufoques! Colin excelle dans cet art.

Moi une phrase comme:

"La jeune demoiselle avec laquelle il se trouvait avait l'air très intelligente, surtout physiquement."

J'adore!

Sans compter les jeux de mots sur les noms propres tels le Vampire State Building juste pour donner un exemple.

Les dialogues sont précis et font mouche!
Dans ce contexte complètement décalé, le tour de force de Fabrice Colin est de nous "pondre" des personnages aussi loosers qu'attachants! Je me demande encore comment il réussit ce tour de magie. John, Gloïn et Oriell sont parmi les pire personnages que j'ai rencontrés dans mes lectures. Des ratés, des bons à rien, nombrilistes, alcooliques pour certains. Un trio de choc et pas grand chose qui permette d'en faire des héros. Et pourtant...et pourtant on s'attache à ces loosers et ils vont montrer qu'ils peuvent être bien mieux que ce qu'on attend (pas) d'eux !
Et le diable recense à lui seul toutes les caricatures de l'imaginaire collectif.
Mais mon personnage préféré restera sans conteste Prudie. Prudie, discrète, attentive, toujours là. Prudie que Fabrice Colin n'épargnera pas dans cette histoire. Comme je lui en veux! Jusqu'au bout j'ai espéré un miracle !

Alors pourquoi est ce que cela n'a pas été un vrai coup de coeur? Sans doute parce que il faut vraiment prendre son temps pour en déguster chaque phrase et en décortiquer les situation, ce que , je l'avoue à ma grande honte, je n'ai pas fait. Parce que je pense vraiment que ce roman mérite une relecture. Peut être aussi parce qu'il reste des points que je n'ai pas compris...oops.
Mais je ne saurais que conseiller la lecture d'un tel roman, car ce qui est sûr c'est que c'est une petite pépite qui restera dans ma mémoire et que je n'ai qu'une envie: découvrir d'autres romans de Fabrice Colin.

Je tiens juste à rajouter que cette réédition de Bragelonne pour ses 10 ans à 10 euros et tout simplement superbe.

Lecture commune organisée par Acro avec Bartimeus, Christelle, Coeur de Chêne, Endea, Julien, Laure, Lelf, Lhisbei, Olya, Pauline et Tortoise.

Et en plus de la lecture commune, une interview commune de Fabrice Colin.



dimanche 30 janvier 2011

LA CAVERNE DE LA GLACE NOIRE de J.V. Jones



L'épée des ombres tome 2




Edition : Orbit (7 octobre 2009)
377 pages
19.90 euros



Présentation de l'éditeur :


Ash, l'adolescente hantée par de mystérieuses voix. Ralf, l'archer renégat, et son oncle Angus ont échappé de peu aux sbires de Penthero Iss. Parmi eux Marafice l'Œil, dont la cruauté est sans égale, et le sorcier Sarga Veys ont juré leur perte.
Le groupe parvient cependant à rejoindre Ille-Glaive. Là, Ash prend conscience que ses "absences" ont empiré et qu'il ne lui reste que très peu de temps avant de succomber à l'appel des voix. Elle doit sans tarder se rendre à la caverne de glace noire, un endroit situé à plusieurs semaines de voyage dans le nord.
Mais c'est sans compter sur la violence des clans et celle de Vaylo le seigneur Chien, ou sur le froid mordant des maleterres, sans oublier les redoutables loups des glaces...


L'avis de Phooka:



Décidément J. V . Jones m’épate…

Elle ne m’avait pas totalement convaincue avec son Ronce d’or, mais le deuxième tome m’avait donné à penser qu’elle pouvait écrire de la bonne Fantasy.

Le tome 1 de l’épée des ombres m’avait beaucoup plu, mais comme tous les tomes 1 de saga de Fantasy il y avait quelques longueurs et j’attendais beaucoup du tome 2.
Et bien, je ne suis pas déçue ! Et de loin ! Waouuhhh ! Un tome 2 plein d’action et d’aventure. Un tome 2 qui décoiffe et vous rend les mains moites, bref un tome très réussi !
On y retrouve les héros du tome 1 bien sûr, mais on suit particulièrement Ash et Raif, qui vont se retrouver isolés dans leur lutte contre le mal. Et leur lutte sera éprouvante, épouvantable même. J.V. Jones ne leur épargne rien, sauf peut être la mort, et encore….! C’est dur, mais ô combien passionnant…Ces deux jeunes héros vont devoir affronter des ennemis redoutables, dont le moindre n’est pas le froid. Ce froid si intense qu’il peut tuer. Parmi leurs ennemis, certains sont féroces et tenaces, tel Marafice l’œil, une force de la nature que rien n’arrête ou Vaylo, le seigneur chien, que l’on ne peut pas détester compte tenu de son passé. Vaylo qui a vu sa famille décimée dans le précédant tome et qui ne s'en remettra jamais. Et d’ailleurs J.V. Jones prend un malin plaisir à faire périr de façon horrible les proches des protagonistes de l’histoire. Ca vous prend aux tripes et en lisant ces passages vous vous dîtes « non, ça ne peut pas se passer comme ça, elle ne va pas oser » !
Mais si !  J.V. Jones écrit de la fantasy sans aucune complaisance. N’imaginez surtout pas que parce que c’est une femme, la quête de nos héros sera plus douce. Ô que non !! Elle va leur faire subir les pires traitements, et les « méchants » ne sont pas non plus épargnés ! Son écriture est fluide et un réel plaisir de lecture, et la violence est omniprésente. Violence des hommes, violence des combats, violence des actes et surtout violence des éléments.
Car ce froid, toujours présent et qui arrive même à glacer les veines du lecteur, vous fera frissonner et souffrir de la même façon (ou presque) que ce qu’endurent nos héros.
Mais le pire ennemi que Ash et Raif doivent affronter est bien le mal qui est à l’intérieur de Ash elle-même et contre lequel elle doit lutter sans relâche de peur qu’il ne se libère. Elle va y laisser toutes ses forces et l’aide de Raif ne sera pas de trop. Ce mal dont elle veut se débarrasser mais qui est plus fort que tout.

Un roman vraiment très fort, qu’il est difficile de reposer. Et si ce tome 2 semble clore une partie de l’histoire, beaucoup de points restent en suspens et j’ai hâte de retrouver les différents personnages dans la suite ! Vu la montée en puissance de ce tome, je n’ose imaginer l’état dans lequel je vais être en lisant « la piste des glaces » !


vendredi 28 janvier 2011

Les sorties Bragelonne de février 2011 en image



Date de sortie: 18 février
Une belle part de Canavan et Feist!











SONATINE: Quelques parutions thrillers du premier semestre 2011





JANVIER

Donc L'oeil de la lune de notre Anonyme qui est sorti hier, le 27 janvier



FÉVRIER :



L’Heure des loups de Shane Stevens
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Edith Ochs
Après Au-delà du mal, le nouveau roman de Shane Stevens.

Paris, 1975. Un homme est découvert pendu à une corde à piano. Son nom : Dieter Bock, ancien capitaine de la Waffen SS. La thèse du suicide est rapidement abandonnée, et l’inspecteur Dreyfus, figure du Quai des Orfèvres, hérite de l’enquête. À son grand désespoir, celle-ci s’oriente vite vers le passé de l’ancien SS. Dreyfus a en effet perdu toute sa famille à Auschwitz, et pour rien au monde il ne souhaite affronter de nouveau le cauchemar nazi. Les pistes sont nombreuses et complexes, depuis une opération du Mossad jusqu’à l’implication de services secrets occidentaux qui auraient employé Dieter Bock après la guerre. Lorsque Dreyfus découvre que trois autres morts sont liées à son enquête, celles d’un banquier suisse, d’un industriel belge et d’un diplomate anglais, nous sommes à l’orée du premier d’une longue série de coups de théâtre. Toutes les apparences vont en effet s’avérer trompeuses et Dreyfus, en plein dilemme moral, devra venir à bout de ses démons pour assembler toutes les pièces d’un incroyable puzzle.



MARS :




Sorry de Zoran Drvenkar
Traduit de l’allemand par Corinna Gepner
Elu meilleur thriller de l’année 2010 en Allemagne
Après Seul le Silence de R.J Ellory Après Les Visages de Jesse Kellerman, La nouvelle révélation Sonatine !

Berlin. Tamara, Frauke, Kris et Wolf se sont connus au lycée. Dix ans plus tard, après une succession de petits boulots, de drames personnels, de défaites diverses et de blessures secrètes, c’est sans trop d’illusions qu’ils abordent la trentaine. Les choses vont néanmoins changer très vite quand ils ont l’idée de créer une agence nommée Sorry, dont l’objet est de s’excuser à la place des autres. Le succès est immédiat, ils aident des hommes d’affaires qui s’estiment s’être mal comportés envers un salarié, un associé ou une entreprise à alléger leurs remords en allant à leur place chercher le pardon auprès de leurs victimes. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où un mystérieux assassin désireux de soulager sa conscience en obtenant l’absolution pour les horribles souffrances qu’il inflige décide de recourir aux services de Sorry. C’est le début d’une longue descente aux enfers pour les quatre amis. Pris dans un piège infernal et mortel, ils n’auront d’autre solution que de découvrir au plus vite l’identité et les mobiles de ce tueur qui les manipule et semble parfaitement les connaître.

miam !



AVRIL :




Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Élodie Leplat
Vous aimez l’atmosphère de Six Feet Under, la folie de Dexter, l’humour décapant de Dr House ?Essayez Je ne suis pas un serial killer…

John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais conscient de son cas, et pas spécialement excité à l’idée de devenir un serial killer, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives à l’égard de ses contemporains. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?Premier volume d’une trilogie consacrée à John Wayne Cleaver, héros au charme irrésistible, Je ne suis pas un serial killer dynamite d’un humour servi très noir tous les clichés du thriller. Avec une intrigue qui surprend en permanence le lecteur, Dan Wells nous tient éveillés jusqu’au bout de la nuit, ce qui reste encore la meilleure façon d’éviter les cauchemars.

miam !!



MAI :





Avant d’aller dormir de S. J. Watson
Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides
La révélation 2011 du thriller. Un premier roman que les amateurs du genre n’oublieront pas.

À la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.


miam !!!

ET J'AI GARDE LE MEILLEUR POUR LA FIN : JUIN
en gros parce qu'il le vaut bien....




Le Cimetière du diable de Anonyme
Traduit de l’anglais par Diniz Galhos

Après Le Livre sans nom et L’OEil de la lune, les nouvelles aventures du Bourbon Kid.Vous n’avez pas lu Le Livre sans nom ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c’est tant mieux. Vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, Johnny Cash, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson… et le Bourbon Kid.Les héros du Livre sans nom se retrouvent cette fois dans une délicieuse petite bourgade enplein milieu du désert pour assister à un festival de musique au nom prometteur : Back from the dead. Imaginez un Dix petits nègres rock revu et corrigé par Quentin Tarantino… Vous y êtes ? C’est encore mieux !

jeudi 27 janvier 2011

AVIS AU LECTEUR .....de L'Oeil de la Lune - Anonyme



AVIS AU LECTEUR




Le moins qu'on puisse dire c'est que ça commence fort bien :))

Enorme !!!

Bon, désolée, je ne sais pas avec deux mains, tenir la couverture et les pages de gauche, aplatir la page de droite et la prendre la photo :S...mais c'est lisible quand même non ?

Le lien vers la chronique ICI



Les sorties Milady de février en images


A paraître le 18 février










Sketch Book d'Eric Scala chez Ad Astra


25 ans de peinture et d'illustration, une centaine de modèles, des milliers de croquis et de dessins, plus de mille tableaux et plus d'une centaine de couvertures, le tout condensé dans ce Sketch Book.




Eric Scala, je l'ai découvert avec la couverture des pilleurs d'âmes chez Astra et que j'avais trouvée sublimissime, tout simplement!


Alors quand j'ai eu ce livre en main, je me suis jetée dessus, le feuilletant en tout sens, le reposant pour mieux y retourner.
Il m'est vraiment difficile de parler de ce Sketch Book. Non pas qu'il ne me plaise pas, bien au contraire! SI vous l'avez remarqué c'est toujours Dup qui s'occupe de la partie "artistique" de ce blog. Moi je suis une bille totale ! Mes dessins ne dépareraient pas les murs d'une classe de première année de maternelle...et encore parmi les plus mauvais! Alors quand je vois les dessins d'Eric Scala, je suis tout simplement muette d'admiration. Et être muette pour parler d'un livre....ça n'aide pas!
Du coup je ne sais pas quoi dire. C'est tellement beau, le trait est tellement maitrisé que ça en est irréel!
En quelques traits à peine esquissés, il peut donner vie à une charmante dame, comme vous pouvez le voir ci dessous.

Et puis je continue à feuilleter le livre et je tombe sur une sorte de bestiaire avec toutes sortes d'animaux plus ou moins réalistes et des créatures elles, totalement irréelles et tellement magiques!


Changement de ton quand on arrive aux caricatures que je trouve sublimes (il manque celle d'Iggy Pop vue sur facebook il y a quelque temps et qui m'a littéralement scotchée à mon écran). De Sarko en Napoléon, à Depardieu en passant par Clint...génial!


Et toutes sortes d'autres créatures, absolument superbes et que je ne sais pas décrire. Je le regarde et le re-regarde et le re-re-regarde sans jamais me lasser, découvrant toujours un détails que j'avais raté la fois précédente. Je suis fascinée , vraiment par autant de talent, admirative...

 And last but not least, ça va sans doute vous paraitre idiot, mais le format de ce livre est , à mon sens fabuleux, tel un carnet de dessin voyageur, il tient dans la main ou dans la poche. On a donc l'impression d'avoir ce petit carnet perso, bien à soi, rien qu'à soi. Et vous savez quoi? Moi il me fait penser au carnet du père d'Indiana Jones dans le troisième opus de cette série, Indiana Jones et la dernière croisade. Le père avait ce petit carnet dans lequel il notait, annotait et dessinait toutes les informations importantes pour sa quête du Graal. Et bien moi quand je tiens ce sketchbook dans les mains, que je l'ouvre et regarde ces dessins de créatures mystérieuses, je me sens prête pour l'Aventure avec un grand A.




Le Sketch Book d'Eric Scala est publié chez Ad Astra 




mercredi 26 janvier 2011

A comme Association tomes 3 et 4





Ils sortiront le 10 mars 2011




3. L'étoffe fragile du monde par Erik L'Homme

Persuadé qu’Ombe est en danger, Jasper part à sa recherche avec son compagnon Erglug, un troll à l’humour décapant. Catapultés au Moyen Âge par un sort du mage Siyah, les deux amis devront conjuguer leurs talents pour sortir de cette mauvaise farce !





4. Le subtil parfum du soufre par Pierre Bottero



Lors d’une mission particulièrement éprouvante, Ombe sauve la vie d'un loup-garous. Elle ne l’aurait peut-être pas secouru si elle avait su qu’elle en tomberait amoureuse... Car son corps a beau être incassable, son coeur, lui, ne l’est pas.



FEDEYLINS de Nadia Coste



Les rives du monde


Editions Gründ
440 pages
18 euros
Parution le 3 mars 2011


Résumé:


Comme tous les fedeylins, petits être ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend.
Mais Cahyl est différent: il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.

"Être fedeylins, c'est accepter."

L'avis de Dup:

C'est génial, Nadia Coste nous créé un monde de Fantasy à partir d'une mare et de ses environs immédiats ! Elle y fait cohabiter deux peuples totalement différents, fondamentalement ennemis l'un de l'autre mais qui s'évitent depuis qu'ils ont signés un pacte de non-agression il y a 300 ans : les gorderives et les fedeylins.
Les gorderives sont des êtres aux gros yeux globuleux, dépourvus d'oreilles mais munis d'une énorme bouche capable d'engloutir un fedeylin en entier. Ils ont la peau verte, gluante et verruqueuse... des petits bras et de très grosses cuisses très musclées :)). Ils sont pressentis par les fedeylins comme des êtres barbares, brutaux, sans cœur.
Les fedeylins
sont des petits êtres, ailés à l'age adulte. Mais ils doivent être vraiment très petits puisque les anophèles, des moustiques donc, font partis de leurs prédateurs ! S'il n'y avaient qu'eux leur vie serait douce, mais c'est sans compter sur la menace permanente du peuple barbare voisin, ni les raids des migrateurs, ces immenses choses ailées recouvertes de plumes qui s'abattent de temps en temps sur le village.

La société fedeylin est organisée comme du papier à musique autour de cinq castes : les transmetteurs, les récolteurs, les bâtisseurs, les créateurs et les prieurs. Ils sont protégés par les cinq Pères Fondateurs, qui sont aussi les seuls habilités à féconder les bulles pondues par les mères. Chaque individu fedeylin a dans cette société un destin tout tracé, marqué tel un tatouage derrière l'oreille gauche. Tous sauf notre Cahyl... qui va vivre sa différence avec beaucoup de mal. Pas de destin, pas d'utilité pour son peuple, pas d'amis non plus. Juste l'amour de sa mère qui connait son secret, mais cela ne suffit pas toujours... De plus il a un don qu'il va devoir cacher et apprendre à dominer, l'empathie : il perçoit les pensées des autres.
Même son éclosion a été unique : à peine sorti de sa bulle, il tombe à l'eau, coule à pic et est sauvé par un gorderive encore au stade de têtard, alors que logiquement celui-ci aurait dû le gober tout rond ! Une amitié solide va se nouer entre ces deux là, Cahyl et Glark, mais une amitié cachée car elle est un non-sens pour chacun des deux peuples.

Dès les premières pages on l'aime ce petit larveylin si fragile, si différent des autres, et qui a tant de choses à cacher... Il va nous faire découvrir son monde, son fonctionnement et c'est passionnant. On souffre avec lui, car la vie ne lui fait pas de cadeaux. Il cherche sa place dans cette société. C'est surprenant d'ailleurs cette idée de base, cette absence de destin. Cela va à l'envers de ce qu'on lit habituellement dans la Fantasy !


Le tout servi par une écriture agréable, les 440 pages de ce roman défilent avec plaisir. Au fil des saisons, puis des années on accompagne Cahyl à travers ses différents apprentissages. De nombreux thèmes sont abordés : outre l'amitié, l'amour qu'il ne comprend pas et pour cause : il ne devrait pas ressentir ce genre de chose, ce n'est qu'un mâle non reproducteur... c'est surtout la différence et la recherche d'identité qui sont creusées.
Le vocabulaire inventé par l'auteur pour décrire son monde m'a fait sourire plus d'une fois. Exemple: "On partira dans une ombre." ??? Puis pas longtemps après, "il apparut en une secombre." :)) Le coup de théatre final que je ne peux dévoiler, renforce encore plus mon envie de poursuivre l'aventure aux côtés de Cahyl. Et comme j'ai appris que ce tome était le premier d'une tétralogie, vous m'en voyez ravie.
Alors au boulot Madame Coste, car moi je vibre de toute l'absence de mes ailes pour découvrir la suite !

Lecture faite en partenariat avec les Éditions Gründ


Si vous voulez en savoir plus, une très belle interview de Nadia Coste par AcrO du blog Livrement qui elle aussi a apprécié cette lecture et que je salue au passage ;)






Rappel important:

Dès la clôture du concours précédent:
Le tertre des âmes de Ludovic Rosmorduc
nous organisons un concours pour gagner trois exemplaires de Fedeylins



mardi 25 janvier 2011

NERELIATH de Simon Sanahujas


Tome 1: Karn



Editions Asgard
pages
18,50 euros

Présentation de l'éditeur:

Karn est un aventurier originaire du lointain pays de Luxia, qui parcourt le monde à la recherche de lui-même.
Ce premier volet de son histoire le voit se joindre aux redoutables pirates de la mer Insulaire. Suite à la découverte d’un lieu hanté par de dangereux serpents de mer, la moitié des royaumes lancent leurs flottes vers ces eaux lointaines. Que peut bien dissimuler le mystérieux océan de l’Est inconnu pour attiser tant de convoitises ? Les restes d’une civilisation oubliée, la cité des Dieux, ou quelque chose de plus fantastique encore ?

Lire un extrait



L'avis de Phooka:


Je pourrais commencer ce billet de la même façon que celui que j'avais écrit pour Les pilleurs d'âmes chez Ad Astra. Mais qu'ont donc nos auteurs français pour être ainsi fascinés par les pirates? Après le déchronologue et Les pilleurs d'âmes, me revoilà à nouveau au milieu des pirates en train de sillonner la mer dans tous les sens. Et ça tombe bien, parce que moi les pirates j'aime bien ça aussi (et pas que quand ils ressemblent à Johnny Depp! :))

Cette fois, les pirates se conjuguent à la mode Fantasy et c'est un cocktail explosif et réussi! En effet, Simon Sanahujas, nous livre avec Néréliath un roman de Fantasy de la plus belle facture, à la mode de Howard. D'Howard il garde le gout de l'action et..de l'action! Il en retire les quelques lourdeurs qui peuvent parfois y apparaitre. Au final cela donne un roman palpitant, sans un moment de répit et dans lequel le lecteur se retrouve plongé corps et âme. Du plaisir ! Voilà comment je résumerais mon impression de Néréliath, c'est une lecture pur plaisir, le genre de lecture dans laquelle on ne se prend pas la tête, mais qui vous la rince (la tête) à grand coup de seau d'eau de mer!

Karn est un vrai héros d'héroic fantasy (j'utilise exprès le terme d'héroic fantasy car il correspond parfaitement aux origines du genre).
Quoi de mieux pour le décrire que d'extraire cette courte citation du roman:
Je replace le contexte: Toute notre petite équipe est dans une situation extrêmement périlleuse (dont beaucoup ne reviendront pas). Un négociant à qui Karn a volé des bijoux de prix il y a fort longtemps veut à tout prix savoir ce qu'il en a fait. Karn lui explique qu'il a donné ces bijoux à une "catin" en échange d'une nuit, alors que les bijoux en question auraient pu lui permettre de vivre confortablement pendant au moins 10 ans. A l'étonnement du négociant, Karn répond:

-La vie est une pomme que l'ont doit croquer chaque jour. Ce qui importe, c'est ici et maintenant. Pas le futur et encore moins le passé....

Voilà qui résume bien le personnage !
Karn va se retrouver dans des situations périlleuses à cause de son impétuosité, d'abord par amour pour une belle dame dont on ne sait pas grand chose, puis par envie d'aventures il va s'enrôler parmi les pirates et ainsi foncer tête baissée dans ce qui sera sans doute la plus grande exploration de sa vie. Tête baissée oui, mais attention Karn n'est pas idiot et de loin, c'est seulement qu'il aime se laisser emporter par le plaisir du moment. Et par la même occasion il emmène le lecteur avec lui, lecteur ravi de vivre par son intermédiaire des aventures extraordinaires.

Mais Karn n'est pas le seul héros du roman, il y a beaucoup d'autres personnages , secondaires ou non, ayant chacun leurs qualités et leurs défauts. C'est un point important à noter pour ce roman: il n'y a pas vraiment de "gentils" et de "méchants", certains sont juste plus sympas que d'autres, mais parmi les pirates on ne peut pas pour autant les qualifier de "gentils". Même Ulthord Baël , dont on ne comprend pas vraiment les raisons de ses agissements, et qui semble être le "méchant" type dans ce genre de récit, se révèle parfois sous un jour très touchant (son attachement à Beorg par exemple). Et que l'on parle de Yaelid, Ayali, d'Haraldr ou de Lieberh (pour ne citer que ceux là), ils ont tous leurs qualités et leurs défauts, mais ils sont surtout tous terriblement attachants en tant que personnages. Mais je garde mon préféré pour la fin, Ali Kupi, qu'on rencontre au tout début, qui n'est peut être pas un héros du roman, mais dont la bonne humeur et l'insouciance survole le roman comme un coup de fraicheur. Quel personnage! Un peu caricatural certes, mais tellement tellement attachant! J'espère qu'on le retrouvera dans la suite !!!


Quant au récit, il est parfait. Ecriture fluide, chapitres assez courts pour garder un bon rythme et surtout la façon d'introduire quelques personnages clés, par de tous petits chapitres interstitiels (comme pour Nidrich Aethis, par exemple) dont on se demande presque pourquoi ils sont là et quel en est le rapport avec l'histoire est une superbe idée pour la narration!

J'arrête de baratiner, mais en tout cas une chose est sûre j'ai vraiment hâte de lire la suite (ben oui cet opus là s'appelle Tome 1 Karn, donc je suppose qu'il y en aura d'autres!)

Une lecture pleine de peps, de vigueur et de mouvements. Un grand moment de fraîcheur dans ce monde parfois un peu tristouille, le lecteur se prend des embruns et des paquets de mer en pleine figure et ça réveille. D'ailleurs excusez moi , faut que j'aille me sécher et changer de vêtements! :))

Quant à Néréliath, je ne vous dirais pas qui c'est ou ce que c'est, à vous de lire pour le savoir! :))


Merci aux éditions Asgard et tout spécialement à Thomas.

lundi 24 janvier 2011

SUR LA TERRE COMME AU CIEL de Caroline Bossant




Editions Les Nouveaux Auteurs
350 pages
18,90 euros



Résumé:

Marie, jeune femme habitant New York, voit son existence bouleversée par un " homme " et un mystérieux manuscrit. Qui sont ces hommes étranges qui semblent en vouloir à Marie ? Pourquoi ces morts mystérieuses autour d'elle ? Quel secret immémorial doit être révélé ? Les portes du ciel se sont ouvertes et la bataille céleste se répand sur la terre. Marie saura-t-elle accepter son destin ? L'Amour peut-il venir à bout des forces obscures qui coulent sur cette terre ? Dieu seul le sait...

L'avis de Dup:

Vous savez à quoi j'ai pensé en refermant ce livre ? A la chanson d'Anaïs : " Ça dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable, c'est un pudding bien lourd, de mots doux à chaque phrase...." Un petit extrait pour illustrer ma pensée, page 346 (sur 350 pages...)
- Prends-le, tu en es digne, déclara-t-elle d'une intonation douce comme le miel, l'enveloppant d'un regard qui fut pareil à un manteau d'azur.
Bon vous avez compris... je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture. C'est dommage parce que l'histoire en elle même était sympa : Dieu qui envoie son messager sur terre, l'ange Gabriel afin de tenter de sauver à nouveau les hommes. Car l'humanité est sous l'emprise d'Azaziel, l'ange déchu, le prince des Ténèbres. On assiste à une grosse lutte entre ces deux êtres... Dieu a jeté son dévolu sur une belle ophtalmo de Manhattan, une ... Marie bien sûr ! Bon, le Gabriel en plus d'être l'Annonciateur va jouer également le rôle du géniteur...euh pardon, de l'Esprit Saint ! :))

Mais voilà, il y a l'écriture... et cela m'a gâché complètement le plaisir de lecture. Et là, je dirai que j'en veux plus à l'éditeur qu'à l'auteur. S'il a accepté le manuscrit, c'est que l'histoire lui a plu. Alors pourquoi ne pas demander de corriger ces phrases lourdes, ces métaphores souvent tirées par les cheveux ? Franchement cette lecture m'a été pénible, d'autant plus que c'était un partenariat et que je me devais d'aller jusqu'au bout... J'ai passé ma lecture avec mon cahier de notes à côté de moi (ce qui est rare ) pour noter tout ce qui me faisait bondir. Je ne vais vous en mettre que quelques exemples...
Page 77: Il lui ébouriffa les cheveux. Marie en resta interdite. Puis une chaleur savoureuse lui monta aux yeux ... !!! si, si, aux yeux !
Ou dans la même phrase (même page) : "Tu as peur de moi, tu ne peux pas avoir peur de moi."

Mais ce qui m'a le plus choqué, c'est l'impression que l'auteur écrivait avec un dictionnaire des synonymes sous le coude et piochait sans vergogne. Et cela donne des phrases comme ceci:
Page 202 : La baie vitrée se fracture aux pieds d'Azaziel dans une clameur infernale.
Page 204 : Elle bougea son coude (!) sans vraiment le contrôler, le lâcha dans le vide (!!!) et chuchota...
Allez, les deux meilleures pour la fin et pour le fun, et parce que vous le valez bien :)) et j'arrête là!
Page 262 : L'ange lui trancha la parole...
Page 282 : Elle ébrécha le silence en disant: ...

Donc en conclusion, dommage que l'éditeur n'ait pas fait son travail plus consciencieusement, l'idée de départ était bonne et avec un peu plus de suivi ou d'aide pour l'auteur, le résultat aurait pu être à la hauteur.

Lecture en partenariat avec les Éditions Les Nouveaux Auteurs.




dimanche 23 janvier 2011

UN AN.... déjà !!!



Book en Stock a un an !!!


Il est paraît-il de tradition de faire un petit bilan...


Je vous le fais genre conte de fée: "Il était une fois deux blogueuses qui sont allées se promener dans la forêt virtuelle du net..."
Ou sinon genre fantasy: "Phooka arrache la souris magique des mains du terrible Ordi Nateur, tandis que Dup courrait mettre à l'abri le Livre des livres.."
Ou alors le genre thriller: "Dup comprit à ce moment là qu'il était trop tard, Phooka avait déjà validé le Bookenstock..."

Bon sérieusement...

Moi, Phooka, je ne connaissais rien de rien aux blogs. Pour moi c'était un monde où les gens parlait de leur vie de tous les jours (genre : "je suis sortie acheter le pain et là ô miracle j'ai vu une boîte aux lettres"). Un truc pas vraiment passionnant...
Et puis en cherchant un site littéraire sur le net, je suis arrivée par hasard sur livraddict , puis sur BOB et d'un seul coup j'ai découvert le monde du blog littéraire...une révélation !

Du coup j'ai eu envie d'essayer , je n'avais pas la moindre idée de rien, j'ai choisi un nom au pif, une plate forme au pif, jamais je n'avais imaginé que ça marcherait...

Et comme je m'ennuyais un peu seule, j'ai secoué ma Dup (que je connaissais avant) pour qu'elle s'y atèle aussi. Ben je vous le dis, elle ne voulait pas la Dup: "non je ne sais pas écrire, je ne sais pas formuler des critiques, gniagniagnia"... J'en ai bavé pour la convaincre croyez moi et finalement ça a marché, elle a capitulé et vous savez quoi? C'est sans doute de ça dont je suis le plus fière!! Ma Dup elle écrit les plus belles chroniques du monde alors qu'elle ne s'en croyait pas capable!
Et Bookenstock est devenu notre bébé à Dup et moi, on l'aime, on le chérit et les deux "mamies du net", comme nous aimons nous surnommer ben...elles sont fières et elles vous remercient du fond du coeur de venir lire nos avis et de partager ce plaisir de lecture avec nous!

Les statistiques:

63 membres inscrits sur blog
110 personnes abonnées au flux RSS google
352 messages
presque 3000 commentaires

+ de 49000 visites
+ de 32000 visiteurs uniques
+ de 110000 pages vues
2,2 pages vues en moyenne par visite
2,13 mn sur le site par visite

Bon j'ai vu que ca se faisait de donner les stats alors je les donne hein ! Même si je ne suis pas sûre de vraiment comprendre ce que ça veut dire... je ne sais pas si c'est "bon" ou pas. Tout ce que je sais, c'est que certaines personnes nous suivent, nous commentent et bon sang ça fait plaisir et je les en remercie! Je remercie aussi les éditeurs qui nous font confiance (et ceux qui ne nous ont pas fait confiance doivent s'en mordre les doigts :)) ) ... enfin ils peuvent toujours nous contacter! re :)) , tous ceux qui nous suivent, et ma Dup aussi et surtout évidemment!

Je croise les doigts pour que ça continue comme ça
Phooka.


Oop's, *rouge pivoine*, euh ...comme je ne sais plus quoi dire ni écrire et bien je vais dessiner! Si, avant, je voudrais te remercier de m'avoir fait confiance et embarquée dans cette aventure fabuleuse, car oui, je l'aime notre bébé :))
Dup.





samedi 22 janvier 2011

HECATE et BELZEBUTH de Loïc Sécheresse et Stéphane Melchior-Durand






Editions Manolosantis
Prix 16,50 euros
96 pages


Présentation de l'éditeur:


Entre fêtes endiablées et séances de torture, la belle Hécate et le démon Belzébuth batifolent en enfer. Accompagnés de leur cerbère domestique, les deux mondains trompent leur ennui au rythme des soirées branchées, des parties de tennis contre Saint-Georges, et des courses hippiques où se disputent les quatre chevaux de l’Apocalypse.
Mais la vie n’est pas toujours facile pour les âmes damnées ! Entre monstres désobéissants, sortilèges qui tournent mal et caprices de la blonde Hécate, Belzébuth s’efforce tant bien que mal de tenir son rang de maître du monde souterrain…
Se réappropriant avec panache les grandes figures infernales mythologiques, Stéphane Melchior-Durand et Loïc Sécheresse (Raiju et Raiden aux éditions Gallimard) nous offrent ici une collection de récits au trait virtuose et à l’humour délicieusement déjanté.


L'avis de Phooka:

Ce que j'aime dans les partenariats, c'est la possibilité souvent de découvrir des romans (et des BD) que probablement je n'aurais jamais lu. Tel est est le cas sans doute pour cette BD, dont le résumé et la couverture m'ont tout de suite accrochée. Mais honnêtement je ne savais pas du tout si ça me plairait ou non.

Et bien oui! Une bonne surprise!

Alors j'ai fouiné un peu sur le net. Hécate et Belzébuth est d'abord apparu sur le blog de Loïc Sécheresse:  Le Labo furieux . Allez y faire un tour et vous aurez une très bonne idée de cette BD. L'album dont il est question ici est composé de plusieurs histoires de longueurs différentes allant de une à plusieurs pages.
L'humour y est toujours présent et fait mouche. C'est souvent ce que perso, j'appelle, de l'humour à deux balles. Ce n'est pas péjoratif, en tout cas venant de moi, car j'adore ça et j'y suis très sensible! Ce Belzébuth là, n'est pas toujours très futé. Satan en a un peu marre de ses balourdises. Et Hécate elle est tellement préoccupée par le shopping, qu'elle en oublie de fermer la porte des enfers quand elle part en virée. Caricatural certes, absurde souvent, et drôle le plupart du temps. Certains passage sont plus drôles que d'autres et c'est parfois assez inégal, mais j'ai passé un bon moment de lecture et je sais que je le relirais volontiers.
Quant au dessin, je ne suis pas experte pour juger. On est loin du dessin de la BD classique belge comme on peut le voir, mais je trouve que le graphisme colle parfaitement avec le style et les dialogues.
Au final cela donne une agréable BD à lire pour se détendre. On en attendra pas autre chose, mais franchement c'est déjà pas mal non?


Pleins d'infos et des interview des auteurs sur le site de Manolosanctis.

Un grand merci à BOB et aux éditions Manolosanctis pour ce partenariat.



vendredi 21 janvier 2011

LAVINIA de Ursula K. Le Guin





Editions L'Atalante
311 pages
18 euros


Présentation de l'éditeur:



Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.

Dans l’Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin. De ce qui sera écrit elle fait une vie de son choix. Et cela dans la douceur amère et la passion maîtrisée que suscite son improbable position : elle se veut libre mais tout est dit.


L'avis de Phooka


Quelle claque!
Comment parler de ce roman de Ursula Le Guin?
Je peux commencer par la fin et dire que je suis définitivement devenue une Le Guin addict. Après avoir lu Terremer et les deux premiers tomes des Chroniques de l'Ouest, Dons et Voix , elle a réussi à me surprendre à nouveau et à me scotcher en passant encore un niveau au dessus avec ce Lavinia. De la fantasy historique de la plus belle facture.

Lavinia, une femme dont Virgile parle très rapidement dans les Eneides et dont personne ne sait rien. Alors Ursula Le Guin va combler cette lacune. Elle va en faire une héroïne, elle que personne ne connait et dont personne ne chante les louanges. Lavinia, fille du roi de Latium, est une fille très ordinaire, une princesse vierge. Elle vénère son père et comme il est coutume à l'époque, elle croit aux présages et aux augures. En accompagnant son père dans le lieu sacré où ils vont seuls se recueillir, elle entend la voix d'un poète dans sa tête, un poète mourant (Virgile dont le nom n'est pas prononcé) et qui regrette de ne pas avoir fini son long poème sur la vie d'Enée (Les Eneïdes). Lavinia apprend donc en songe qu'elle se mariera avec un étranger qui mourra 3 ans plus tard et non avec un de ces prétendants actuels dont fait partie Turnus, fils du roi d'Ardea un royaume voisin . Le beau Turnus au caractère emporté et dont la mère de Lavinia est totalement sous le charme. Lavinia refusera ses prétendants suivant cette prophétie, et elle attendra cet étranger qui arrive un beau jour par bateau..cet étranger c'est Enée, l'un des héros de la guerre de Troie, guerrier vieillissant mais toujours beau et valeureux. Il arrive sur les côtes du Latium (près de Rome actuelle) pour s'y installer avec le reste de son armée en paix. Mais Turnus furieux d'avoir été rejeté par Lavinia lui déclare bien sûr la guerre...

Tel est le début de l'histoire de Lavinia, qui pour préserver sa virginité pour un Troyen, va être la cause de la guerre...
Au travers de la vie de tous les jours des femmes entourant Lavinia et de Lavinia elle même, nous en apprenons beaucoup sur les liens qui se tissent entre les différentes classes de la société, mais aussi sur les croyances et la façon de vivre de cette époque. On se rend compte que la fille de roi a pour meilleure amie une fille de paysan, puis plus tard une esclave.  On voit la vie des hommes à travers les yeux des femmes et surtout la guerre vue par les femmes. Cette façon de raconter la guerre donne du recul. Ce n'est la violence du combat, non, c'est la violence des sentiments. Voici deux petits extraits extraits de la même page et qui expliqueront mieux que mes mots ce que je veux dire.

Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Je agrippais à la balustrade, avec Maruna et d'autres femmes, et partout sur les toits et les remparts se tenaient des femmes et des enfants pour voir des hommes tuer des hommes.

et un peu plus loin sur la même page..

Mais on voyait celles qui voyaient, perchées sur les remparts au dessus. Certaines regardaient mourir leur fils ou leur mari, égorgé par une épée de bronze devant la porte fermée de la ville.

Le récit se passe 7 ans après la fin de le guerre de Troie et si je n'ai jamais pu m'enlever le Troie de Gemmel  de la tête, ce roman n'a rien à voir ! C'est une vision différente, pleine de réflexions, de traditions, de prophéties et de rêves et pourtant tout aussi violente sinon plus...


Ursula Le Guin est une magicienne, une magicienne des mots et des idées. Elle est définitivement une auteur à ne manquer sous aucun prétexte et son Lavinia est une pure merveille !


Merci beaucoup à L'Atalante de publier d'aussi beaux romans.